Toujours à l’affut des perles du genre qui suit – mais pas seulement, Dieu merci – Pierre Builly nous transmet pour les suiveurs de JSF ce bref et édifiant article paru avant-hier sur le site de Radio classique. Pierre Builly nous écrit : « Si tous nos adversaires étaient aussi effarants, nous fêterions le Sacre à Reims avant Pâques ! » Tout est dit, n’est-ce pas.? N’ajoutons rien !
Par David Abiker
Paris Match fait le portrait d’Alice Coffin, élue au conseil de Paris, qui vient de publier Le génie Lesbien, édité chez Grasset, et son projet est clairement de séparer les femmes des hommes.
Alice Coffin estime qu’il faut « éliminer les hommes »
Vous en avez entendu parler quand elle a sottement déclaré qu’en tant que lesbienne elle était moins sujette aux violences conjugales qu’une femme mariée, et qu’elle se sentait plus en sécurité. Alice Coffin est journaliste, militante et élue à Paris sur la liste Europe Ecologie les Verts. A sa façon, Alice Coffin est une séparatiste des sexes, une sectaire du genre.
C’est sa consœur Pauline Delassus, lesbienne comme elle, journaliste comme elle, et pas tendre comme elle, qui s’occupe de critiquer le fameux livre « génie lesbien ». Autant vous dire que c’est violent. « Chez Alice Coffin » écrit-elle, « la différence est vue comme une menace quand elle est masculine. Pour Alice Coffin, les hommes sont tous à mettre dans le même sac : des assaillants ».
Et elle ose écrire, je vous lis Paris Match noir sur blanc : « Il ne suffit pas de s’entraider, il faut à notre tour les éliminer ». Alice Coffin ne lit plus de livres écrits par des hommes, ne regarde plus de films réalisés par des hommes, n’écoute plus de musiques composées par des hommes. Des propos, conclut Pauline Delassus, qui trahissent une idéologie sectaire, rétractée, communautariste, on y revient. Avec des ennemies comme Alice Coffin, le combat des femmes recule et la cause des vieux mâles blancs de plus de 50 ans n’est plus une cause perdue tellement elle est odieuse. ■
Elle a raison, il y a longtemps que je suis choqué par le sexisme de l’opus 130 de Beethoven et le machisme du lied de Schubert le roi des Aulnes. Pourquoi le roi ? Pourquoi pas la reine ? C’est un choix qui en dit long de la part de ce mâle dominant de Schubert ! Sans compter l’aspect stigmatisant à l’égard des femmes de l’adagio de la cinquième symphonie de Mahler. Les forte de certaines sonates pour piano de Mozart ne seraient-ils pas une incitation au viol ? À dater de ce jour, je m’engage à ne plus écouter que Clara Schumann et Hildegarde von Bingen. Mais soyons sérieux, les propos de cette bréhaigne qui feraient les délices d’un psychiatre ou d’un psychanalyste ne méritent même pas l’honneur d’une réponse. Il y a cependant quelque chose d’intrigant : elle déteste les hommes et pourtant je lui trouve un visage bien viril. Serait-elle animée par la haine de soi ?