Par Guilhem de Tarlé.
Art et Essai : Quelle folie, un film français de Diego Governatori avec Aurélien Deschamps.
Quelle folie… effectivement, d’être allé voir ce documentaire au cours duquel il faut subir durant 1h3/4 la logorrhée d’Aurélien Deschamps, autiste, qui raconte sa maladie.
Quelle folie pique, d’ailleurs, les réalisateurs qui nous produisent en ce même mois d’octobre deux films sur l’autisme à savoir celui-ci et Hors normes… Je ne sais pas si j’irai voir celui-là qui me paraît de propagande avec « des jeunes issus des quartiers difficiles » pour encadrer des enfants et adolescents autistes.
En revanche, on se souvient des excellents Rain Man (1988) et surtout l’an dernier Monsieur, Je sais tout.
Quelle folie aurait pu être de la même veine qui affiche la prétention de « faire entrer le spectateur dans le monde intérieur » d’Aurélien…
J’ai immédiatement déchanté à l’écoute de Diego Governatori qui nous a présenté son « premier long-métrage » en cachant sous une multitude de « voilà ! » (1 « voilà » tous les 3 mots) le fait qu’il ne savait pas quoi dire… Il ne doit pas d’ailleurs se faire beaucoup d’illusions sur le pensum qu’il nous inflige, puisqu’il nous offre, comme premières et dernières images, des éoliennes qui brassent du vent.
Mettons à son crédit, néanmoins, les très belles scènes de la fête de Pampelune avec les courses de taureaux et les foules habillées de blanc, le cou ceint de foulards rouges. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné