Pour expliquer les évènements de Tottenham, certains observateurs ont tenté de ressortir les sempiternels et faux schémas qui prévalent partout. D’autres, tels les journalistes des chaînes d’information permanentes n’ont pas eu ces scrupules, et c’est d’ailleurs tout à leur honneur : ils ne se sont pas embarrassés de circonlocutions.
La journaliste d’I-Télé, par exemple, ce mardi 9 août est formelle et renouvelle son message tout au long des flash/info de la journée : la cause des troubles actuels « ce sont les coupes claires opérées par le gouvernement de David Cameron qui sont à l’origine de l’explosion de violence… », « la forte réduction des aides sociales », « les difficultés « économiques et les écarts de richesse croissants« , « la baisse des budgets sociaux ».
Donc, en réalité, ce qui se passe à Tottenham, mais aussi à Birmingham, Liverpool, Bristol etc… n’est ni comparable ni réductible à ce qui s’est passé et se passe chez nous, lorsque des bandes rivales luttent entre elles, ou contre la police, pour des problèmes se ramenant, finalement, à une guerre de contrôle de territoire, que l’on exploite par des trafics divers. Et lorsque la journaliste d’I Télé donne la parole à des « acteurs » des troubles, les propos sont invariablement les mêmes : pas de revendication ethnique ou communautaire, ou religieuse (islamique par exemple), mais toujours « On n’a pas de boulot, pas d’argent… On a entendu que des gars prenaient des trucs gratos alors pourquoi pas nous ?… »
Ce qui se passe là, en Grande-Bretagne, vient de ce que celle-ci – et quelques autres pays européens… – a pris une longueur d’avance sur nous, les Français, et a pris des mesures énergiques pour l’ensemble de l’économie anglaise, opérant au passage des restrictions drastiques dans les budgets sociaux.
Que se passe-t-il, donc, dans cette situation-là ? Une situation qui, bien évidemment, résulte de la Crise.
Il se passe que tout le monde doit se serrer la ceinture. Que ce soit par le biais de hausses d’impôts importantes, ou par le biais de baisses de salaires (ce qui revient strictement au même) les autochtones des pays européens – en l’occurrence, ici, les Anglais – doivent affronter une situation vraiment difficile, et souffrent. Et pas qu’un peu, mais beaucoup. Dans ces conditions, l’argent public et privé devenant rare, l’opinion voit et verra de plus en plus d’un œil changé les charges contestables. La crise sera difficile à vivre, à supporter, aussi bien pour les autochtones que pour les immigrés.
Car, si l’on se place cette fois du côté de ces nouveaux arrivés, que constate-t-on ? Si l’on excepte la petite proportion de celles et ceux qui sont arrivés, et que montrent à l’envi les partisans du multiculturalisme et du multi-tout (en fait, du multi n’importe quoi…), il est bien évident que la très grande majorité des nouveaux arrivés est – du moins pour l’instant – en bas de l’échelle sociale. Et qu’une part très important de cette part très importante vit, ou survit, grâce à ce qu’elle reçoit, d’une forme ou d’une autre, comme subsides, allocations, aides, secours et autres. Si cette distribution de subsides ne se fait plus, ou diminue d’une façon drastique – ce qui est le cas – les populations qui en dépendent pour vivre ou pour survivre se retrouvent dans des conditions matérielles intolérables. Et qui ne correspondent plus du tout à ce pourquoi elles sont venues en Europe. Le mirage, le rêve s’écroule : peu importe qu’elles se soient simplement trompées, croyant trouver en Europe un avenir radieux que le Continent ne pouvait pas – et, en tout cas, ne peut plus… – leur offrir; ou bien qu’elles soient coresponsables de leur malheur, puisqu’elles ont accepté de se laisser tromper, prennant pour argent comptant ce qu’elles avaient envie d’entendre, alors qu’un peu de réflexion aurait dû les inciter à plus de prudence, et, concrètement, à rechercher chez elles, dans leur pays d’origine, les moyens de s’en sortir. Le fait est là : la Crise impose et imposera de plus en plus aux États de réduire leurs dépenses. Et les souffrances que cela entraîne déjà, et entraînera de plus en plus, seront évidemment, comme d’habitude, d’abord pour les plus pauvres, et c’est pour eux qu’elles seront les plus dramatiques.
