« Pour nous, fidèles au Roi et à la France millénaire, la patrie demeure une amitié. »
Le député de La France insoumise Antoine Léaument, élu dans l’Essonne, a écrit, le 31 janvier dernier, au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pour dénoncer la marche aux flambeaux, organisée à Paris, comme chaque année autour du 21 janvier, par le Souvenir Louis XVI, entre l’église Saint-Augustin et la Chapelle expiatoire, en mémoire du roi Louis XVI assassiné par la Convention après une parodie de procès.
Cette année, c’est le 18 janvier que des centaines de Parisiens, dont naturellement un grand nombre de militants de l’Action française, ont tenu à rendre hommage au roi-martyr. Malheureusement, alors que ce défilé de la mémoire pourrait être un moment d’union nationale autour d’une figure sacrée de notre histoire, les héritiers de Robespierre, désireux comme toujours d’attiser les haines, montrent qu’ils n’ont rien appris ni rien oublié. Car c’est à un exercice de basse police politique que s’est livré ce Fouquier-Tinville au petit pied, qui n’en est pas à sa première atteinte à la mémoire de « Louis Capet », en « rappelant » au ministre de l’Intérieur l’article du Code pénal et celui de la loi du 29 juillet 1881 auxquels auraient contrevenu les « marcheurs » du 18 janvier, en criant « Vive le roi ». Et de réclamer peines de prison et amendes pour le simple fait d’avoir montré sa fidélité au Roi et à la Monarchie.
L’extrême gauche a, une nouvelle fois, montré son vrai visage : celui de l’intolérance, de la division haineuse, de la délation et du profond mépris de la liberté d’expression et de la liberté politique. Ses représentants à l’Assemblée sont minoritaires, certes. Mais ils l’étaient également sous la Révolution, ce qui ne les a pas empêchés, en raison de la mollesse de leurs opposants, de prendre le pouvoir, d’imposer leur dictature sanglante et de massacrer des centaines de milliers de Français. Nous ne saurions donc être trop vigilants. Qu’ils sachent qu’ils trouveront toujours face à eux l’Action française pour combattre leurs discours de division nationale et leurs idéaux de guerre civile. Pour nous, fidèles au Roi et à la France millénaire, la patrie demeure une amitié. ■
Communiqué.
4 février 2025
Je ne me souviens plus de l’année mais c’êtait sous le rêgime Mitterand et la procession souvenir s’est trouvée devant une porte bloquée alors qu’elle venait mettre une gerbe de fleurs à La Chapelle expiatoire. Nous étions un petit groupe pacifique et sans aucune mauvaise intention mais notre étiquette « royaliste » suffisait à nous marginaliser le jour anniversaire du supplice de Louis XVI et ce geste a été qualifié d’ anti républicain plutôt qu’hommage souvenir historique à un roi martyr.
Nous souffrons toujours des vieux restes de cette révolution meurtrière et plus que jamais actuellement les sans- culottes et les tricotteuses impactent la résilience.
Deux cent trente deux ans depuis la mort de Louis XVI , vous voyez que le mensonge dure toujours. Il conditionne l’esprit des Français qui sont persuadés que le système actuel leur scié . Aveugle ils ne voient ou ne veulent pas voir , les dépenses astronomiques distribuées dans le monde , prélevées sur nos salaires. Le français républicain est si riche qu’il nourrit encore et toujours le FLN d’Algérie et même la Chine! Au pays des aveugles le borgne est Roi. Mais le roi n’est pas là, parce que les loups l’ont décidés et que les brebis baissent la tête.
Vous avez certes raison. Toutefois, j’entends de plus en plus relever que la France n’est pas née en 1789, qu’elle n’a pas été toujours une république ; j’entends de plus en plus moquer les valeurs de la république ; de plus en plus le mot républicain, associé à n’importe quoi est l’objet de critique et de moqueries diverses. De plus en plus la France et la république sont dissociées … Si politiquement la situation reste parfaitement bloquée, sur le plan culturel, le progrès fait rage. Il n’a pas encore détrôné l’hégémonie de la gauche dans beaucoup de milieux essentiels, mais le discours officiel fait de moins en moins recette. Mettons nos pendules à l’heure.