Pour donner envie à celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, ou acheté… ou qui se demandent si cela vaut le coup…
Pour nous, c’est sûr, il vaut le coup d’être acheté et lu, car c’est un bon livre…
Quelques mises en bouche ?…..
237 pages, 19,50 euros
Qu’avez-vous retenu de tous ces voyages ?
D’abord une chose que l’on oublie souvent de dire mais que l’on redécouvre quand on prend le temps de parcourir nos régions : c’est que la France est une réalité physique. C’est une réalité historique, certes, qui doit son existence à l’action conjuguée des rois capétiens et du peuple, mais c’est d’abord une réalité physique.
Figurez-vous que j’ai commencé ce cycle de voyages à Saint-Emilion, où j’ai rencontré les producteurs de vin de la Jurade, un vin que Louis XIV, déjà, comparait au « nectar des dieux ». Ce n’était pas tout à fait un hasard : j’ai toujours trouvé que la vigne offrait à la France certains de ses plus beaux paysages. Qui ne connaît pas ces merveilleuses routes d’Alsace, de Bourgogne ou de Champagne qui serpentent langoureusement entre les côteaux vallonés ? Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny, Vosne-Romanée, Pouilly-Fuissé, Sancerre, Pauillac, Margaux, Sauterne, Châteauneuf-du-Pape…, ne trouvez-vous pas que tous ces noms sonnent à l’oreille comme un quatrain de Ronsard ? Nos grands vins font autant pour la renommée de la France dans le monde que ses monuments historiques ou ses réussites industrielles. Savez-vous que nos exportations de vin ont représenté l’équivalent de cent vingt-neuf Airbus en 2007 ? On ne dira jamais assez combien les viticulteurs – mais aussi les agriculteurs – concourent à l’harmonie des paysages français. J’ai vécu plusieurs années à la campagne, je suis un homme de la terre et j’aime qu’elle soit travaillée comme elle l’a toujours été. Je ne me résigne pas aux friches agricoles, ni à la désertification de nos campagnes.
La France est un pays magnifique. Quand j’étais élève, je rêvais devant ces cartes colorées où se lit le cours de nos grands fleuves, de leurs source jusqu’à leur estuaire. Il n’est pas sot d’apprendre que la Loire prend sa source au mont Gerbier-de-Jonc : cela nourrit l’imaginaire des enfants et reste dans les mémoires comme un point de repère commun à toutes les générations. Je crois que la géographie française conduit naturellement à l’amour du pays…. » ( Chapitre 4, France).
travaillée comme elle l’a toujours été. Je ne me résigne pas aux friches agricoles, ni à la désertification de nos campagnes.
effectivement, on peut dire que c’est dommage
cordialement