Récemment, nous avons brièvement exposé pourquoi nous étions opposés aux projets de construction de grande mosquée (à Marseille (et ailleurs…) et nous en profitions pour dénoncer l’horreur de l’école coranique, qui ne porte ce beau nom d’école que par une époustouflante et hideuse antiphrase (1)…
Peu de temps après cette note (que nous remettons ici en PDF: Question sondage du Figaro.pdf) et bien que les deux sujets ne soient pas exactement de la même nature, l’actualité est venue mettre sur la sellette une autre pratique qui relève de l’horreur, puisqu’elle institutionnalise la souffrance animale, et que nous rejetons en tant que telle: le hallal.
Il s’agit là aussi de moeurs, pratiques et coutumes que l’on prétendrait imposer chez nous aujourd’hui, alors qu’elles n’ont jamais été nôtres, et qu’elles contredisent même radicalement nos ancestrales façons de faire et de voir les choses….
A la fin décembre, Brigitte Bardot a écrit une lettre au directeur de la chaîne Quick pour protester contre le fait que certains magasins de cette chaîne s’étaient mis au hallal; et elle rappelait combien cette pratique était atroce pour l’animal, qu’elle plonge dans une longue et douloureuse agonie….: Quick.pdf
« …l’abattage rituel (hallal et casher) est une horreur pour les animaux égorgés en toute conscience et dans la souffrance. Un récent rapport d’expertise de l’INRA démontre que lors d’un abattage rituel, la perte de conscience des bovins, après leur saignée, peut aller jusqu’à… 14 minutes ! Cette durée excessive durant laquelle l’animal, égorgé, reste conscient et sensible à la douleur s’explique aussi parce que la saignée épargne la moelle épinière, les artères et les veines vertébrales restent intactes et continuent d’irriguer le cerveau !
Monsieur le Directeur, nous n’avons pas le droit moral d’accepter de plonger dans la souffrance un animal alors qu’il pourrait être insensibilisé et je vous demande de ne pas associer l’image de votre entreprise à cette ignominie.
Pour la Fédération des vétérinaires d’Europe, « l’abattage des animaux sans étourdissement préalable est inacceptable en toutes circonstances », c’est aussi l’avis des Français qui sont 72% à désapprouver l’abattage sans étourdissement préalable…Quick ne doit pas être complice de cette barbarie et je vous supplie de réagir. »
Puis, le 17 février, la même Brigitte Bardot a écrit au Chef de l’Etat: quick-sarkozy.pdf
Que le hallal et l’école coraniqueexistent en terres d’Islam, nous n’y pouvons rien, et cela ne nous concerne pas, puisque nous n’avons évidemment pas juridiction sur ces terres. La seule chose que nous pouvons faire est de porter un jugement négatif sur ces pratiques, mais cela ne peut pas aller plus loin. Par contre, ici c’est chez nous. … et nous n’avons jamais été une terre d’Islam, et ces pratiques n’ont jamais été les nôtres: elles nous sont au contraire toujours restées étrangères. Et nous entendons bien que les choses continuent ainsi.
Non parce que nous nous penserions supérieurs, ou parce que nous nourririons du mépris pour qui que ce soit. Mais parce que nous sommes dans un continent donné, avec un Héritage donné, et que cela nous convient parfaitement, et que nous n’avons nul désir d’en changer. Et encore moins qu’on nous le change de l’extérieur, et de force, et sans nous demander notre avis.
Nous disions donc -hier- que nous n’avions pas inventé les Universités pour sombrer dans la prétendue « école » coranique. Nous disons -aujourd’hui-, étant en cela logiques et cohérents, que nous n’avons pas non plus -avec François d’Assise- chanté la Création -cette « visibilté de Dieu » selon le mot superbe de Chateaubriand (2)- pour sombrer dans la pratique de la souffrance animale (3).
Les gens qui quittent les terres musulmanes pour venir chez nous doivent être logiques et cohérents S’ils quittent en masse leurs terres islamiques, c’est bien qu’il doit y avoir quelques « problèmes » (on admirera l’euphémisme…) là-bas; et qu’on est mieux ici. Voit-on des millions d’Européens quitter Allemagne, Suède, Irlande, Espagne ou France pour se ruer vers la Syrie, la Lybie, le Soudan ou l’Afghanistan ? On priera donc ces personnes d’être un tant soit peu cohérentes, et de ne pas emporter avec elles les pratiques et coutumes des pays qu’elles fuient, parce qu’elles n’y sont pas bien. Dans le but de les implanter ici. Pour y refaire -et en refaire- un autre enfer que celui qu’elles ont quitté…..
Retour aux premiers mots de cette note: le Halall (ou l' »école » coranique) ? Non, merci !
(1): Voir le note « Question/sondage du Figaro: Êtes-vous pour l’édification d’une grande mosquée à Marseille ? » dans la Catégorie « Immigration: Identité ou Désintégration nationale ?… »
(2): A propos de Création, voici l’intégralité des 23 lignes que consacre le Catéchisme de l’Eglise Catholique à ce sujet, sous le titre « Le respect de l’intégrité de la Création ». Elles se trouvent dans les pages 490/491, et forment les quatre paragraphes 2415, 2416, 2417 et 2418.
