Par François Bel-Ker
Secrétaire général de l’Action Française
La solution apparaît clairement : abattre la République et restaurer l’unité nationale derrière le Roi, garant des libertés.
De cette crise, il nous faut tirer la certitude d’agir et de réclamer plus que jamais la destruction de la République.
Flinguer la République n’est pas l’exécution d’une passion nihiliste, c’est un service à rendre aux Français. Mettre à bas nos institutions n’est pas encourager le chaos mais ramener l’ordre.
La figure d’Antigone nous apprend que le pouvoir inique est toujours vecteur de désordre et que les lois supérieures de la cité impliquent de le refuser. Les matraquages des manifestants, de la Manif pour tous à la réforme des retraites, les Gilets jaune éborgnés, les morts inutiles de la mauvaise gestion du Coronavirus sont autant de raison d’agir contre la République.
Nous en appelons à une monarchie fédérative, populaire, de salut public.
Formons nos lignes. La monarchie n’arrivera ni sans une élite formée, ni avec des royalistes de salon. Il convient de faire disparaître la République aujourd’hui et de faire de la monarchie un véritable facteur de paix et de conquête sociale. Un régime n’a de valeur qu’au regard de son respect de la nature sociale de l’homme et de son efficacité dans la sphère publique et dans la défense des libertés particulières.
C’est la durée et la continuité de la politique royale qui a permis la constitution de notre nation.
Laissons le dernier mot à Maurras : « L’avenir se fait par des minorités pleines des énergies du cœur et de la raison. Les objections, les répugnances même, perdent toute signification dès que l’on a repris contact avec ce “nom oublié du Roi”. D’abord surpris de se réveiller royaliste, on s’étonne bientôt de ne pas l’avoir été de tout temps. » ■
La monarchie à la place de notre actuelle république , c’est envisageable .
Il serait amusant pour comprendre le niveau dans lequel nous sommes tombés de regarder la gestion des quatre vingt dernières années au travers de la pyramide de Meslow. On dira que la gestion du pays est celle d’une entreprise.
Donc nous pouvons dire en partant du haut vers le bas de cette pyramide, que nous avons depuis longtemps perdu l’estime de soi, que nous avons perdu l’appréciation des autres dans le travail et dans la société , que nous n’appartenons plus à des groupes et nous n’avons donc plus l’affection des autres.
La pandémie gérée par la politique refusant le scientifique, détruit le socle de la pyramide et nous entamons ce qui est défini comme les besoins psychologiques. Nous avons tous les ingrédients pour une révolution.
Pour donner envie aux gens de retrouver un souverain , une monarchie et donc un royaume, il faut en préalable prouver que cette monarchie sera redonner les étages de la pyramide . C’est ce qui semble apparaître dans le texte du prince.
Au lieu de « flinguer »,, » détruire », « faire disparaître » la République -tâche impossible à court et, sans doute, à moyen terme-, ne serait-il pas plus avisé, réaliste même, de redonner l’acception qu’avait ce mot avant le 10 août 1792? avant les horreurs de la Terreur? Sans compter que les 3 mots utilisés par François Bel-Ker , si on voulait les mettre en oeuvre, conduirait à une guerre civile. « un « facteur de paix et de conquête sociale », vraiment?
Avant le 10 août 1792 le ver de la terreur était dans le fruit.Relisez bien Emmanuel de Waresquiel , qui tient chronique de tous ces événements, sans prendre parti, d’un coté ou de l’autre, mais nous les restitue.. Répudier la violence institutionnelle subie demande d’aller voir plus loin que 10 août 1792, qui en est un des couronnement de la terreur,oui qui s’avançait. . et qui a continué……;
Messieurs « Impossible » n’est pas Français. Refaire l’histoire par les mots n’est pas de ma capacité.
M. Bel Ker nous parle de l’actualité , c’est à dire du présent, de cette gestion républicaine autoritaire presque dictatoriale qui se perd dans la gestion politique d’une pandémie, par peur ou pire par idéologie. Pandémie qui tue d’après les professionnels de la santé 0.05% des malades. Il propose donc simplement de changer le mode de gestion.
Pour ce faire , il faudrait d’une part que l’on cesse les explications de textes et que l’on ne soit pas aussi trouillard, que l’on ait envie d’être et d’être Français et libres. Sans entrer dans les détails de l’histoire de France, nous pouvons nous apercevoir que nous n’avons plus rien à perdre, puisque nous avons perdu nos libertés chéries, nos connaissances et notre esprit? Que nous reste -il? Le raisonnement par notre culture européenne. Alors sommes nous capables de raisonner sur « l’indispensable » vaccin acheté aux loobies des Amériques …Ce sera une vraie réponse…
La Bastille c’est du passé, l’histoire nous a apporté quatre autres révolutions sanguinaires parisiennes, 1791-1793, 1830, 1848, 1861. Dans l’ancien régime la France était supérieure au reste du monde, depuis elle descend de jours en jours vers l’enfer de la misère du peuple pour le soumettre; et nous n’avons plus César pour nous secourir.