le prix citron: à Ségolène Royal, pour ses déclarations sur « Canal + » le dimanche 9 décembre. Selon elle, Nicolas Sarkozy serait devenu « un président VRP », et « …c’est tout simplement odieux, c’est très choquant, c’est même inadmissible….. que la France aille cautionner un système de tortures en prison… »
Bigre! Mais qu’est-elle allé faire, elle-même, en Chine, au tout début de sa campagne électorale? La Chine communiste n’est-elle pas le plus grand pays tortureur, exécuteur, étouffeur de libertés, accessoirement génocideur au Tibet? Or madame Royal, inventant au passage l’inoubliable et immortel concept de « bravitude », a cru bon de louer la justice chinoise (il faut quand même le faire!…). Nous l’avons tous entendue à la télé dire que la justice chinoise, elle au moins, était « une justice rapide »! Était-ce de la « bravitude » ou le premier signe d’une « sénilitude » précoce? En tout cas, lorsqu’on fait des déclarations pareilles, le plus urgent, après, c’est de se taire…..
le prix orange: à Nicholas Burns, sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques des États-Unis. Il a exprimé ses regrets pour la campagne de dénigrement de la France (« French bashing« ) aux États-Unis dans les années 2002-2003, une campagne que certains justifiaient par l’opposition de Paris à la guerre en Irak. « J’espère que les Américains qui ont rebaptisées les frites (« French fries ») frites de la liberté (« freedom fries ») et qui ont vidé des bouteilles de bon vin français dans les caniveaux réalisent la sottise que c’était »…..
« Je pense que maintenant nous regrettons qu’un vrai désaccord sur un sujet grave -la guerre- ait donné lieu à de tels excès de la part de beaucoup de gens dans notre pays », a ajouté celui qui est tout de même numéro trois de la diplomatie américaine. Et cela lors d’une grande conférence à l’« American University of Paris » le mercredi 24 octobre. A ce niveau-là, rien n’est gratuit, ni anodin…. Faute avouée, faute pardonnée!…
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”