2415: Le septième commandement demande le respect de l’intégrité de la Création. Les animaux, comme les plantes et les êtres inanimés, sont naturellemnt destinés au bien commun de l’humanité passée, présente et future. L’usage des ressources minérales, végétales et animales de l’univers, ne peut être détaché du respect des exigences morales. La domination accordée par le Créateur à l’homme sur les êtres inanimés et les autres vivants n’est pas absolue; elle est mesurée par le souci de la qualité de la vie du prochain, y compris des générations à venir; elle exige un respect religieux de l’intégrité de la création.
2416: Les animaux sont des créatures de Dieu. Celui-ci les entoure de sa sollicitude providentielle. Par leur simple existence, ils le bénissent et lui rendent gloire. Aussi les hommes leur doivent-ils bienveillance. On se rappellera avec quelle delicatesse les saints, comme S. François d’Assise ou S. Philippe Neri, traitaient les animaux.
2417: Dieu a confié les animaux à la gérance de celui qu’il a créé à son image. Il est donc légitime de se servir des animaux pour la nourriture et la confection des vêtements. On peut les domestiquer pour qu’ils assistent l’homme dans ses travaux et dans ses loisirs. Si elles restent dans des limites raisonnables, les expérimentations médicales et scientifiques sur les animaux sont des pratiques moralement recevables, puisqu’elles contribuent à sauver ou à épargner des vies humaines.
2418: Il est contraire à la dignité humaine de faire souffrir inutilement les animaux et de gaspiller leurs vies. Il est également indigne de dépenser pour eux des sommes qui devraient en priorité soulager la misère des hommes. On peut aimer les animaux; on ne saurait détourner vers eux l’affection due aux seules personnes.
(3) : L’article 521-1 du Code Pénal déclare passibles de 2 ans de prison et de 30.000 euros d’amende le fait d’exercer sur un animal des sévices le faisant souffrir. Pourquoi avoir donc rédigé aussi curieusement le décret n° 2003-768 du 1 août 2003, relatif à la protection des animaux au moment de leur abattage ou de leur mise à mort, qui autorise néanmoins cette barbarie : « L’étourdissement des animaux est obligatoire avant l’abattage ou la mise à mort, à l’exception des cas suivants : 1° Abattage rituel … » En somme on interdit une pratique, mais en la permettant ! Joli !…..
Les arguments fondés sur la tradition, les moeurs, les goûts et les dégoûts qui font partie de notre identité historique me semblent recevables.
Pour ce qui est du reste, les amateurs d’huitres (mangées vivantes) et les passionnés de tauromachie n’ont qu’a bien se tenir.
Les nègres d’Albert Schweitzer considéraient les blancs de la Grande Guerre comme bien cruels puisqu’ils s’entretuaient par millions sans même que ce soit pour se manger …
Peut-être faudrait-il rajouter, pour ne pas voir qu’un seul côté des choses, que le « sacrifice sanglant » fait partie de nos lointaines racines sémitiques et gréco-romaines. Il suffit de se reporter au livre de la Genèse, tout aussi bien qu’au premier chant de l’Iliade, pour en retrouver de nombreux échos, détaillés et concrets. (Cf. Les hécatombes et divers holocaustes grecs).
Robert Aron, qui faisait partie de ces intellectuels juifs ouverts aux mystères du christianisme, comme bien d’autres, éminents, au siècle dernier, expliquait que lors de ses montées annuelles à Jérusalem, Jésus avait été déconcerté par le sang; qu’à Nazareth, en effet, dans la synagogue où l’on se réunissait chaque sabbat, Jésus avait été formé à la lecture de la Loi, des Psaumes et des Prophètes mais que c’était une religion de docteurs et de rabbins, sans prêtres, sans sacrificateurs, sans sacrifices; qu’au contraire, lorsque Jésus montait chaque année à Jérusalem, « l’adolescent mystique et pur » était scandalisé par les hurlements des bêtes égorgées dans le Temple; qu’Il devait sentir de l’horreur pour « ce sang versé par les bouchers sacrés. »
Les peuples européens qui ont inventé le bûcher qui a brûlé Jeanne d’Arc, l’écartèlement par lequel périt Ravaillac, la guillotine, le génocide vendéen, les hécatombes (au sens moderne) de la Grande Guerre, les goulags et les camps de la mort, ne doivent pas faire l’impasse sur les horreurs qui les concernent, dont, naturellement, ils sont beaucoup moins conscients que de celles des autres … (Cf. la paille et la poutre).
Les Juifs d’aujourd’hui, eux-mêmes, sont généralement scandalisés que l’on appelle « holocauste » ce qu’ils nomment shoah parce qu’ils restent fidèles, en quelque manière, à la tradition hébraïque des sacrifices sanglants et qu’holocauste conserve, pour eux, un sens positif …
Cela dit, qui tempère, un peu, notre orgueil et notre pharisianisme naturels, pour en revenir à un sujet plus trivial, je ne suis pas plus que ça fanatique du Hallal et je ne souhaite pas plus que la plupart des Français qu’il envahisse, comme, d’ailleurs, bien d’autres choses qui nous sont étrangères (comme les MacDo, bien plus répandus) nos villes et campagnes …