Radu Portocala : Chronique de la situation Roumaine où il y a maintenant le risque de très grands troubles…

Le Bureau électoral central de Roumanie a rejeté le dossier de candidature à l’élection présidentielle de Călin Georgescu. Il y a quelques minutes, la Cour constitutionnelle a rejeté sa contestation. Il ne peut, donc, pas être candidat.

Je l’ai dit et le redis : je n’aime pas le personnage et il ne m’inspire aucune confiance. Je pense que l’affaire aurait pu être réglée autrement. Au moment où, en septembre dernier, il a déposé pour la première fois sa candidature, on aurait pu faire une enquête sur lui et ne pas l’accepter. Cela n’aurait fait que très peu de bruit.

Mais à l’époque, Bruxelles ne savait rien sur lui et le pouvoir roumain s’est fié à un sondage stupide. Ce n’est qu’après le premier tour, qu’il a gagné, que Bruxelles et l’équipe de Biden ont décidé qu’il fallait arrêter tout cela. Mais, puisque ce sont des imbéciles, ils n’ont pas envisagé les conséquences de cette décision. Et les pouvoir roumain, tout aussi imbécile, n’y a pas pensé non plus. Il y a maintenant le risque de très grands troubles. Qui seront justifiés.

Car ne pas aimer Georgescu est une chose, mais cracher sur la volonté exprimée par le peuple en est une autre – et celle-ci entraîne habituellement des conséquences fâcheuses.

La conclusion est simple : les grands amis de la Roumanie, c’est-à-dire les progressistes américains et bruxellois, l’ont poussée à abolir la démocratie, à instaurer quelque chose qui ressemble à une dictature.

Notons que le principal argument de ceux qui sont restés dans la course électorale est l’adoration de l’Union européenne et de ses fameuses « valeurs ».

Il est agréable de savoir qu’Emmanuel Macron n’est pas étranger à cette misère. Une de plus…   ■  RADU PORTOCALA