Cette rubrique est destinée A ceux qui nous découvrent. Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n’ont pas d’autre prétention que de servir de petits tracts d’appel, d’explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s’agir là que d’une première présentation, d’une première accroche, qu’il faudra évidemment préciser, nuancer, approfondir par la suite.
Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et rédigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc… contenues dans des courriels qui nous ont été adressés.
On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différemment, prendre d’autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d’en haut.
Il ne s’agit, répétons-le, que de courts textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l’essentiel…
Aujourd’hui, Une présentation inattendue de la monarchie, par Choderlos de Laclos…..
Non sans panache, ces paroles furent prononcés par Choderlos de Laclos (18 octobre 1741/5 septembre 1803) au club des Jacobins à Paris, peu de temps après l’échec de l’évasion de Louis XVI, arrêté à Varennes :
« …Je veux une monarchie pour maintenir l’égalité entre les différents départements, pour que la souveraineté nationale ne se divise pas en souveraineté partielle, pour que le plus bel empire d’Europe ne consomme pas ses ressources et n’épuise pas ses forces dans des discussions intéressées, nées de prétentions mesquines et locales. Je veux aussi et principalement une monarchie pour que le département de Paris ne devienne pas, à l’égard des autres départements ce qu’était l’ancienne Rome à l’égard de l’empire romain…
Je voudrais encore une monarchie pour maintenir l’égalité entre les personnes, je voudrais une monarchie pour me garantir contre les grands citoyens; je la voudrais pour n’avoir pas à me décider un jour, et très prochainement peut-être, entre César et Pompée. Je la voudrais pour qu’il y ait quelque chose au-dessus des grandes fortunes, quelque chose au-dessus des grands talents, quelque chose au-dessus de la réunion de tous ces avantages, et ce quelque chose, je veux que ce soit une institution constitutionnelle, une véritable magistrature, l’ouvrage de la loi créé et circonscrit par elle; et non le produit ou de vertus dangereuses ou de crimes heureux, et non l’effet de l’enthousiasme ou de la crainte.
Je ne veux pas d’une monarchie sans monarque ni d’une régence sans régent. Je veux la monarchie héréditaire !… »
Pierre Builly sur Quand, il y a 155 ans,…
“J’ai lu quatre fois « L’Éducation sentimentale » sans jamais en retenir quoi que ce soit ; c’est…”