Alors, comment vont-elles réagir, ces nouvelles communautés tombant soudainement dans le dénuement total ? Dans une alliance/rencontre surprenante entre des calculs économiques à courte vue et des calculs idéologiques visant à dynamiter les vieilles Nations historiques, « on » a cru intelligent de balkaniser, de libaniser, la vieille Europe alors que celle-ci avait la chance – en tout cas, celle de l’Ouest – d’avoir des sociétés assez homogènes.
On voit que, maintenant et pour l’instant en Grande-Bretagne, les nouveaux venus se mettent à tout casser parce que, finalement, ce n’était pas cela qu’ils voulaient. C’est la même Crise qui frappe tous les pays d’Europe (pour ne s’en tenir qu’à elle, et sans parler du reste du monde). Des économies immenses vont devoir être réalisées, qui se traduiront entre autres par des réductions drastiques dans tous les budgets , y compris, bien sûr, les budgets sociaux.
Alors ?
La réaction des masses immigrées miséreuses ne sera ni essentiellement idéologique, ou religieuse : elle sera, pourrait-on dire, primaire, c’est-à-dire dictée par la misère, tout simplement.
Mais, simultanément, les Européens de souche, eux-mêmes soumis à d’importants sacrifices, tôlèreront de moins en moins aisément, leurs protestations, leurs violences, les aides qu’ils reçoivent, les emplois qu’ils peuvent occuper et jusqu’à leur simple présence.
C’est ainsi que se remet en cause ce qui semble devenu irréversible, inscrit dans les faits …
Voilà une nouvelle situation qui va de toute évidence demander une réponse. C’est le moment pour « le » politique, pour les politiques de se pencher enfin sérieusement sur le problème, et de reprendre la main.
La voie sera alors ouverte à bien des solutions, des politiques sérieuses, si possible progressives et concertées, de retour aux pays d’origine paraissant forcément les plus réalistes… Cela ne vaudra-t-il pas mieux que des révoltes urbaines et des règlements de comptes intercommunautaires incessants ?
Le Royaume Uni paye le laxisme de sa politique d’immigration.
Il a accueilli, lui aussi, une partie de la misère du Monde sans vouloir s’apercevoir que l’age d’or est terminé. L’Europe va vers un appauvrissement général et durable,dans ces conditions difficile de satisfaire les nouveaux arrivants, venant grossir les rangs des plus démunis.
Priorité aux « SIENS »
Tout cela va se terminer très mal, de façon violente et sanglante. La responsabilité de nos politicards sera énorme.
« Pas de foin au râtelier les chevaux se battent. »
Il faut toujours un bouc émissaire et les migrants font bien l’affaire. Reste que le risque des affrontements augmentés et encadrés par internet est de plus en plus palpable dans les discussions entre « forumeurs ».
Il y a urgence à ce que le gouvernement donne l’exemple, fasse des coupes dans le budget élyséen et les avantages des ministres et parlementaires et surtout fasse une chasse drastique aux privilèges, escroqueries, magouilles et fraudeurs divers.
Plus une coupe dans les niches fiscales
Et vite
Et alors le peuple suivra.
S’il est certain que les politiciens auraient dû montrer l’exemple en terme de réduction de leurs avantages, cela ne peut être que symbolique. Les sommes en jeu sont colossales, l’immigration clandestine, 4,5 milliards, l’immigration en générale 38, (Gourévitch) ; il faut ajouter à cela les politiques démagogiques qui ontcontribué lourdement à nous endetter et, enfin, les réformes financières entamées il y a 40 ans etsont àla bbase du poids financier dela dette (intérêts d’emprunt).
Il est évident qu’ aucun état ne peut laisser la violence se développer. Elle est intolérable et injustifiable et qu’on nous fasse grâce des habituels clichés du politiquement correct qui justifie les destructeurs. On en a soupé ! ( D’ailleurs, en bien de consommation ils ont déjà au moins les portables )
Par ailleurs, rien n’est pire que cette compassion qui nous absout de tout, arrêtons de les plaindre, c’est les diminuer encore. N’oublions pas le coté larmoyant accompagnant et annonçant les horreurs d e la révolution française, et après tout Hitler ne cessait d jouer sur la compassion malsaine d’un salle gosse qui n’a jamais grandi ni accepté la défaite. On a vu le résultat, quant à la gauche, la plainte perpétuelle sur les injustices est son fonds de commerce souvent hypocrite.
