On pratiquait jadis la science des définitions exactes. Ainsi de cellee-ci, bien connuue autrefois : « Veritas est adaequatio rei et intellectus (La vérité est l’adéquation de la réalité et de l’intelligence). Si on savait encore cela, on évaluerait à bien peu la supposée « intelligence » d’Emmanuel Macron….
Par Radu Portocala.
« Cette Communauté n’a jamais eu aucune utilité à part celle de fournir des prétextes pour déblatérer stérilement. »
Emmanuel Macron s’est adressé au Sommet de la Communauté politique européenne – un « machin » qui s’étend jusqu’au Caucase et qui, peut-être, englobera demain la moitié du monde, rappelant le fait banal que plus ces organismes sont grands, moins ils sont efficaces. D’ailleurs, cette Communauté n’a jamais eu aucune utilité à part celle de fournir des prétextes pour déblatérer stérilement.
Je laisse de côté la longueur du discours et l’inutile répétition de nombre d’affirmations. Je laisse de côté la manie d’Emmanuel Macron d’appeler ses homologues par leur prénom et de les tutoyer – ce qui rappelle fâcheusement le protocole auquel se soumettaient les discussions entre les dirigeants des partis communistes d’inspiration soviétique. Je laisse de côté la pléthore de « je » (27 fois) et de « moi » (11 fois). Je laisse, enfin, de côté les contorsions syntactiques qui glissent parfois vers le charabia.
Je retiens, en revanche, ce passage : « La paix, Volodymyr vient de le dire, c’est aider l’Ukraine à résister face à la guerre d’agression russe. Il peut y avoir des différences de sensibilité autour de cette table. Mais moi, j’ai une conviction profonde, notre intérêt est le même. Notre intérêt, c’est que la Russie ne gagne pas cette guerre, et, quel que soit, encore une fois, ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. »
Ainsi, il faut continuer – selon le principe orwellien « la paix, c’est la guerre » – d’aider l’Ukraine, même si les États-Unis de Donald Trump arrêtent de se ruiner dans cette affaire. Il faut que l’Europe se ruine à leur place. Il faut, par tous les moyens, titiller la Russie.
Il est de notre intérêt, proclame le président-géostratège, que la Russie ne gagne pas une guerre qu’elle a déjà pratiquement gagnée. Mais ne sait-il vraiment pas ce qu’il se passe sur le front ? Ne voit-il pas qu’il est de l’intérêt de la Russie que l’Europe s’épuise stupidement en alimentant un combat perdu ?
Enfin, ce grammaticalement incorrect et politiquement inacceptable « quel que soit (!) ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. » C’est ma volonté, dit-il en fait, d’enfreindre la Russie, et l’opinion des peuples importe peu. Dans la bouche d’un homme qui répète à satiété le mot « démocratie », c’est là un propos de dictateur, résumé d’une brève carrière politique faite de caprices autoritaires. ■ RADU PORTOCALA
Ce billet – comme toujours si bien écrit ! – est paru le 8 novembre sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
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Sur la photo; Olav Scholz est déboulonné, Zjelinski est le prochain, et ensuite , très vite nous l’espérons, ce sera le tour de Macron
Comme un dictateur ( qu’il est) , il se précipite dans une fuite en avant, (Il veut la guerre pour la paix: idiotie), il ne veut voir que son imaginaire, chez lui le peuple n’existe pas. Il restera le temps que les Français comprennent le mensonge.
Comment peux t-on garder un président et sa clique qui ne souhaite que la guerre, qui préfère les islamistes aux Hébreux , qui dissous la France notre pays et non son pays dans le monde des LGBT et le réduit au commerce de la revente des produits fabriqués ailleurs, qui détruit notre nucléaire électrique .
Souhaitons que les Français, avant les peuple des pays Européens, retrouvent le vrai sens de la vérité et imposent la liberté. Que les Français deviennent responsables sérieux et se redonnent un Roi, avant l’explosion politique des mondes actuels. Les images Espagnole devrait nous rassurer.