Le mauvais feuilleton dure depuis 2007. A l’époque, dans un Blog royaliste, un responsable local avait écrit qu’il était favorable à la construction de cette « grande mosquée » puisque, les musulmans étant là, il leur fallait bien des lieux de culte….
L’argument nous avait semblé ne pas en être un, il nous avait paru spécieux, et nous avions retorqué que ce fatalisme nous semblait curieux, et que, les Français étant chez eux en France, jusqu’à preuve du contraire, « on » aurait peut-être pu leur demander leur avis, avant de faire venir des étrangers, et en si grand nombre. En vertu du principe simple, et vieux comme le monde : Qui paye, commande !
Les marseillais – puisque c’est d’eux qu’il s’agit… – payent des impôts locaux de plus en plus lourds, qui se rapprochent chaque année de ce qui sera bientôt du confiscatoire. Et cela, pour une ville toujours plus sale, toujours moins sûre (ou plus dangereuse, comme on voudra…), toujours plus gangrenée – classe politique comprise – par des scandales et des corruptions en tous genre….
Et « on » leur apprend, tout d’un coup – on en revient à 2007… – que puisqu’il y a 200.000 musulmans dans la ville, il faut une grande mosquée !
Mais il y a, actuellement, 62 mosquées à Marseille. C’est largement suffisant pour les musulmans sincères, qui désirent pratiquer correctement leur religion, comme cela doit pouvoir être le cas dans toute société bien organisée. Dans une société saine, une société digne de ce nom, l’aspiration au spirituel doit, en effet, d’où qu’elle vienne, être respectée, et tout homme, toute femme qui cherche à s’élever spirituellement doit pouvoir pratiquer sa religion dans des conditions correctes. Tout le monde est d’accord là-dessus.
Ce que nous disons, c’est qu’avec 62 lieux de culte, les musulmans sincères ont ce qu’il leur faut pour pratiquer correctement leur religion. Ce sont d’autres « musulmans » qui veulent à tout prix une « grande mosquée » à Marseiille (comme d’ailleurs dans toutes les villes de France), mais, là, ce n’est plus pour des motifs religieux : c’est donc à ceux-là qu’il faut refuser, selon nous, la grande mosquée, vu l’usage qu’ils comptent en faire et vu ce qu’ils ont derrière la tête. Pour les autres, répétons-le, avec 62 lieux de culte, et la liberté vraie de pratiquer leur religion, les musulmans sont mieux traités en terre chrétienne que les chrétiens en terre musulmane, pour qui le choix est, de fait, l’exil, la conversion, la mort ou une vie qui n’en est pas une….
Ce que nous disons, aussi, c’est qu’il aurait été normal de demander son avis au peuple français « avant » (1) de faire entrer sur le sol national autant d’étrangers en aussi peu de temps (fait unique dans l’Histoire). Pour un sujet de cette importance, à savoir la constitution physique du peuple, est-il normal que les autorités légales ne consultent pas le peuple, pourtant réputé souverain ? Or, c’est bien ce qui s’est passé – et qui se passe depuis 1975 – : les autorités légales « changent le peuple », physiquement cette fois-ci, pourrait-on dire, après l’avoir une première fois changé dans son esprit, dans son mental, dans son moral, depuis Jules Ferry (celui qui voulait organiser l’humanité sans Dieu et sans Roi…) et l’instauration d’un Ministère de la des-Éducation nationale qui a appris aux Français une vision deformée et tronquée de leur Histoire, bien propre à les dresser contre leurs propres Racines……
Nous avions publié une courte note en 2009 sur ce sujet : l’idée nous est venue de la repasser, pour voir si elle tenait toujours la route, et si les faits l’avaient infirmé ou confirmé. Qu’on en juge :
(1) : Avant de changer autoritairement les paysages urbains, les nourritures dans les cantines, les horaires dans les piscines, les usages dans les hôpitaux etc…bref, et tout simplement, notre mode de vie et nos façons de faire ancestrales…
Vous avez, sans-doute, raison de refuser que nos villes se couvrent de « grandes mosquées » et que leur aspect, celui qui nous est familier, en soit, ainsi, indûment modifié; de même je ne souhaite pas vraiment aux enfants de fréquenter l’école coranique, où, sans-doute, l’on « ingurgite » plutôt que l’on se forme. Sur ce dernier point, toutefois, notre position serait, certainement, beaucoup plus forte, si nos propres écoles formaient encore des hommes. Valent-elles encore grand chose, aujourd’hui ? Je vous le demande.
C’est pourquoi, il faut, probablement, que face à un adversaire trop visible, à qui, en effet, nous devons marquer des limites non-négociables, nous ne soyons pas aveugles à toutes sortes d’autres formes de subversion de notre être profond, qui s’emploient, tout aussi sûrement, mais beaucoup plus insidieusement, à nous détruire.
En me promenant dans les rues de Paris, lundi dernier, j’ai vu les petites troupes d’enfants déguisés, se préparer aux simagrées stupides d’Halloween, cette fête nulle, sans signification, qui a perdu, en tout cas, toutes celles qu’elle pouvait avoir (celtes, irlandaises etc.) et qui n’est faite que pour relativiser, voire remplacer, notre Toussaint, notre Noël, nos grandes fêtes traditionnelles, après, d’ailleurs, qu’elles aient été quasiment déconnectées des dates de vacances scolaires ou autres.
C’est, aussi, une façon, parmi bien d’autres, de nous faire perdre notre âme, non pas, peut-être, physique, mais communautaire et spirituelle.
Nous devons les refuser avec autant de force que celles que tout le monde voit et que, si ce n’était l’action d’une certaine cléricature déconstructiviste, la grande majorité refuserait assez spontanément.
En bref, nous ne devons pas être comme le taureau qui voit la muleta et ignore l’épée qui va le tuer.
Tout à fait d’accord avec votre commentaire: quand le doigt montre la lune, les imbéciles regardent le doigt.
(à Jaco) En accord total avec votre commentaire…..