Maintenant si une réaction face à cette violence est légitim,e on peut se poser la question : de quelle légitimité dispose une société hyper matérialiste dans son regard, qui ne respecte pas la vie ni dans ses fondements, ni dans l’image qu’elle donne du couple, ni en Angleterre dans les expériences sur les embryons ; Ne parlons pas de l’euthanasie qui s’avance à pas de loup, d’une société qui ne fonde rien et ne peut plus rien fonder, et c’est notre drame.
Ces jeunes sont en proie à un vertige de destruction, (privés de certains biens ils veulent casser la vitrine, lobotomisés par une publicité, qui détruit en nous les ressorts secrets de notre âme en jouant sur la frustration et cela date de deux générations au moins sinon trois. Il sont aussi les enfants « d’Orange mécanique » puisqu’ils visent à humilier physiquement leurs victimes ne brûlant leurs biens , au risque de les tuer, en les déshabillant comme on l’a vu pour les voler
En face des constructeurs, c’est à dire ceux qui veulent avancer sans tout détruire doivent s’y opposer sans faiblesse. Mais quel regard doivent-ils proposer?
C’est bien une crise éthique de nos sociétés à bout de souffle. Le courage physique des gardiens d e l’ordre ne suffit pas, il faut bien changer notre regard et nous aussi armer de courage physique , certes, face à l’agression sauvage, mais moral aussi pour proposer autre chose que noyer notre mal de vivre dans une pure société de consommation , qui n’aboutit qu’à la destruction généralisée.
Il faut transmettre et construire. Le politique ne peut plus faire l’économie de ce changement de regard sur nous même et notre société. La gauche bégaye, car elle voit bien qu’elle ne peut plus encaisser les dividendes, la droite ne s’est jamais posée la question, pensant qu’il suffit que les affaires doivent reprendre.
DU coup on montre du doigt, comme bouc émissaires les populismes, qui eux, au moins, ont le mérite de pointer du doigt les vrais questions, à défaut de pouvoir tout seul y apporter une solution
Il y a du travail pour retrouver les chemins de la légitimité, en GB, Norvège, en Suède etc, et en France. Pour retrouver le fil d’Ariane, qui les sépare, il faut faire triompher les constructeurs sur les destructeurs, selon l’heureuse distinction de G.Ferrero , tout en sachant qu’il est infiniment plus facile de détruire ! Mais comme disait P.Boutang en 1966, il ya45 ans, demandant à de Gaulle de passer la main, à la Maison de France il se fait tard
Raison de plus.
Le commentaire d’Henri est intéressant.
D’accord Henri mais je ne crois pas au nationalisme et je suis consciente d’un changement mondial et de la nécessité de s’unir en Europe pour construire du solide et faire face.
Au lieu de ne voir que le mal, regardons aussi du côté de la jeunesse des J.M.J. ils sont plus nombreux que ceux qui ont mis le feu à l’Angleterre. Ils sont unis dans une même foi.
La solution passe par l’enseignement l’éducation et la culture pour les jeunes et nous leur offrons notre pessimiste et notre amertume en trouvant dans l’autre un bouc émissaire commode.
« L’autre » ce n’est pas que le contentieux algérien qui nous ronge c’est aussi l’ouvrier portugais et « l’autre » c’est aussi le petit commerçant qu’on vole et pille et son opposé la grande surface qui s’enrichit au dépens des producteurs et des consommatieurs.
« L’autre » c’est cette diversité d’individus et c’est chacun de nous.
J’ai peur de la montée de la haine perceptible dans les rapports des gens des villes entre-eux, perceptible dans les forum où n’ayant plus le vocabulaire pour s’exprimer on s’insulte et on en arrive à la violence. J’ai peur des extrêmistes de tous poils et du repliement sur soi.
