…Et là le masque tombe, et là on voit bien leur vrai personnalité, et là on voit bien qu’ils n’aiment pas les Noirs, ni les jaunes, ni l’Afrique, ni l’Asie. Ce qu’ils aiment c’est une construction idéologique, c’est une abstraction, c’est « l’immigré », et non des êtres de chair et d’os, dont ils montrent à l’évidence, par leurs paroles et surtout par leurs actes qu’ils se fichent en réalité bien pas mal en tant que personnes….. (2)
Voilà donc toute la frange ‘bobo-gaucho-trotsko » en ébullition et scandalisée parce qu’on a condamné ses enfants, qui sont tout simplement des négriers et des trafiquants d’êtres humains, pris la main dans le sac. Et dans sa rage, tout tombe et plus rien ne tient, plus aucun masque, plus aucune précaution verbale ne résiste le moindre instant: on entend, on lit des propos ahurissants. Si c’était nous qui écrivions ou disions cela, il est clair que nous aurions la Halde sur le dos dans le quart d’heure suivant. Là l’hystérie peut battre son plein sans danger. Aux trotskos tout est permis!…..
N’empêche: le malaise devant ce spectacle lamentable se double d’un plaisir réel: la justice tchadienne a cassé le jouet de l’Arche de Zoé en particulier, du « parti immigrationniste » et des « bobos-gauchos-trotskos » en général. Ils viennent de voir que des noirs peuvent les insulter, les frapper dans la rue, leur demander des millions de dommages et intérêt, les condamner….et aux travaux forcés, s’il vous plaît! Le ciel leur est tombé sur la tête! On ne nous interdira pas de savourer ce moment et de nous réjouir de cette clarification, et qu’elle soit le fait des Noirs eux-mêmes, qu’elle ait été apportée et notifiée par l’Afrique elle-même.
Un électrochoc salutaire vient d’être donné aux dévoyeurs de la charité, aux mal-généreux et aux pires d’entre eux: à ceux qui se servent de l’immigration comme d’une machine pour casser la France. Et non seulement la France mais aussi, plus généralement, toutes les communautés historiques, qu’ils souhaitent diluer et fondre dans cette « Babel / hall de gare », aux dimensions du monde, qu’ils veulent créer afin de casser ces maudites Nations historiques qui leur résistent encore et toujours depuis la Révolution…..Et parce qu’il a cassé leur jouet, le jugement d’Abéché est important et fera date, du côté des immigrationnistes: « ils » viennent de prendre une grosse claque et « ils » vont mettre du temps à s’en remettre, parce que ce sont des noirs qui la leur ont donné. Ces noirs et plus généralement ces « différents » ces « pluri ethniques », « pluri culturels » et autre fadaises qu’ils veulent nous faire gober pour nous dissoudre et nous diluer…..Et cela, pour eux, c’est plus que grave: c’est insupportable.
Car ils ont beau ne vouloir ni entendre ni voir, ils y ont bien été obligés, cette fois-ci. S’ils ont tant répété que leurs intentions étaient pures, comme leurs sentiments, et qu’il n’avait pu s’agir que de candeur trompée, cette façon incantatoire de rejeter les évidences était aussi une façon désespérée d’essayer de calmer cette colère de la rue qu’ils n’ont pas pu ne pas voir, ne pas entendre. Car ils l’ont vue, entendu, senti, touché de près cette « rue noire », son hostilité et – tous les reportages concordent là-dessus – sa haine: il est certaines expériences humaines dont on ne sort pas tout à fait indemne, même lorsque l’on fait le bravache ou le fanfaron pour masquer que l’on est humilié et piteux…..(à suivre…)
(2): Dès qu’on a fait son petit tour indécent devant les caméras, bien habillé(e) avec plusieurs milliers d’euros sur soi de bons vêtements de marque et griffés, bien chauds, achetés à prix d’or dans les plus chics magasins de l’avenue Montaigne (n’est-ce pas Emanuelle Béart?….), on rentre chez soi, dans sa villa avec piscine et on laisse plantés là ces pauvres gens: est-on bien sûr qu’il ait été si charitable, si généreux, si « humain » de les faire venir chez nous, si c’était pour qu’ils sur-vivent dans des conditions si dégradantes pour eux et pour nous?…..
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”