La légende dit que les premiers résistants furent de gauche, et quelques uns de la droite Républicaine. Et l’histoire officielle, depuis 1945, entretient scrupuleusement la légende….
Sans nier que dans le petit nombre des premiers il y eut effectivement de bons républicains remarquons que dès l’origine des royalistes s’engagèrent dans le refus du nazisme. Venus de l’Action française et de groupes monarchistes divers (autour de Monseigneur le Comte de Paris), de vieilles familles de tradition royaliste, ils furent nombreux à ne pas accepter : le duc de Choiseul Praslin, ami de Charles Maurras et du Comte de Paris, l’abbé de Dartein (l’un des précepteurs du Prince…) ne furent pas les seuls !
Autour du général De Gaulle, à Londres, Mademoiselle de Miribel (petite-fille de Mac-Mahon) et bien d’autres n’ont pas hésité. Comme, de leur côté, d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la France Libre, comme Philippe de Hauteclocque futur maréchal de France, comme Georges Bernanos et sa famille…
François-Marin Fleutot en cite bien d’autres dans le seul livre consacré à ce sujet : RESISTANCE ROYALISTES.jpg
La légende dit que les premiers résistants furent de gauche, et quelques uns de la droite Républicaine. Et l’histoire officielle, depuis 1945, entretient scrupuleusement la légende….
Sans nier que dans le petit nombre des premiers il y eut effectivement de bons républicains remarquons que dès l’origine des royalistes s’engagèrent dans le refus du nazisme. Venus de l’Action française et de groupes monarchistes divers (autour de Monseigneur le Comte de Paris), de vieilles familles de tradition royaliste, ils furent nombreux à ne pas accepter : le duc de Choiseul Praslin, ami de Charles Maurras et du Comte de Paris, l’abbé de Dartein (l’un des précepteurs du Prince…) ne furent pas les seuls !
Autour du général De Gaulle, à Londres, Mademoiselle de Miribel (petite-fille de Mac-Mahon) et bien d’autres n’ont pas hésité. Comme, de leur côté, d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la France Libre, comme Philippe de Hauteclocque futur maréchal de France, comme Georges Bernanos et sa famille…
François-Marin Fleutot en cite bien d’autres dans le seul livre consacré à ce sujet : RESISTANCE ROYALISTES.jpg
Mais nombre d’historiens (?) ont « oublié » que la première réunion d’organisation de la résistance en France fut structurée par des royalistes; comme ils ont « oublié » que le premier contact des services du général de Gaulle avec l’embryon d’un réseau en France métropolitaine fut le fait des royalistes.
Dès l’entrée des nazis à Paris, en zone sud, Monsieur Le Moal (commerçant royaliste) place dans sa vitrine les masques d’Hitler et de Mussolini dans un pot de chambre… Les autorités interviennent immédiatement pour qu’il les retire de sa vitrine….
Mais sans conteste la première réunion d’un groupe de Résistants fut bien organisée chez Paul Armbruster dans sa maison au lieu dit “le Gabastou” au Fleix entre Sainte Foy la Grande et Bergerac, en Dordogne.
Paul Armbruster était journaliste il lui est arrivé d’écrire dans l’Action française. C’est un alsacien de Molsheim. Il s’est installé là avec sa famille en 1937. Il n’est pas le seul. A côté vit aussi la famille de Jean Eschbach un industriel de Poligny (Jura), Louis Labardonnie un propriétaire terrien de Saint-Antoine du Breuilh. A la mi-juillet 1940 (la date exacte n’est pas connue) lors d’un dîner chez Paul Armbruster on trouve autour de la table ceux déjà cités auxquels se sont joints : l’abbé de Dartein (précepteur du Comte de Paris), Paul Dungler industriel de Thann (Alsace) – ils sont tous royalistes – et le docteur Gaston Pailloux, un ami de Labardonnie.
Si Louis Labardonnie et Jean Eschbach ont entendu l’appel du 18 juin il semble que les autres ignorent totalement le message du général de Gaulle. Par contre pour avoir lu dans l’Action française les comptes rendus fait par Hubert de la Garde (futur chef des FFI, mort en déportation) des livres du général de Gaulle et pour avoir lu les articles de Charles Maurras entre le 6 juin et le 17 juin 1940 ils connaissent ce général.