Je crois que les valeurs s’enseignent, que les jeunes sont perméables et que nous avons oublié de sinon donner l’exemple du moins de « transmettre »
Que les personnalités politiques donnent dabord l’exemple en réduisant leur salaire, leur train de vie , et que Monsieur Fillon prenne le train comme tout le monde au lieu d »affréter un Falcon pour se rendre tous les week-ends dans son manoir. En un mot qu’ils réduisent leurs privilèges de 80%, car, ils sont directement responsables de cette crise économique qui nous atteint tous assez brutalement. Ensuite qu’ils arrètent complètement l’arrivée de nouveaux immigrants—— l’immigration nous coutant + de 40 milliards par an sans compter le coût énorme des fraudes + le coût des soins médicaux gratuits et, tout cela doit probablement atteindre le coût de 400 milliards par an et peut-être davantage. Nous devons également reconduire dans leur pays les illégaux et les faiseurs de troubles avec interdiction formelle de revenir sous peine d’actions plus musclées. Nous devons leur faire comprendre que nous aiderons leurs pays à développer leur économie. Certainement cette décision nous coûterait moins chère et les fruits récoltés de part et d’autre seraient plus avantageux pour tout le monde.
Quittons l’Europe et retrouvons notre indépendance nationale. Aidons le Mondialisme à s’écrouler car il est la racine du Mal. Retrouvons nos valeurs chrétiennes.
Oui pour la première partie de votre message.
Mais arrêtons de vouloir s’opposer à la marche du soleil ou à la rotation de la terre. Je veux parler de la « mondialisation ».
Nous sommes dans le mondialisme ou alors arrêtez de prendre des avions arrêtez vos ordinateurs et vos commentaires sur le Net arrêtez l’économie mondiale qui est liée .. Nous sommes dans le mondialisme on le voit actuellement en Bourse et vouloir revenir en arrière en autarcie c’est impossible et suicidaire.
Qu’on n’aime ou non n’est pas la question, et qu’on soit nostalgique ou non c’est impossible de s’opposer à la marche en avant mais on peut ‘amadouer ce modernisme , l’apprivoiser en restant sur les marchés avec nos chercheurs et nos talents.
Lorsqu’on lit les commentaires ci-dessus, dont je ne conteste pas la qualité, mais qui passent, allègrement, d’un extrême à l’autre, l’on se dit que la fonction d’une école de pensée comme celle à laquelle nous nous rattachons, du moins beaucoup d’entre nous, devrait être, surtout, de mettre un peu d’ordre dans les idées.
Si ce blog y contribue, il sera utile.
Entièrement d’accord avec la bonne tenue de ce blog chacun a le droit de s’exprimer et toutes les idées se respectent. voici ce que je retire de nos interventions : dans l’ensemble nous partageons les mêmes valeurs et ressentons les mêmes sentiments.
Toutefois pour ma part je n’ accepte pas la récupération qui est faite du terrorisme qu’il soit de droite ou de gauche pour porter des critiques sur un pays et sa politique; L’Angleterre et la Norvège ne sont pas responsables de ce qui leur arrive, pas plus que le fusil n’est responsable de l’asassin.
Je trouve lamentable qu’on transforme en guerre ethnique ou de religion ce qui à l’origine est un mouvement de clan ou de casseurs avec pillages où tous les milieux et toutes les éthnies ont participé.
Ce qui se passe ailleurs risque d’arriver chez-nous en période de restrictions.
Ensuite on aborde le sujet de l’euro, donc de l’Europe et là je pense qu’au contraire il faut la construire plus forte avec une politique économiqie et d’émmigration commune et ne pas faire le jeu des spéculateurs qui jouent sur sa disparition donc sur notre déclin. Nous n’avons plus les moyens de nos ambitions
La violence demeure la violence et elle est toujours
intolérable.
Cependant, il y a d’un côté, la violence économique légale,
celle pratiquée de manière particulièrement intolérable par la
minorité possédante à travers le monde, avec la complicité
de l’oligarchie politique.
Elle détient les moyens financiers, et dicte sa loi à la valetaille
politique, à destination de ceux qui produisent les richesses,
en toute impunité et de manière parfaitement
anti-démocratique.
De l’autre côté, la violence économique illégale, celle
réprimée précisément au nom de la loi, qui s’applique le plus
souvent aux plus miséreux tombés dans la délinquance.
