Par Jean de Maistre*
Elle a raison, il y a longtemps que je suis choqué par le sexisme de l’opus 130 de Beethoven et le machisme du lied de Schubert le roi des Aulnes.
Pourquoi le roi ? Pourquoi pas la reine ? C’est un choix qui en dit long de la part de ce mâle dominant de Schubert ! Sans compter l’aspect stigmatisant à l’égard des femmes de l’adagio de la cinquième symphonie de Mahler. Les forte de certaines sonates pour piano de Mozart ne seraient-ils pas une incitation au viol ?
À dater de ce jour, je m’engage à ne plus écouter que Clara Schumann et Hildegarde von Bingen.
Mais soyons sérieux, les propos de cette bréhaigne qui feraient les délices d’un psychiatre ou d’un psychanalyste ne méritent même pas l’honneur d’une réponse.
Il y a cependant quelque chose d’intrigant : elle déteste les hommes et pourtant je lui trouve un visage bien viril. Serait-elle animée par la haine de soi ? ■
* Commentaire reçu le 4 octobre.
Se reporter à ….
Qui est cette Alice Coffin, la militante féministe qui n’écoute plus de musique composée par des hommes
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