Alain Finkielkraut a finement saisi que l’anti-racisme serait le marxisme du 21° siècle, et qu’au nom de l’anti-racisme on exclurait et on excommunierait demain comme on l’a fait hier au nom du marxisme: mort aujourd’hui et sa magie n’opérant plus, ses adeptes orphelins nous ont donc concocté son remplaçant, au nom duquel ils espèrent pouvoir continuer, comme hier, à faire taire le monde entier!: du « sens de l’Histoire » à l’anti-racisme…!
Il nous faut donc sans relâche dénoncer la supercherie, démonter la machination, expliquer la mystification. Et offrir à monsieur Mondondo -qui en parle à tort et à travers- un rapide rappel historique. Le sentiment raciste, en soi, a bien sûr, toujours existé, sur tous les continents, à toutes les époques et chez tous les peuples (la bêtise, et non le bon sens, étant, n’en déplaise à ce cher Descartes, la chose du monde la mieux partagée…).
Mais, dans son acception moderne, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, la vérité historique oblige à dire qu’il fut popularisé en France par la révolution naissante et par la république, pour abattre la Royauté: « on » excita la populace contre « l’autrichienne », que l’on finit par assassiner « parce-que « elle était étrangère, autrichienne. N’est-ce pas la définition même du racisme: haïr « parce que » étrangère, assassiner « parce que » autrichienne !
Apprentis sorciers inconscients et dangereux, les révolutionnaires de 1789/1793, se trouvent ainsi être à l’un des points de départ, à l’une des origines lointaines de la funeste expansion de ce fléau, cadeau empoisonné qu’ont fait les révolutionnaires au monde moderne, tare congénitale et indélébile de leur système totalitaire, bien compris, bien reçu et fidèlement relayé et développé encore et ensuite par leurs enfants légitimes, Hitler et Staline…
Que monsieur Mondondo et tous ceux qui parlent du racisme à tort et à travers se souviennent de cette phrase, raciste s’il en est, de « la Marseillaise »: « …qu’un sang impur abreuve nos sillons ! »: pensée et parole inadmissible, dans cette sorte d’apologie hystérique qu’elle semble faire de la guerre et de la mort, conçues -dirait-on- comme une sorte d’ivresse libératrice et bienfaisante, presque joyeuse, voire bénéfique, ce qui est le comble de l’horreur alors même qu’il s’agit de mort (ne serait-ce pas, même, un petit peu -poussons le raisonnement jusqu’à la métaphysique- « diabolique » ?).
Inadmissible, cette pensée et cette parole sont aussi débiles et consternantes: le sang est le sang, il n’est ni pur ni impur; il peut être contaminé, mais croire qu’il y a des porteurs de « sang impur » c’est être soi-même ou très, très ignorant (jusqu’à l’imbécillité…), ou très, très… raciste ! Monsieur Mondondo (au lieu de voir le mal où il n’est pas) y a-t-il songé ?
Que monsieur Mondondo se souvienne aussi de cette phrase de Jules Ferry, grand-maître de l’enseignement (?) sous la III° république: « Il est du devoir des races supérieures d’éduquer les races inférieures »… Une telle énormité se passe évidemment de commentaires, et c’est à la République de l’assumer !
On renverra donc cet étudiant à ces chères études (il a encore énormément de choses à apprendre…); et avec lui on renverra tous ceux qui ont fait de l’anti-racisme un juteux fonds de commerce à la révolution de 89/93. Elle qui est à l’une des origines lointaines de l’extension du mal qu’ils prétendent combattre alors que leurs grands ancêtres lui ont ouvertes toutes grandes les portes…..
quel etait l´interet de ce texte?