L’Avenir de la Langue française organisait, ce samedi 18 juin, une manifestation en défense du français, et pour obtenir l’organisation d’Etats généraux de la langue française et de la Francophonie : elle en donne le compte-rendu sur son site :
http://www.avenir-langue-francaise.fr/articles.php?pg=681
Le site www.gaullisme.fr, (site créé par Alain KERHERVE) en a rendu compte également :
« Ma patrie, c’est la langue française » disait Albert Camus. C’est pour rappeler ce précepte trop souvent mis de côté par nos élites gouvernantes ne jurant que par la mondialisation et le « globish » intégré que près de 1200 francophones issus de France, de Belgique, de Côte d’Ivoire, d’Haïti ou d’Italie se sont réunis à l’appel de l’ambassadeur Salon ce 18 juin sur la place du Panthéon, à Paris.
Aux côtés de Jean-Pierre Chevènement et Jacques Myard, Nicolas Dupont-Aignan a pris la parole pour rappeler que lorsque « la langue française est en danger, c’est la nation qui est en danger ».
Un danger quotidien lorsque nos dirigeants choisissent de s’exprimer délibérément en anglais lors des réunions internationales.
Parés de drapeaux nationaux et de l’organisation internationale de la Francophonie, les manifestants menés par Paul-Marie Coûteaux et Dominique Mahé se sont ébroués dans le quartier latin pour déposer une lettre ouverte à Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui méprise notre langue en favorisant l’emploi de l’anglais dans l’enseignement et la recherche.
Pour toutes les nations qui ont le Français en partage, l’imposition du globish est une colonisation.
En ce 18 juin, c’est à un appel à la résistance contre cette nouvelle hégémonie qu’ont appelé les manifestants, à un sursaut pour rappeler que comme le disais Umberto Eco, « la langue de l’Europe, c’est la traduction ».
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