….et pas la fausse, l’officielle, celle qui travestit et caricature les faits; celle qui dénature la vérité; celle qui a fait dire que l’histoire de France semblait avoir été écrite par les ennemis de la France…
C’est dans les DNA du jeudi 23 décembre :
Louis XV figurait parmi les princes les plus instruits de son temps avec une culture surtout scientifique et une « passion pour la géographie et l’astronomie ». Quant à Louis XVI, qualifié de « roi serrurier », c’était un « vrai ingénieur » qui s’intéressait beaucoup à la marine, relève Béatrix Saule, commissaire de l’exposition ouverte du 26 octobre au 27 février 2011.
Mais il « s’agissait d’occupations privées » : Louis XVI a eu douze à quinze cabinets scientifiques privés, abritant maquettes de vaisseaux, expériences d’électricité, de physique ou de chimie.
« Rendre visibles les choses invisibles »
Sans pratiquer les sciences lui-même, Louis XIV avait créé en 1666 l’Académie des sciences de Paris qui deviendra en 1699 l’Académie royale, « bras armé du pouvoir pour l’exercice de la tutelle sur les sciences au 18e siècle », selon Mme Saule, directeur général du musée et du domaine de Versailles.
Arpentage, nivellement, travaux d’adduction d’eau, Versailles a été un lieu d’application de techniques scientifiques, mais également d’expérimentation : jardin royal des plantes médicinales, ménagerie du Trianon, croisement de mouton mérinos à Rambouillet. Planches botaniques, rhinocéros naturalisé, maquette de la machine à eau de Marly, lunette de visée de l’abbé Picard en témoignent.
La médecine est aussi présente, de « l’abrégé de l’art des accouchements » au scalpel ayant servi pour une opération de Louis XIV en 1686.
L’enseignement des sciences aux jeunes princes se fait avec un matériel pédagogique : jeu de solides géométriques, jeu de cartes pour apprendre les provinces, vis d’Archimède, pompes à eau, machine à faire le vide de l’abbé Nollet, maquettes, globe terrestre représentant aussi reliefs sous-marins et voûte céleste.
Dans cette exposition destinée au public de 7 à 77 ans, selon Mme Saule, de courtes vidéo expliquent le fonctionnement des instruments créés par l’abbé Nollet, nommé maître de physique et d’histoire naturelle en 1758, qui voulait « rendre visibles les choses invisibles ».
« L’instruction des princes est extrêmement scientifique, ils ont les plus grands maîtres, ce sont les académiciens », explique Mme Saule. En mathématiques, seule la géométrie est enseignée, « surtout pas l’arithmétique qui est une affaire de commerçant ».
Un lieu de démonstration
L’astronomie est estimée digne des rois. Témoin d’une éclipse solaire à l’âge de 14 ans, Louis XV restera passionné. Prouesse scientifique et technique, la pendule astronomique de Passemant présentée au roi en 1750, indique mouvement des planètes, phases de la Lune, éclipses, heure et date avec précision.
Superbe objet d’art, la pendule de la « Création du monde » a également été conçue par Passemant : un rayon de Soleil pointe le méridien terrestre où il est midi, la ronde des planètes se déroule en direct.
La jolie joueuse de tympanon, automate où sont condensées toutes les études sur le mouvement du corps, visait déjà à créer une sorte de robot avec « l’idée de soustraire l’homme aux tâches répétitives ». Alors que les « capitaux sont à la cour », rappelle Mme Saule, Versailles est aussi un lieu de démonstration : miroir ardent en cuivre, cartes géographiques des Cassini, expériences d’électricité dans la galerie des glaces…
En 1783, l’envol depuis Versailles d’une montgolfière avec pour la première fois des êtres vivants (mouton, canard et coq) assure à son inventeur le soutien du roi.
il est éident que lorsqu’on entendlessornettes,pour nepasdire les stupidités de nos chers élus, on se prend à rêver d’avoir au Pouvoir des gens instruits.
signe des temps d’un régime politique qui ne peut que tirer vers le bas.