Nous ne poussons pas les hauts-cris au moindre attentat, à la moindre prise d’otages, à la moindre violence. Il y a pour cela les chaînes d’information en continu qui informent et surtout hystérisent, sidèrent, formatent le malheureux peuple français en voie de libanisation.
La même, à terme plus ou moins long, que celle qu’Emmanuel Macron est allé saluer hier à Beyrouth avec lyrisme, panache et émotion mais, sans aucun doute avec une forte dose d’irréalisme et d’illusion quand on songe à l’état de la France.
Le Figaro de ce matin s’alarme à juste titre de cette violence ordinaire, ce vent séparatiste qui s’y lève comme celui qui annonce l’orage. Orage d’ailleurs prévisible, et même pour certains orage désiré. Car il est clair que séparatisme, violence, et, à terme, irréversible déclin, sont le lot tout à fait ordinaire des sociétés multiculturelles et multiethniques – qui n’était pas, au long de son histoire, le lot de la France, mais est en train de le devenir.
Mieux qu’une race, la France selon Bainville était, une nation, mais de peuplement, culture et civilisation largement homogènes et stables, ce qui n’est plus le cas.
Elle ne sera toujours pas une race, mais restera-t-elle une nation ? Serons-nous capables de vouloir, de définir et d’appliquer, en dépit des conditionnements contraires, une politique nouvelle de l’immigration ?
Si c’est non, sachons au moins que nous aurons à faire face à une montée de la violence ordinaire de plus en plus dangereuse et lourde à gérer. Tant qu’on pourra la gérer, d’ailleurs…
Nos ancêtres ont eu besoin de César pour repousser les invasions germaniques. Par la suite se sont les rois qui ont construit la nation Française. La république n’a su faire que des guerres, qui ont fini par les deux mondiales; la première a fait les honneurs des généraux de la république et les millions de morts dans le peuple de France, la seconde aurait pu être évitée si nous avions eu des élus intelligents , comme ce n’a pas été le cas, les Nazis ont occupé la France. Depuis l’esprit national n’est plus de mise, l’argent et le mondialisme échangiste, le bonheur quoi, ont détrôné le patriotisme local.
De ce constat que tout le monde sait faire, il en résulte un retrait des esprits , un silence des agneaux. Mais qui peut dire ce qui va suivre…. Vas t-on accepter d’être asservi par une minorité de casseurs , de brailleurs , de tueurs ?
C’est oublier qu’en mai juin 1940, le peuple de France, par ses soldats n’a pas perdu la guerre, c’est la république qui a mis pied à terre, avec ces ministres et son état major. Il est difficile de prédire l’avenir, car ce grand peuple n’a pas dit son dernier mot et c’est lui et lui seul qui peut écrire le futur de la nation Française. Nous sommes a un tournant historique de notre grande histoire collective, elle s’écrit en ce moment avec une encre plus noire qu’a l’habitude.