« … Or, la question pour nous, aujourd’hui, le nez devant le résultat hors norme, est de savoir ce que nous allons en faire. »
Par Dominique Labarrière.
Ce billet optimiste – peut-être trop optimiste, l’avenir le dira – est paru dans Causeur hier 7 novembre. Ne doutons pas qu’avec Trump la volonté de puissance étatsunienne s’exercera sur nous – France et Europe – autant sinon plus qu’en temps ordinaire. Et que notre régime politique, sans compter l’équation personnelle aggravante d’Emmanuel Macron, est terriblement inapte à y opposer la défense de nos intérêts propres. Matériels et immatériels. Si – avec la victoire de Trump – « le soleil se lève à l’Ouest », c’est de nous-mêmes, et bien sûr dans le fil de nos traditions propres à sauver, que cet espoir pourra prendre effet;
Donald Trump n’était pas le candidat de « l »État profond », mais il semble avoir gagné le vote du pays profond….
Aux États-Unis d’Amérique, Donald Trump revendique sa victoire. Emmanuel Macron le félicite, et écrit « être prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité. » Cet événement planétaire est un camouflet terrible pour le progressisme. Et le wokisme, son appendice débile.
La victoire de Trump est avant tout la défaite, la déroute du wokisme, ce fatras de fausse science, de moraline frelatée, de haine de soi, de mépris du vrai. Le populisme s’est exprimé. Ce populisme qui n’est autre, en vérité, que l’affirmation de la voix et de la raison du peuple. Tout l’opposé de la caricature que nos intelligentsias sacralisées veulent en dessiner et nous imposer.
Pas un caprice des urnes
Cette victoire dépasse de beaucoup la victoire électorale d’un homme. Elle est bien davantage encore la marque magistrale du réveil des légions du bon sens et de la culture du réel. Cette élection, devrait marquer pour l’Occident dans son entier, ici et là, chez nous et à Bruxelles, l’an Un de ce qui pourrait être une reconquête. Ou en tout cas l’émergence d’un souffle nouveau. Elle sonne, pour paraphraser qui vous savez, « le crépuscule des idoles ». Les idoles artificiellement fabriquées contre ce même bon sens, contre, surtout, les populations. Contre l’immense masse des gens de la vraie vie. Aussi, le président élu Donald Trump dit vrai – ô combien – lorsqu’il clame « Nous avons écrit l’histoire ». Il y a bien de cela, en effet. Et personne ne pourra faire comme s’il ne s’agissait que d’une « regrettable » péripétie électorale, un caprice des urnes, un coup du diable, un malentendu déplorable. C’est bien sûr ce que, sans vergogne, tenteront de nous faire avaler les beaux esprits d’ici.
La gueule de bois du mondialisme, encore béat hier
Quelle lecture nos médias, le pouvoir, nos cabinets ministériels, les instances européennes confinées en mondialisme béat vont en proposer ? On attend les repentirs. On attend les analyses refondatrices. On guette avec gourmandise les réactions universitaires. On espère une salutaire humilité intellectuelle à travers le pays, chez nos chers sachants notamment, cette humilité tellement nécessaire, particulièrement dans les médias distingués qui nous ont bombardé ces dernières semaines de ce que le résultat du jour relègue, qu’ils le veuillent ou non, dans le registre des fake news. C’est ainsi.
On peut et doit espérer un jour nouveau chez nous, de ce côté-là au moins. Ne serait-ce qu’en raison de la claque phénoménale qui vient d’être administrée au pitoyable barrage dit républicain du second tour des élections législatives de ce printemps. Barrage hors sol, manipulation indigne, en fait, contre les attentes véritables du peuple. La démonstration par la voix de l’Oncle Sam vient de nous en être administrée. Cette aube du 6 novembre, le jour, pour nous, s’est levé à l’Ouest. ■ DOMINIQUE LABARRIÈRE
Comme je suis un soutien inconditionnel de Kamala Harris (mais aussi d’Anne Hidalgo et de Sandrine Rousseau qui font tant pour la planète), d’abord parce qu’elle est noire (la tyrannie du mâle blanc en politique c’est lassant) je suis catastrophé, comme tout le monde par les résultats de l’élection présidentielle US. Mais que voulez-vous, tant qu’on laissera voter ceux que Hillary Clinton appelait si justement les déplorables, ou ceux que Hollande qualifiait de sans dents et Macron de gens qui ne sont rien, nous aurons encore droit à de pareilles catastrophes. Ces gens, on ne sait pas ce qu’ils font, ils doivent être je ne sais pas, ouvriers, paysans, employés ou l’horreur intégrale, routiers ! Vous les avez déjà vu, les routiers américains, avec leurs barbes, leurs tatouages et leur fusil à pompe accroché dans la cabine du camion ? Vraiment tous des minables. Et ça a le droit de vote ! Je pense que pour des élections, il faudrait donner deux voix à chaque personne pour les membres de la communauté LBGTQ+ qui incarnent l’avenir de la civilisation, ou pour les élects ( je ne dis ni électeurs ni électrices, parce que ça ne respecte pas les non-genrés) du Vrai Monde, celui des médias, du show-biz, de la mode, de la pub et du sport, les monde qui crée, qui invente dans le respect de la tolérance et dans l’ouverture à toutes les différences. La démocratie c’est super quand ça respecte les vraies valeurs mais quand ça n’est pas le cas comme aujourd’hui en Amérique, c’est carrément flippant. En un mot la victoire de Donald Trump est d’autant plus incompréhensible que Kamala Harris avait reçu le soutien des plus brillantes représentantes de l’intelligentsia américaine comme Taylor Swift et Beyonce. Quel désastre que cette élection de Trump qui va retarder la promotion des LBGTQ+ dans la vie sociale et celle des transgenres dans l’administration fédérale. Je vais me consoler en écoutant les journalistes de France Inter expliquer les raisons de la victoire de la bête immonde dont le ventre est toujours fécond.