C’est donc écrit noir sur blanc, dans l’article de D.T. :
il s’agit d’ « Une économie souterraine qui expliquerait une certaine paix des cités » ; et de trafiquants qui encaisseraient « 200 à 250 euros de l’heure », soit « 3.000 euros par jour » ; et, dans d’autres cités, comme La Castellane et Saint Henri, peut-être respectivement « 40.000 et 30.000 euros par jour ».
C’est bien cela qui pose problème, et qui est l’une des raisons principales des échecs successifs des politiques de la Ville…..
Dans les fameux Quartiers Nords de Marseille, la cité Bassens, aux Arnavaux (XVème arrondissement) dont parle l’article…
S’imagine-t-on vraiment que dans cet environnement ( !), les jeunes vont aller travailler pour un salaire qui ne dépassera guère, s’il les dépasse, les 1.000 euros… par mois !
Disons tout d’abord que nous ne nous réjouissons pas de la situation dans les banlieues, ni des échecs successifs de toutes les tentatives faites pour y remédier. Nous ne faisons que constater la réalité, à la différence de certains hommes politiques, et c’est de la simple observation du réel que nous tirons nos conclusions.
Elles sont grises et sinistres, parceque c’est la réalité de ces banlieues qui est grise et sinistre. Ni Fadela Amara aujourd’hui, ni ses dix sept ou dix huit prédécésseurs ne veulent se rendre à l’évidence, car ce serait bien sûr reconnaître l’échec d’une certaine politique depuis 1975. Une politique mal menée par les uns, mais jamais désapprouvée – et, a fortiori, jamais dénoncée ou combattue…- par les autres. La plupart des membres de la classe politique et du Pays légal se trouvent ainsi piégés : soit ils reconnaissent leur erreur, soit ils ne leur reste que la fuite en avant, pour masquer l’étendue du désastre…..
Pour tout observateur un peu lucide, et qui a le courage de regarder les choses en face, il y a deux aspects majeurs qui n’apparaissent jamais dans les discours officiels, et dont on ne veut en aucun cas tenir compte. Et que l’article de D.T met au contraire en évidence, c’est là tout son mérite.
Ces deux réalités sont,en premier lieu, la présence de plus en plus prégnante des Mafias et, en second lieu, le refus catégorique d’être français, pour une large part de la population, mais surtout les jeunes et les plus jeunes…..
I : Les mafias d’abord: tout le monde sait très bien, mais on ne doit surtout pas le dire, que les « cités » sont mises en coupe réglèes par différents réseaux tentaculaires de bandes, regroupant les trafics illicites les plus divers et les plus lucratifs: drogue évidemment, mais aussi armes et trafics en tous genres ( faux papiers etc…) alimentant une économie souterraine de plus en plus puissante. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il finit par se passer chez nous, dans ces villes qui étaient autrefois des petites villes sans trop de problèmes de la France profonde, ce qui se passe en Italie: ces différentes Mafias finissent par devenir tellement présentes, par contrôler tellement le quotidien, qu’elles en viennent à profiter, d’une façon ou d’une autre, d’une partie au moins des « investissements » publics….
II : Le problème psychologique, moral et mental, ensuite, Force est de constater que le plus grand nombre de difficultés, et les plus graves, se posent justement avec les immigrés de la deuxième, voire de la troisième génération. Et c’est justement là qu’on voit bien que l’avenir est bouché. Bien loin de s’intégrer, « ils » se radicalisent ! Plus le temps passe, plus « ils » refusent la Fance ! (1). On a parlé, dans le dernier plan banlieue, d’un effort particulier pour le désenclavement des « cités »: quelle dérision ! Un technocrate brillant, au fin fond d’un bureau qui le coupe bien des réalités du terrain, a dû se croire malin d’avoir inventé « ça », et a dû le proposer à la Ministre, pensant tenir là l’idée du siècle, qui sait ? Mais c’est à pleurer ! Pense-t-on sérieusement qu’à dix ou quinze ans ce soient des problèmes de transport qui poussent à incendier des voitures ou des écoles, et à piller pharmacies, magasins et centres commerciaux ? (à suivre…)
(1): Le député UMP du Vaucluse Thierry Mariani, auteur de l’amendement sur les tests ADN, l’a souligné à sa façon, lorsqu’il s’est déclaré « choqué par l’épilogue de l’affaire de Villiers-le-Bel », se demandant pourquoi les deux adolescents décédés n’étaient pas « inhumés en terre française ».
Dans une interview au magazine VSD, le député a affirmé, à l’époque: « Immigration, une chance pour la France, je dis oui. Mais à condition que ceux qui choisissent la France l’épousent à 100%. »
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”