Elle est belle cette phrase de Lorant Deutsch; et profonde, aussi, et elle va loin: elle est intelligente et politique, au bon sens du terme….
Son ouvrage Métronome a déjà atteint les 250.000 exemplaires, et continue à se vendre au rythme de 13.000 exemplaires par semaine (1). Il y raconte, justement, l’Histoire (la grande, la vraie, la seule…) d’une façon tout à fait inattendue, jamais ennuyeuse, en multipliant anecdotes et souvenirs liés aux stations de Métro, qu’il parcourt au gré d’un vagabondage permanent, aux résultats forcément et joyeusement… inattendus.
Un Métronome illustré paraîtra, annonce-t-on, à l’automne. Et Lorant Deutsch ira parler de l’histoire de sa chère ville de Paris -donc de la France…- dans les Écoles primaires et les Collèges, à la demande du Rectorat de Paris. Si les Rectorats ne prenaient que des décisions comme celle-ci !…..
Deux autres (bonnes) nouvelles, dans le même article, et qui font saliver: une version « Routes, fleuves et grandes villes de province » est prévue pour 2011: comme quoi, on peut rendre service à son pays -car c’est bien ce que fait Lorant Deutsch…- de mille et une façons.
Et, surtout, l’annonce que Lorant Deutsch va faire « son propre film sur les Chouans ». Là, vraiment, ça promet !….
(1) : « C’est moins que Marc Lévy, mais plus que Jacques Chirac », nous assure Anne-Charlotte de Langhe, dans Le Figaro Culture des 30/31 janvier)
Envisager l’identité à partir de la notion de continuité conduit à en percevoir rapidement les limites.
L’identité n’est pas ce qui ne change jamais, mais au contraire ce qui nous permet de toujours changer sans jamais cesser d’être nous-mêmes.
Il n’y a donc pas d’identité sans transformation, l’important étant de ne pas poser ces deux termes comme contradictoires.
C’est pourquoi il faut proclamer, qu’on ne peut pas respecter
l’identité des autres si l’on n’assume pas la sienne et qu’on ne peut pas assumer la sienne si l’on ne respecte pas celle des autres.