(Communiqué)
Les 16 000 postes supprimés ne changent rien à l’état de souffrance de notre système éducatif.
Depuis quinze ans, tous les rapports et classements nous alertent : deux élèves sur cinq sortent du primaire sans savoir lire, écrire et compter correctement ; nous ne formons plus suffisamment d’ingénieurs, de médecins et d’artisans compétents ; nos universités régressent et mettent en place des cours d’orthographe et de grammaire.
« Notre école accueille 500 000 à 600 000 élèves en moins que dans les années 1980 et 1990, pourtant nous avons toujours autant de difficultés : le problème est donc ailleurs. » souligne Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.
Pour SOS Éducation, il est urgent de changer d’objectifs et de se focaliser sur du concret : la recherche de qualité et d’efficacité pour l’ensemble de notre système scolaire. Pour cela, le ministère doit jouer son rôle d’aiguillon. Les évaluations nationales peuvent permettre de repérer les professeurs et les écoles qui obtiennent les meilleurs résultats et faire bénéficier les uns et les autres de leurs conseils.
« Notre système éducatif a besoin de devenir plus performant et de ne plus échouer là où il n’a surtout pas le droit de le faire c’est-à-dire au début des apprentissages de l’enfant. Or faut-il rappeler qu’aujourd’hui encore 40 % des enfants sortent de l’école primaire sans savoir lire, écrire et compter correctement », note la porte-parole de SOS Éducation.
Bonjour,
Ce n’est pas en supprimant des classes et en surchargeant les autres que les enseignants pourrons mieux suivre chaque élève et surtout ceux qui ont le plus besoin d’être suivis. Supprimer 16000 postes n’est donc pas opportun. Supprimer des écoles encore moins. Pas davantage obliger les enfants – surtout les petits -à se lever de bonne heure pour prendre le bus et se rendre à une école située loin de leur village avec les risques que cela comporte surtout l’hiver .Le service public et citoyen , ce n’est pas cela.
Cordialement
Francis Davenne
Monsieur Davenne,
Soyons sérieux.
Pensez-vous vraiment que supprimer 16.000 postes d’enseignants qui n’enseignent pas perturberait le fonctionnement des classes?
Le problème n’est pas de se battre contre cette suppression mais bien d’obtenir qu’elle s’effectue là où il faudrait … La France et nos enfants s’en porteraient mieux.