On peut en dire, des choses, sur l’intervention présidentielle !….
Si l’on est « pour », ou « plutôt pour », on pourra dire du Président – car c’est vrai – qu’il est fort et qu’il est habile, qu’il connaît bien ses dossiers, et même qu’il a de bonnes intentions (qui n’en a pas ?….).
Si l’on est « contre », ou « plutôt contre », on pourra dire qu’il fait preuve d’un optimisme béat lorsqu’il affirme que le problème des retraites est réglé jusqu’en 2020 (rien n’est moins sûr, chiffres à l’appui…), et qu’il se trompe carrément (les plus hostiles diront qu’il ment…) lorsqu’il affirme que nous sommes en train de sortir de la crise, ce qui est faux et archi faux : la crise est bel et bien devant nous, et ce que nous vivons et avons vécu n’est qu’une pâle mise en bouche de ce qui nous attend…..
Notre attitude et nos jugements, à nous, ne doivent évidemment pas entrer dans ce petit jeu du j’ai aimé/j’ai pas aimé : seul compte l’intérêt général, le Bien commun.
Sarkozysme et anti sarkozysme sont deux erreurs de même type, et elles ont engendré trop de passions. Sarkozy n’est qu’un epiphénomène du Système, et l’on aurait grand tort de ne se centrer que sur son cas.
Et de ce point de vue là, force est de constater – comme l’ont du reste noté plusieurs commentateurs… – que le quinquennat est terminé, et que nous sommes déjà – encore !… – en campagne électorale pour 2012 (Copé prépare même 2017 !…).
Il est là, notre rôle, elle est là notre originalité, qui fonde notre raison d’exister : remettre en cause, par delà les hommes, la malfaisance d’un Système broyeur, qui stérilise par avance et par nature les éventuelles capacités, les éventuelles bonnes volontés, les éventuelles pertinences…. qui ne manquent pas dans la classe politique d’aujourd’hui; un Système qui ne donne pas le temps au temps; un Système de l’immédiat, du court terme, de l’électoralisme permanent, au détriment, bien sûr, de ce qui est profond, durable, pérenne….
Et la France est soumise à ce Système, dont la stérilité contrecarre directement la fertilité de son peuple : c’est notre rôle, et notre force, que de le remettre en question sans cesse, jusqu’à ce que…..
Electoralement et politiquement ;NSarkozy dit le téquel est mort .Vive le Roi.