La bien-pensance, le politiquement corect, la cléricature médiatique… s’en sont donné à coeur joie, avec Anders Breivik. Pensez donc : un déséquilibré qui se réclame (?) du christianisme et voilà toutes les meutes qui se mettent à hurler, comme et presque, sur commande. Elles que l’on n’entend jamais, alors qu’un chértien est tué toutes les cinq minutes dans le monde.
Une horreur est une horreur, un esprit dérangé est un esprit dérangé. L’analyste intelligent et positif est celui qui, plutôt qie de débiter des sornettes, réflechit calmement et posèment : comme le fait, dans cet excellent Point de vue, Paul-François Paoli. Qui remarque, par exemple, pour s’en étonner – comme nous… – que la tuerie de Nanterre, provoquée par un déséquilibré se réclamant de l’écologie n’avait pas donné le signal d’une chasse au sorcière contre les écolos…
Et d’autres choses encore (1), toutes aussi pertinentes, comme cette réflexion : « la psychose du tueur a prospéré sur un déni : celui du droit des nations à perdurer dans leur être mis à mal par une idéologie multicuturelle qu’Angela Merkel a critiqué récemment… ».
Oui, comme le dit Paoli,« l’horreur perpétrée en Norvège ne doit pas nous dissuader de réfléchir sur l’angoisse que génère chez moult Européens l’afflux de millions de ressortissants extra-européens ces dernières décennies ».
On en revient toujours là : le clivage fondamental, il est d’abord et avant tout entre ceux qui regardent les faits sans a-priori – comme le fait ici Paoli… – et les idéologues, qui préfèrent leurs fantasmes aux faits. Même quand, assez souvent finalement, leurs fantasmes créent des situations qui tuent….
(1) : c’est dans le numéro double d’été de Famille chrétienne (n°1751/1752), du 6 au 9 août 2011.
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”