Le Syndicat de la Magistrature a exigé du Ministre de la Justice qu’elle prenne des sanctions contre Eric Zemmour. Celui-ci a, en effet, commis un crime impardonnable, dans sa chronique du 27 janvier dernier : il a dit la vérité.
En disant ce qu’il pensait, et que nous pensons tous. Il n’est d’ailleurs pas anodin que le journaliste de RTL l’ait remercié, à la fin de sa chronique, justement « pour avoir dit ce qu’il pensait… ».
Tous ceux qui son attachés à la liberté de pensée, au refus des diktats permanents du politiquement correct doivent, d’une façon ou d’une autre, soutenir Zemmour. Car, ne nous y trompons pas, l’offensive est lancée, du côté des adversaires de la liberté de pensée: il est clair qu’ils veulent la peau de Zemmour…
Voici la chronique heureusement scandaleuse du 27 janvier, pour laquelle, d’après l’USM ce jeune homme (qui) a dit la Vérité, (il) doit être exécuté !... (air connu): Zemmour y dénonce – avec raison – les juges qui ont libéré les clandestins débarqués sur une plage corse…
http://www.dailymotion.com/video/xbztaf_rtl-fr-eric-zemmour-les-passeurs-pe_news
Le Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, a répondu en donnant, semble-t-il, raison au Syndicat; et en critiquant la liberté de ton du chroniqueur ! Elle affirme même avoir parlé au directeur de la rédaction de RTL…
Voici la – mauvaise – copie de cette non moins mauvaise lettre :
Les magistrats ne sont pas et ne doivent pas être à l’abri de critiques et de mises en causes personnelles et/ou professionnelles. La liberté de pensée et d’expression est plus sacrée que la petite personne de magistrats qui, tous, de nos jours, sont nommés au lieu d’être élus, soumis au lieu d’être indépendants, serviteurs des lois plus que de la JUSTICE, laquelle ne règne plus en France, imbus de leur personne au mépris des Valeurs fondamentales. Bref, les magistrats incarnent de nos jours jusqu’à la caricature l’abus d’autorité, au point de sombrer dans l’autoritarisme jusqu’à exiger que quelqu’un qui dénonce un fait qui le choque, quand bien même ce ne serait que la seule raison, même à tort selon certains, soit persécuté, poursuivi comme un criminel et condamné abusivement pour leurs seules satisfactions.
Tout cela est bien triste et démontre une fois de plus la dictature actuelle.
LMDM
Par son dévouement à la non pensée dominante qu’il ne faut pas choquer, le garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie décourage tout commentaire ! ; Ce que dit Eric Zemmour, c’est l’expression du bon sens en vue du bien commun, c’est la réaction normale et pensée que nous pourrions tous avoir. Il libère la parole enchaînée aux normes actuelles. Pour combien de temps encore ?
Libérer des maffieux au nom d’arguties juridiques, c’est de la complicité objective avec eux. En Italie les libérations de type étaient entachées de corruption ou d’avoir cédé à des chantages, et les magistrats complaisants avec la maffia soumis à une enquête, en France, ils sont encouragés par notre Ministre, signe de corruption idéologique !
. Quant aux clandestins tous relâchés, c’est une prime à la désobéissance de nos lois, c’est déclarer le territoire français, zone ouverte d’invasion. Si c’est que pense notre ministre qu’elle le dise franchement
Dernier point : les magistrats ne sont pas à l’abri des critiques dans leur fonction ; On l’a vu dan l’affaire d’Outreau où ils ont servilement suivi l’opinion publique, chauffée à blanc contre la pédophilie, parce que c’était le dernier tabou, sans s’interroger une seconde sur les invraisemblances des accusations manipulées, qui ont conduit aux suicides des parents. ; . on les voit aujourd’hui craindre le pouvoir médiatique et le servir. Ou être sous contrôle idéologique du nihilisme ambiant ;
Notre ministre au lieu de s’interroger, comme ce serait son rôle, sur les dysfonctionnements de son ministère préfère dénoncer ce courageux journaliste à sa radio ; C’est dans l’ordre des choses, elle n’est pas là au service d’une vraie justice, elle est là pour appliquer le politiquement correct et la dénaturer, même chose pour l’enseignement. . ;.
Comme disait Jorge Valls, libéré des geôles cubaines : « Dans les pays communistes il y a des choses qu’on n’a pas le droit de dire, dans les pays capitalistes, on peut dire les choses, mais on n’a pas le droit de les penser. » C’est ce qui arrive à Zemmour, il dit les choses, mais la non pensée incarnée par notre Ministre le lui reproche- à ce point de vue il est égal qu’elle soit de l’UMP ou socialiste- c’est strictement la même non pensée-. et on le traque.
On songe à Léon Daudet quand il évoquait « la politique du chien crevé au fil de l’eau » », c’est exactement la politique de notre Ministre, qui illustre aussi Molière à sa façon : . Il ne s’agit plus de « mourir selon les règles », mais de rendre des jugements qui bafouent la vraie justice…selon les règles !