S’il s’agissait de populations partageant nos valeurs, bien intégrées, n’ayant ni ne posant aucun problème, on pourrait être choqué du procédé, mais bon…Sauf que là, à côté de nombreux immigrés aimant sincèrement la France et désireux de la servir (nous savons bien qu’il ne faut jamais généraliser…), il s’agit aussi de personnes qui très souvent, trop souvent, ne partagent pas et ne souhaitent en aucun cas partager certaines valeurs fondamentales avec nous, qu’il s’agisse de religion, de moeurs, de langue, d’éducation, de culture à transmettre etc….(2). Des populations qui du reste, dans de nombreux cas, n’ont même pas demandé à « être françaises »: un comble! Et qu’en plus on a parqué dans des banlieues grises et tristes, sordides parfois, minables toujours. Avec un taux de chômage hallucinant (alors que soi disant -perle du mensonge officiel!- les immigrés « viennent-faire-le-travail-que-les-français-ne-veulent-plus-faire »); où les différents trafics prospèrent (de la « drogue en grand » aux armes lourdes, en passant par tout ce qu’une économie souterraine, totalement contrôlée par les différentes mafias locales, peut induire de dérives malsaines, perverses et, tôt ou tard, forcément dangereuses….); bref, où l’avenir est bouché et où les perspectives sont, sinon nulles, du moins très souvent peu encourageantes…
Ce qu’il faut avoir la lucidité, l’honnêteté et le courage de dire, c’est que de toutes façons une telle situation n’est pas durable. Et qu’a proprement parler, le « problème des banlieues »est un problème sans solution. Il est fatal qu’un jour ou l’autre on assiste à ce phénomène que l’on connaît bien en médecine et en chirurgie: le « phénomène de rejet ». Tout simplement parce que dans son ahurissante inconscience, la république a négligé trois principes, pourtant fondamentaux, de la physique la plus élémentaire:
1°): le principe de proportion (deux habitants sur trois sont d’origine étrangère en Seine Saint-Denis: quel esprit raisonnable et sensé peut affirmer qu’elles ont la moindre chance de se « fondre » dans « l’ensemble français »? encore faudrait-il qu’elles le trouvent, dans ce département….).
2°): le fait que l’huile et l’eau ne sont pas miscibles: comment pouvait-on imaginer un seul instant que des familles entières pratiquant la polygamie, l’excision ou le mariage forcé, pourraient venir vivre durablement chez nous en continuant à règler leur existence selon la charia? Rêverie d’idéologue de salon, à laquelle répondent justement les insurrections du « monstre » que l’on a ainsi crée…..
3°): le fait que les mêmes causes produisent les mêmes effets: comment pouvait-on croire, ou feindre de croire, que ce qui n’avait pas marché « là-bas », en Algérie, et s’était terminé comme on le sait en 1962, pourrait marcher aujourd’hui ici, et se terminer d’une autre manière?
Il n’y a pas d’autre solution au « problème des banlieues » que « la règle des trois tiers » que nous avons déjà proposée (3): Un premier tiers de ces « immigrés depuis 1975 » sera immédiatement et sans faiblesse déchu de la nationalité française que la république lui a octroyé sans prendre la moindre précaution; et sera banni à vie du territoire car, sitôt gratifié de l’honneur d’être français, il s’en est montré indigne par ses actes délictueux. Un deuxième tiers, à qui l’on a menti en lui faisant croire qu’il trouverait ici des conditions matérielles qu »il ne trouvera pas, mais qui a tout de même accepté qu’on lui mente et porte donc aussi une part de responsabilité, se verra proposer un retour au pays, assorti d’une efficace et réelle coopération entre la France et son pays d’origine, car ce n’est pas en déplaçant un problème qu’on le règle, c’est en éradiquant ses causes sur place. Enfin un troisième tiers, composé de celles et ceux qui aiment vraiment la France et ne posent aucun problème pourra enfin être accueilli convenablement, une fois la pression et les tension retombées; à la seule condition, évidemment, d’acceptent l’intégralité de nos lois et de nos moeurs, et de renoncer à toutes ses coutumes qui y contreviendraient (pour des musulmans, par exemple, rejet pur et simple de la charia et de ses corrollaires, comme l’infériorité de la femme, l’interdiction de se convertir au christianisme etc….). (fin).
(2): détail révélateur (mais, justement, est-ce un détail?): les deux « jeunes » sont déjà retournés « chez eux » pour y être entérrés (Maroc et Sénégal); cela en dit long sur le désir d’intégration d’une part non négligeable de ces populations!….
(3): voir les notes « Erreur ou mensonge ? » dans la Catégorie « Immigration et Identité Nationale »; et les notes « Qui constitue le Peuple? » et « La république change le Peuple » dans la Catégorie « Immigration et Désintégration Nationale ».
Si on passe sur votre analyse aux arguments largement biaisés, on ne peut rester insensible au grotesque de la « solution » que vous évoquez et à son caractère très très largement irréaliste (et inhumain).
Et vous qui avez une si « haute » idée de la France (si si c’est de l’ironie…), ne pouvez-vous imaginer qu’elle doive assumer ses prises de positions passées, et pas seulement les choix heureux ?
Et, pour suivre votre « logique », quitte à remonter en 1975, pourquoi pas en 1792, histoire de finir le travail révolutionnaire ?
A bon entendeur…