Comme chaque année, fin décembre, s’est déroulée la traditionnelle rencontre du Pape avec le Sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican pour l’échange des vœux de Noël. Passant en revue les principaux évènements de l’année, Benoît XVI a d’abord évoqué l’Année sacerdotale, puis il a ajouté :
« Mais nous ne pouvons pas non plus passer sous silence le contexte actuel où il nous est donné de voir ces évènements (les actes de pédophilie dans l’Église, ndlr). Il existe un marché de la pornographie concernant les enfants qui semble, en quelque sorte, être de plus en plus considéré par la société comme une chose normale. La dévastation psychologique des enfants dont l’humanité est réduite à l’état de marchandise, est un signe effrayant de notre époque…
…Pour s’opposer à ces forces, nous devons jeter un œil sur leurs fondements idéologiques. Dans les années soixante-dix, la pédophilie apparut comme une théorie conforme à l’homme et à l’enfant. Elle fait pourtant partie d’une perversion de fond du concept d’ « ethos »… Rien ne serait en soi bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la finalité poursuivie… La morale est remplacée par un calcul des conséquences et cesse ainsi d’exister. Les effets de telles théories sont aujourd’hui évidents. Jean-Paul II, dans son encyclique Veritatis Splendor, a indiqué avec une force prophétique dans la grande tradition rationnelle de l’ethos chrétien, les bases essentielles et permanentes de l’action morale. Aujourd’hui, ce texte devrait être remis d’actualité comme chemin de formation de la conscience… »
Cohn Bendit – entre autres… – a dû se sentir visé, mais c’est surtout la réaction des faiseurs de mode et d’opinion que l’on attend.
En vain jusqu’à présent, il faut bien le reconnaître.
Eux qui, à propos de la pédophilie dans l’Église, ont cogné dur sur Benoît XVI – qui n’y était pour rien, et qui est le premier pontife à avoir, justement, pris le problème à bras le corps… – alors qu’ils ne protestent guère lorsque le Système médiatique auquel ils appartiennent donne comme modèle à la terre entière, par exemple, un Michael Jackson, dont le comportement envers les mineurs reste éminemment douteux….
La seule chose que l’on puisse réellement reprocher à l’Eglise, c’est de ne pas être suffisamment vigilante dans son recrutement. Un dossier psychologique très précis devrait être dressé pour chaque candidat à la prêtrise.
Bien vu, l’exemple Michael Jackson.
A croire que ses qualités de danseur éclipsent totalement son probable vice.