Un moment de rencontre d’Action française à Marseille.
« De l’exécution du roi à la décomposition de la nation : la boucle historique du droit révolutionnaire »
C’est une conférence brillante et très substantielle qui a été donnée, lors de cette rencontre, par Jean-Luc Coronel de Boissezon devant une assistance bien plus nombreuse que prévu. Celle-ci était composée de nombreux jeunes, mais aussi d’« anciens », certains venus d’Aix, Toulon, Avignon, et même quelques-uns de plus loin encore. Le lieu de la rencontre s’est ainsi rapidement avéré exigu.
Jean-Luc Coronel de Boissezon est agrégé d’histoire du droit. Il a été professeur à l’Université de Montpellier à partir de 2010.
En mars 2018, il lui a été reproché d’avoir participé à l’évacuation « musclée » d’activistes d’extrême-gauche qui occupaient la faculté de droit de Montpellier. À la suite de diverses procédures judiciaires et disciplinaires largement suivies et commentées dans les médias, il a été révoqué de la fonction publique avec privation de son traitement. Le Conseil d’État a confirmé sa révocation définitive en septembre 2024.
Après son départ de l’Université de Montpellier, Jean-Luc Coronel de Boissezon a rejoint l’Institut des Sciences Sociales, Économiques et Politiques (ISSEP) de Lyon, où il enseigne l’histoire de la pensée économique.
La réunion a été présidée par Antoine de Crémiers, président de la Fédération Royaliste Provençale.
Nous ne donnerons pas ici la substance de l’exposé de Jean-Luc Coronel de Boissezon : nous espérons pouvoir en publier une version écrite prochainement. L’orateur s’est plu à faire remarquer combien sa conférence faisait écho à l’homélie donnée peu avant au Sacré-Cœur, une analyse critique très forte des fondements de la modernité issue de la Révolution, destructeurs de la nation, de la société et, finalement, de la personne humaine.
Un apéritif dînatoire très animé a agréablement clôturé la soirée. ■
Photos…