…et contribue, tout simplement, calmement et sans bruit, à la démolition des mensonges révolutionnaires dont se nourrit encore, ne serait-ce que dans son inconscient collectif, la république idéologique qui nous gouverne; mais qui n’arrive plus ni à maintenir son histoire officielle, ni à occulter l’autre, la vraie….
Pierre Debray, dans l’un de ses discours au Rassemblement royaliste des Baux, parlait d’ « une monarchie sans nostalgie et sans folklore… », expliquant qu’avant la Révolution, dans la France encore plus qu’à demi féodale, la Monarchie était « la flèche du progrès… ». C’est exactement cela que montre à tout le monde, public(s) français et étranger(s) confondu(s) : « Versailles a toujours été à la pointe de la technologie… », « La royauté a fait avancer les sciences… »…
Parler de monarchie progressiste, le mot étant terriblement connoté, ne serait pas judicieux. Mais monarchie de progrès, oui; monarchie qui favorise, protège et parraine le progrès et l’instruction publique, dans tous les sens – sauf idéologique (1) – du terme, oui;
Comme en Russie, le processus de dé-révolution est à l’oeuvre ici, chez nous. Malheureusement, à la différence de là-bas, où il est ultra-rapide et spectaculaire, il est lent ici, et moins spectaculaire. Il n’empêche : ce processus est à l’oeuvre, il est irréversible, et, surtout, porteur d’espoir pour nos idées, pour la France….
De même que les virus, les mensonges et les idéologies, aussi, sont mortels. La barque du mensonge officiel (des mensonges…) se fissure, se craquelle et prend l’eau de toute part. La Bastille de l’histoire officielle est vermoulue et prête à s’effondrer sur elle-même. On ne peut mentir à tout le monde tout le temps…
Oui, le processus de dé-révolution, dont nous ne cessons de parler, est bien à l’oeuvre chez nous aussi. Et il est indispensable, car la seule présence du Prince et la seule Crise ne suffiraient pas à permettre la réalisation de notre projet royal. Il faut encore que les esprits soient prêts à l’éventualité d’une royauté; et, pour qu’ils y pensent, l’acceptent et y aient recours, qu’ils aient été debarrassés de tous les mensonges qui les encombrent encore.
L’exposition de Versailles va dans ce sens…
Aujourd’hui, pour vous inciter à aller juger vous-même, et par vous-même :
I/IO : la Ménagerie exotique…..
La ménagerie royale, dans la partie sud-ouest du parc, fut la première création de Louis XIV à Versailles. Elle fut édifiée par Louis Le Vau entre 1662 et 1694, puis agrandie de 1698 à 1700, par Jules Hardouin-Mansart. Elle fut rasée à la Révolution, les animaux rejoignant le Jardin des plantes, sauf le pauvre rhinocéros de Louis XV, tué d’un coup de sabre par un sans-culotte ! : la République, qui n’avait pas besoin de savants, n’avait semble-t-il pas besoin, non plus, d’animaux exotiques !…..
(1) : comme c’est le cas aujourd’hui, où une prétendue éducation nationale ne transmet plus vraiment la culture – ou si mal et à si peu… – mais continue allègrement à dé-cerveler les esprits !…..
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Dossier de presse : 7 articles et documents qui sont autant de bonnes raisons « d’y aller »
1 : L’émission de France Culture :
La Marche des sciences, France Culture, Aurélie Luneau, 11/11/2010, de 14h à 15h
http://www.franceculture.com/emission-la-marche-des-sciences-la-cour-savante-de-versailles-2010-11-11.html
2 : L’article de La Recherche :
http://www.larecherche.fr/content/actualite-histoire/article?id=28653
3 : L’article du Monde : Quand Versailles faisait la révolution des sciences :
VERSAILLES SCIENCES LE MONDE.pdf
4 : L’article des Dernières nouvelles d’Alsace : VERSAILLES SCIENCE DNA.pdf
5 : L’article de Politique Magazine : VERSAILLES SCIENCES PM.pdf
6 : Sur le Blog Planète Astronomy.Com : très intéressant, très nombreux liens…. :
http://www.planetastronomy.com/special/2011-special/04dec10/versailles.htm
7 : Versailles, quand la science se fait curiosité… Diaporama de 10 photos :
http://diaporamas.doctissimo.fr/sante/versailles-curiosite-science/
(naissance de l’hippiatrie et prémices de la médecine vétérinaire ; chaise volante, ancêtre de l’ascenseur ; « abrégé de l’art des accouchements », accompagné de son mannequin de démonstration, vers 1759 ; microscope offert par Louis XV à Stanislas ; myologie complète du dos ; réhabilitation de la pomme de terre par Parmentier ; Lavoisier, père de la chimie moderne, guillotiné par la Révolution…)
Bonne année 2011 à LaFauteàRousseau.
Le Château ne donne donc pas que du Murakami et du Jeff Koons. Rendons la main que nous avons voulu couper à JJ. Aillagon.
🙂
Bonne année à tous; merci pour vos messages, particulièrement ces derniers qui rassurent au sujet de nos dirigeants. Il leur demeure un peu de « lumière ». Merci au Saint – Esprit qui leur envoie des lumignons. C’est Noël, Monsieur Aillagon le sait. Merci encore et belle et sainte année.
Madame Dujol
Il ne suffit, d’ailleurs, pas du tout, à mon avis, « que les esprits soient prêts à l’éventualité d’une royauté ». Là n’est pas, et de loin, la seule question, dans une société aussi décomposée que la nôtre … Croire que le mal français se résumerait à la question instututionnelle me paraît extrêmement court. Ce n’est pas seulement avec des « textes », des « constitutions », des dispositifs juridiques, que l’on guérit de ses maux une société gravement malade. Même si, d’une cerataine manière, une royauté transcende toujours largement les textes et les techniques insitutionnelles.
Le vieux carlisme qui a toujours tant de choses à nous apprendre, quoiqu’il ait politiquement disparu, disait qu’il fallait créer des conditions telles que ce soit toute la société qui soit royale; à tous ses échelons, toutes ses structures, toutes ses diverses autorités, depuis les plus élémentaires, jusqu’aux plus hautes.
Lorsque le prince Jean dit qu’il faut, partout où nous le pouvons, travailler à instaurer un esprit de royauté, il me paraît être dans cette ligne, qui est, en fait, celle de la Tradition.
Nous avons parfois parlé, dans le même esprit, de « monarchie populaire », en un sens qui n’a rien à voir avec les démocraties de triste mémoire qui ont aussi porté ce nom.
Encore faut-il qu’il y ait un peuple, et que, d’une certaine manière, celui-ci, aussi, soit « royal ».
Nous en sommes très loin. Mais l’envie peut en revenir – aux élites et aux peuples – comme à toutes les époques de la plus extrême déréliction.