Le mercredi 12 mai a été présenté le rapport de la Cour des Comptes (200 pages, tout de même…) sur le Système scolaire français. Le diagnostic est sans appel: c’est celui d’un « dysfonctionnement généralisé, de la maternelle à la fin du lycée ».
Intitulé L’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves, le rapport repose sur deux ans d’auditions des meilleurs spécialistes de notre système éducatif et une enquête de terrain dans 60 établissements de six académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier, Paris et Versailles), ainsi qu’en Écosse, Espagne et Suisse, nous dit Le Monde, dans son édition du 12 mai (article de Marc Dupuis).
Rappelons que le Ministère de la des-Éducation nationale est, malgré tout, le premier de l’Etat, chose qui apparaît notoirement scandaleuse lorsque le rapport de la Cour des Comptes affirme que la politique de l’éducation nationale « aggrave les inégalités et produit trop souvent de l’échec ».
Un échec à aller chercher, au moins en partie, dit la Cour, dans le fait que « l’école secondaire est encore gérée sur la base de décrets datant de 1950, quand on avait 5 % de bacheliers ! »…..
Encore la Cour des Comptes ne s’en tient elle qu’à la gabégie. Elle ne dit rien de l’idéologie, qui pourrit tout dans le Ministère, du sommet à la base, et réciproquement…..
A lire impérativement: l’école des illusionnistes d’Elisabeth Nuyts. Grâce à son analyse et ses travaux on peut comprendre les intentions de l’éducation nationale qui persiste à utiliser des méthodes inadéquates .