De cette première réunion clandestine vont naître plusieurs initiatives. La décision d’envoyer un émissaire à Londres. Au début d’août, Paul Armbruster se rend en Suisse et prend contact avec l’ambassade d’Angleterre. Puis accompagné de La Bardonnie les deux retournent en Suisse à la fin du même mois. Sans réponse ni des Anglais, ni du général de Gaulle ils décident d’envoyer directement un contact à Londres. Ce sera l’abbé de Dartein qui passant par l’Espagne rejoindra Londres et se mettra au service du Général. Il deviendra l’aumônier des Forces navales de la France Libre. Ce premier contact va faire comprendre à Londres que des groupes de résistance sont déjà constitués.
Ce n’est pas tout, de cette première réunion va naître la Septième colonne d’Alsace en zone annexée. Organisé par Paul Dungler ce mouvement clandestin va permettre à de nombreux évadés des camps allemands de passer en France. Son service de renseignement va constituer l’une des principales sources d’information sur l’Alsace.
Lors de l’offensive du futur maréchal Leclerc il pourra s’appuyer sur cette organisation né quasi exclusivement dans les milieux royalistes et élargi aux autres français.
De cette première réunion va naître le premier réseau de renseignements de la France Libre en France métropolitaine et inter zone celui du colonel Rémy, autre royaliste engagé dans la resistance…
Dire encore aujourd’hui que les royalistes ne participèrent pas à la lutte pour l’indépendance et la liberté sous l’occupation n’est que mensonge révisionniste.
» Mais nombre d’historiens (?) ont « oublié » »
Roooh, mais vous n’allez tout de même pas nous dire que les historiens de la république sont complètement partiaux? (ironique)
Bonsoir,
Constatant depuis plusieurs mois où je vous lis votre « ouverture » royaliste, je ne peux considérer que comme un oubli ou un manque de place la non citation de Jacques Renouvin parmi ces héros royalistes résistants.
Jacques Renouvin, père de Bertrand, torturé par les nazis puis mort en déportation. Celui-ci est pourtant largement cité pour notre souvenir par François-Marin.
Veuillez recevoir mes meilleurs voeux royalistes.
Il n’y a, en effet, aucune raison de ne pas citer Jacques Renouvin parmi les royalistes qui continuèrent de combattre pour la France, après et malgré la défaite et y trouvèrent la mort.
Le fait que Jacques Renouvin soit le père de Bertrand, n’ajoute, d’ailleurs, rien à ses mérites ni à son souvenir.
JACO
Bien entendu, le fait d’être le père de Bertrand n’ajoute rien aux mérites et souvenir de Jacques Renouvin, j’intervenais simplement en espérant que cela ne lui retire rien non plus…
Soyons francs : je suis de ceux qui, ayant eu l’occasion de connaître, de longue date, Bertrand Renouvin, n’apprécient pas sa personnalité, plus encore que ses idées.
Que cette appréciation ne retire rien au souvenir de Jacques Renouvin est de l’ordre de l’évidence.
(à patisam) Il ne s’agit, en effet, « que » de l’impossibilité de citer tout le monde, dans les limites étroites et contraignantes d’une note de Blog. L’idée était, après avoir passé la vidéo de Zemmour, d’étoffer le sujet et de donner à l’ouvrage de François-Marin un petit coup de pouce, afin de le faire découvrir à des lecteurs/lectrices venus d’ailleurs et desinformés. A partir de là, rendre hommage à absolument tout le monde, sans en oublier ni un, ni une, c’est évidemment mission impossible. Nous étions, avec notre note, « dans le général »… Mais, puisque vous citez Jacques Renouvin, il est clair que nous le connaissons bien, et qu’il a, évidemment, toute sa place dans cette longue lignée de celles et ceux qui, par leur conduite, ont honoré notre famille d’esprit.
Meilleurs voeux royalistes à vous aussi.