« Même pas peur ! » C’est ce que disent – et se disent – ces gens-là, après la victoire de Trump aux États-Unis, un signe avant-coureur, parmi d’autres, de la montée des populismes à travers les démocraties dites occidentales, en France et dans toute l’Europe. On le sait : France Inter est un archétype caricatural, avec une audience toujours importante. C’est une citadelle gauchiste, un phénomène politique. Mais là aussi, la contestation enfle… Il ne sera pas possible, selon nous, de restaurer un esprit public français digne de ce nom sans une transformation en profondeur de cette citadelle coûteuse, pervertie de multiples façons. Elle devra être remodelée, réformée, de fond en comble ! JSF
Admirons, quand même, cette rhétorique subtile, perverse, tranquille. Patrick Cohen à son meilleur niveau de partialité onctueuse, bonhomme et roublarde. Comparez avec l’impatience rageuse de Demorant. C’est ainsi que Patrick Cohen domine et encombre l’audiovisuel public, un peu comme BHL pour tout ce qui s’écrit sur papier à Paris. Passepartout(s,) l’un et l’autre.
Patrick Cohen a parfois été accusé de partialité ou de préjugés dans ses interviews. Il a, par exemple, critiqué des personnalités comme Dieudonné, Jean-Luc Mélenchon, et des figures conspirationnistes comme Thierry Meyssan ou le réalisateur Pierre Carles. Certains estiment que Cohen a montré un certain mépris pour ces personnalités, contribuant à leur marginalisation médiatique.
En 2013, il a fait polémique en établissant une « liste noire » de personnalités qu’il refusait d’inviter dans sa matinale de France Inter, qu’il jugeait être des propagateurs de théories du complot. Cette prise de position a suscité des critiques, certains l’accusant de limiter la liberté d’expression ou de manquer d’ouverture au dialogue.
Cohen a souvent pris position contre la diffusion de théories du complot, en particulier dans le contexte de l’information autour de la santé ou des questions politiques. S’il est salué par certains pour cette attitude, d’autres lui reprochent un manque d’ouverture au débat sur ces sujets. Cette position a divisé son audience, entre ceux qui valorisent son esprit critique et ceux qui y voient une forme de censure.
Certains reprochent à Patrick Cohen de défendre des positions qu’ils jugent « politiquement correctes » ou alignées sur les opinions majoritaires dans les médias traditionnels. Cela concerne notamment ses prises de position sur des questions de société, où certains estiment qu’il adopte une posture de censeur et évite d’aborder certains sujets sous des angles alternatifs.