Au lieu d’opposer ceux, qui en dépit de la violence
économique légale ont encore les moyens de faire face, et
ceux qui ne les ont pas, ou plus, chacun ferait mieux de
s’intéresser à, et de s’indigner de, cette violence économique
légale qui détruit nos sociétés et va à l’encontre du respect
de l’humain.
Indignons-nous par exemple que certains n’aient pas été rapidement capables de trouver un milliard d’euros pour aider
la corne de l’Afrique à lutter contre la famine, et la mort de milliers d’enfants, alors qu’en l’espace d’un sommet financier G 20, ou autre, des centaines de milliards sont mis à disposition des banques. Ceci est autrement plus significatif que les émeutes de Tottenham, il suffit d’ouvrir les yeux.
Sur la « violence économique légale qui détruit nos sociétés », DC a raison. Elle est la première force destructrice de ce monde.
Sa collusion avec ce qu’il reste de pouvoirs politiques est évidente de telle sorte que nos « démocraties » sont, en réalité, avant tout, des ploutocraties, toutes nuances politiques confondues. Ainsi, avant le scandale DSK, et même après, la Gauche française s’apprêtait, consensuellement, à proposer aux Français un candidat à la présidence de la République qui est l’archétype du ploutocrate mondialisé et le parfait représentant de ce que DC appelle « la minorité possédante ». Les socialistes qui vont, demain, se présenter aux suffrages des Français, y compris François Hollande, étaient tous prêts à s’effacer devant lui s’il se présentait… C’est tout dire.
L’immigration massive – qui peut elle aussi détruire nos sociétés et s’y détruire elle-même – est évidemment liée à la financiarisation du monde actuel, à son appétit de main d’œuvre à bon marché, à sa politique de délocalisation interne et externe, au pillage de l’Afrique, à la fois par ses dirigeants et par le reste du monde …
Peut-être, si nous en avons encore les moyens, ce qui n’est pas sûr, eût-il fallu « trouver un milliard d’euros pour aider la corne de l’Afrique à lutter contre la famine et la mort de milliers d’enfants ». Encore que ce qu’il reste, à l’arrivée, des fonds envoyés en Afrique pour l’aider, ait généralement de quoi faire frémir. Mais ne vaudrait-il pas mieux aider l’Afrique à garder chez elle les maigres « élites » qu’elle pourrait parvenir à dégager plutôt que de les laisser indéfiniment venir s’installer chez nous ?
Si la « mondialisation » finit, comme on peut le prévoir, par une catastrophe de grande ampleur, ce sont ceux qui auront fait un certain « éloge » des frontières qui auront eu raison. Les frontières peuvent opposer les hommes, les peuples, parfois de façon tragique. Mais il faudrait démontrer que leur suppression ou leur affaiblissement n’engendre pas un autre type de luttes, plus féroces encore. Pour ma part, jusqu’à preuve du contraire, je crois plutôt, comme Régis Debray, contre l’opinion encore établie, que les frontières sont essentielles à l’ordre du monde.
Je vous lis Anatole et pense que vous avez raison mais nous sommes trop nombreux sur terre et de ce fait tous les maux hiumains augmentent l’appêtit de certains et la misère des autres.
Je ne crois plus aux frontières pour chaque pays d’Europe même si j’ai conscience qu’elles sont nécessaires.
Les U.S qui ont ou avaient de gros moyens ont essayé par tous les moyens d’empêcher les clandestins de pénéter chez -eux. En pure perte. Leur politique d’immigration est loin dêtre laxiste mais à part reconduire à la frontière l’envahissement chez-eux est continuel.
Economiquement c’est pire, nous n’exportons qu’en échange d’importations qui ruinent nos artisans, et comme vous dites tous les pays recherchent de la main d’oeuvre à bon marché de plus beaucoup de nos matières premières viennent de l’étranger.
En prédisant une catastrophe (économique)de grande ampleur vous aurez raison in fine si nous ne savons pas grouper nos forces pour faire une Europe qui se tienne avec nos propres frontières européennes et ce n’est pas avec Merkel et Sarkozy que nous prenons le chemin des décisions fortes et rapides.