C’est ce qu’affirme le député UMP Jean-Michel Fourgous sur LCP Assemblée nationale – lors d’un débat sur Pourquoi tant de pessimisme ? – au journaliste qui, incrédule (il n’écoute pas les radios, et ne regarde pas la télé ?…), lui demande de communiquer l’origine de ses chiffres.
Voilà une demande intéressante, et à suivre : on espère, en effet, et on attend, que le député en dira plus, pour établir ce que l’on sait déjà : l’ahurissante et scandaleuse mainmise – dans tous les cas, injustifiée – de la gauche et de l’extrême-gauche sur les médias (mais aussi dans l’Enseignement, entre autres…); et, cela, depuis 1945…..
Ah, l’exception française !…
La gauche cela ne veut plus dire grand chose, 80% des
journalistes sont acquis à l’idéologie ultra-libérale, si c’est
cela !
Le meilleur moyen de s’en rendre compte consiste à pointer
les sujets ou débats où l’on discute de remettre en cause cet
ordre établi, la monnaie unique par exemple, le traité de
Lisbonne … Rien ou presque rien.
L’information a déjà été communiquée par « MARIANNE » en 2002 où l’hebdo révélait que 8O% des journalistes allaient voter JOSPIN. Info reprise ensuite par le Génhéral PICHOT-DUCLOS dans son ouvrage: guerres secrètes de la mondialisation.
Voir aussi l’hystérie médiatique à propos de Barack OBAMA
et le silence sur les profanations de lieux de culte Chrétien
Effectivement, la grande majorité des journalistes dits « de gauche », célèbrent des grand-messe en l’honneur de l’exportation des droits de l’homme moyennant des bombardements humanitaires made in USA (soutenus par le néophilosophe de marketing Bernard-Henry Levy), de la libération individuelle des moeurs et de la croisade culturelle contre l’islam.
Par contre aucun mot sur l’ennemi principal, le plus nuisible et le plus puissant que sont le capitalisme et la société de marché sur le plan économique, le libéralisme sur le plan politique, l’individualisme sur le plan philosophique et les Etats Unis sur le plan géopolitique.
Le commentaire de Thulé est intéressant, car il traite de
l’idéologie en général, qui peut être néfaste lorsqu’elle se
veut absolue ou unique.
Je m’explique, souvent je ne suis pas d’accord avec
certaines positions de Thulé sur les droits de l’homme, le
libéralisme politique. Ce qui nous sépare mais peut aussi
nous rapprocher, c’est que pris individuellement comme
dogme absolu, les droits de l’homme dans le sens de la
défense de droits individuels érigée comme seul concept
de vie ou de mode de fonctionnement de la société,
peuvent être nuisibles à la société qui perd ainsi toute
dimension collective et tend vers une forme d’anarchie.
Mais les droits de l’homme en soi n’ont rien de nuisibles,
bien au contraire, dès lors qu’ils ne substituent pas à la
forme d’organisation politique de la société, qui ne peut
être que collective et qui se traduit, en ce qui me concerne
par l’instauration de la monarchie royale en France.
Il en va de même pour le libéralisme politique et la
démocratie représentative, qui, dans leur vision
absolutiste, aboutit à l’expression d’une volonté générale
qui s’impose à tous, sans arbitrage, ni médiation, sans être
nécessairement l’expression de l’intérêt général, et qui plus
est, se traduit par l’élection du Chef de l’Etat, chef de parti
ou de clan, alors que celui doit être le symbole de toute la
nation, majorité et minorité politiques étant représentées
en lui. Mais la démocratie représentative en soi, n’a rien
de nuisible.
Pour conclure, c’est l’absence de dimension collective et
de la monarchie royale, donc du Roi, qui nuit à la mise en
oeuvre effective des droits de l’homme et de la
démocratie représentative.
L’on n’est pas forcé d’être tout à fait d’accord avec tout ce que DC écrit, ci-dessus.
Mais, à première lecture, je trouve son commentaire, comme celui de Thulé, auquel il fait suite, extrêmement intéressant.
Pas normal, tout çà. Se dire de gauche semble être une condition sine qua non pour être bien vu en société.
Cela dit, des journalistes ont déjà dénoncé cette mainmise de la gauche sur la pensée générale des médias. Eric Brunet, par exemple.
Comme vous le faite si justement observer, mon cher DC, une nouvelle théorie politique devra faire sans doute, la synthèse de ce qu’il y aurait de meillleur dans celles qui l’ont précédée.
Aucune doctrine n’est intégralement fausse. Elle contient toujours des éléments de vérité.
C’est en tout cas à l’ébauche de cette théorie que les royalistes n’ont cessé, depuis longtemps, de s’employer.
Nous convergeons me semble-t-il.
Mon cher Thulé,
Sans réellement prétendre à une théorie, il me semble que
cela se rapproche de la notion d’équilibre, que l’on peut
symboliser par une balance et qui représente la justice. A
savoir, un pouvoir indépendant représentant et veillant à
l’intérêt général, qui soit une véritable force de médiation.
C’est à cette condition que les droits peuvent être garantis
et les volontés s’exprimer librement pour tendre à ce que
la volonté générale ou volonté majoritaire coïncide autant
que possible avec l’intérêt général. Car il est clair que la
main invisible du marché, en économie, ou la seule
somme des volontés individuelles, en politique, ne
réalisent pas nécessairement notre intérêt collectif.
c’est pourquoi tous les pouvoirs représentatifs, médiateurs
et modérateurs dans la société, dont le plus éminent, le
Roi,doivent jouer un rôle de premier plan dans nos
institutions.
Mon cher DC, la forme moderne de « la main invisible du marché » d’Adam Smith, c’est la « gouvernance » dont nos responsables politiques nous rabattent les oreilles et qu’on pourrait définir comme une manière de rendre non démocratique une société démocratique sans pour autant combattre frontalement la démocratie : on met en place un système permettant de gouverner sans le peuple, et si nécessaire contre lui.
La gouvernance, qui s’exerce aujourd’hui à tous les niveaux, vise à placer la politique dans la dépendance de l’économie par le biais d’une « société civile » transformée en simple marché.
A l’inverse, il ne s’agit pas non plus de représenter le peuple comme un être « naturellement bon », aliéné et corrompu par des méchants. Le peuple n’est pas sans défauts. Mais dans l’histoire, ce sont surtout les élites qui ont trahi.
Comme l’a écrit Simone Weil, « le véritable esprit de 1789 consiste à penser, non pas qu’une chose est juste parce que le peuple la veut, mais qu’à certaines conditions le vouloir du peuple a plus de chances qu’aucun autre vouloir d’être conforme à la justice ».
Mon cher Thulé,
Tout a fait d’accord, à une précision près, c’est le peuple qui
doit, au final, consentir à ce qui lui est proposé, ou à ce qu’il a
lui même proposé.
Je vous recommande la lecture du livre de Bernard
CUBERTAFOND « le nouveau droit constitutionnel » au sujet de
la perversion démocratique de la gouvernance.