Rémi Hugues a évoqué dans ces colonnes Thomas Molnar comme l’un des penseurs de la Contre-révolution.
C’est un document ancien exceptionnel que nous vous proposons ici, tiré précisément des archives de nos activités en Provence. Par ailleurs, il fait écho à l’article précédent de Louis-Joseph Delanglade.
Il s’agit d’une conférence de Thomas Molnar, donnée à Marseille vers le milieu des années 1980, pour l’Union Royaliste Provençale.
Ce document est exceptionnel d’abord parce qu’il permet de retrouver le penseur puissant que fut Thomas Molnar et le cheminement de ses analyses. A notre connaissance, il existe peu d’enregistrements de lui. Celui-ci est l’un des rares. En tout cas, en français.
Ce document est aussi exceptionnel par le sujet traité : le déclin de l’empire soviétique. Il en prévoyait la fin prochaine. Nous doutions un peu à cette époque qu’elle fût possible à court ou moyen terme. Elle se produisit quatre ou cinq ans après.
Enfin, dans cette conférence Molnar donne sur la Russie de toujours, sur la Mitteleuropa, sur la montée de l’Islam, sur les Etats-Unis d’Amérique, l’Allemagne et la France, des aperçus qui valent toujours pour le monde d’aujourd’hui, qui l’expliquent et l’éclairent avec une singulière acuité. ■ 
Sur Thomas Molnar l’on pourra lire la très courte notice de Wikipédia.
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Ne vous laissez pas décourager par l’assez mauvaise qualité de l’enregistrement ni par sa longueur : les 45 premières minutes sont éblouissantes. La subtilité et la clarté de l’expression de ce natif de Hongrie dépassent celles de la plupart de nos meilleurs communicants. On ne saurait l’entendre sans frémir dire que le 21ème siècle sera le siècle de l’Islam. L’actualité de son propos est renforcée par la publication de l’encyclique ‘Fratelli tutti’. On pourra lire celle-ci en relation avec l’analyse que Th. Molnar fait de l’action et des encycliques de Jean-Paul II.
Je partage intégralement le sentiment de Marc VERGIER. Merci de l’avoir exprimé. Combien de lecteurs de JSF auront-ils le courage d’écouter cette conférence ? Pas sûr que le courage soit largement présent parmi nous !