Non, ne vous méprenez pas : même si nous reprenons, ici, un titre « à la Bainville » (lui qui écrivit un Après la Guerre – Comment placer sa fortune, car il était aussi doué pour l’économie et, de fait, il était presque un touche-à-tout…), nous ne nous sommes pas transformé en Blog économique ou financier, et il n’y a pas de « trader » sur lafautearousseau, qui reste bien dans son domaine : le politique, le culturel, le Bien commun, la France….
Nous voulons simplement donner ici un bon conseil à ceux qui ne l’auraient pas encore fait, ou qui hésiteraient, ou qui, aussi, ne sauraient tout simplement pas, car – peut-être… – ils n’en auraient pas entendu parler. On aurait tout aussi bien pu prendre comme titre : Comment dépenser intelligemment 39 euros, ou Comment s’enrichir de bien plus, avec seulement 39 euros…..
Vous commencez à comprendre de quoi nous voulons parler : de ce superbe Cahier de l’Herne sur Maurras, bien sûr. L’acheter, c’est, aussitôt après que l’on ait « sorti » ses 39 euros, engranger intellectuellement, dès qu’on en commence la lecture, la même somme mais avec un nombre de 0 derrière, qui ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que l’on tourne les pages….
Une réussite; un bel outil; un beau cadeau qui nous est fait là….
et que nous pouvons, que nous devons, en retour, faire « aux autres », à ceux qui ne savent pas, à qui l’on a menti etc…
Ne croyez pas que l’on éxagère ou que l’on tombe dans l’emphase : achetez-le, lisez-le et vous vous rendrez compte, dès les premières pages lues, de l’extrême intérêt de ce volume, de la grande réussite qu’il représente, et du très beau cadeau qui nous est fait là, pour « seulement », 39 euros !….
Entre autres contributeurs, se trouve Jean-François Mattéi, qui propose un magnifique et puissant Maurras et Platon : lorsqu’il a écrit son Le regard vide. Esssai sur l’épuisement de la culture européenne, nous en avons passé vingt-cinq extraits sur ce Blog, que nous avons ensuite réuni en un même PDF, afin d’inciter le public à le lire. Et nous avons débuté notre introduction par cette phrase : « Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI d’avoir écrit « Le regard vide – Essai sur l’épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous…. ».
Nous pouvons reprendre, mot pour mot, ce que nous avons écrit du Mattéi pour l’appliquer à ce Cahier de l’Herne : « Il faut être reconnaissants à Stéphane Giocanti et Axel Tisserand d’avoir écrit ce Cahier… »; et reconnaissants à celles qui ont été à leur côté pour cette excellente émission de Radio courtoisie : Dominique Paoli et Nicole Maurras, qui figurent elles aussi, parmi les contributeurs de ce Cahier, et participent à la qualité et au succès de l’ensemble, dans lesquelles elles ont leur part signalée….
Voilà une « année Maurras » qui commence bien, et un évènement à marquer d’une pierre blanche. « Ni un éloge rose bonbon, ni un blâme tout noir » : c’est l’excellent parti qu’ont pris Giocanti et Tisserand, et comme ils ont bien fait !
Dans l’émisssion de Radio Courtoisie, l’un des intervenants a dit de l’article de Thibon qu’il était « éclatant » : en effet, éclatant, il l’est, éblouissant, même ! Un seul regret, qu’il n’y figure qu’en extrait. Mais on comprend bien que tout mettre, tout dire, tout passer, c’était, évidemmment, « mission impossible ». On imagine comme cela a du être difficile de peser, de choisir, d’éliminer : on ne boudera donc pas son plaisir. Voici, pour donner un exemple, un « extrait de l’extrait » du Thibon:
« Maurras poète ?… Et bien ! en réalité, cet homme était poète, d’abord parcequ’il aimait. La poésie ne peut procéder que de l’amour. Je crois que Maurras aime, qu’il aime profondément, que dans sa politique il est lucide par amour, plus que cela, qu’il est combattif par amour. C’est parce qu’il sait que ce qu’il aime est menacé qu’il réagit si violemment contre ceux qui attaquent son trésor… »
L’une des mille pépites que l’on trouve dans cette mine d’or à pages ouvertes est, tout au début du Cahier, ce jugement de Déon – que nous avait confié Gérard Leclerc, en aparté, lors de son Café actualité du 8 octobre : la vraie catastrophe, pour Maurras et pour l’AF, c’est la mort prématurée de Jacques Bainville. Car Bainville était d’une rare clairvoyance, et Maurras l’écoutait, et l’aurait écouté s’il avait été a ses côtés pendant l’épreuve : « …Mais, comme je vous l’ai dit, tant qu’il a eu Bainville, Maurras n’a pas commis ces erreurs-là. Bainville était un vrai génie ! Je relisais l’autre jour les Conséquences politiques de la paix, c’est incroyable, il donne presque la date de la guerre de 1939… » dit Déon…
On en oublierait forcément, ou on lasserait car ce serait trop long : inutile de chercher à citer tous les contributeurs, ni toutes les richesses de ce Cahier, de la contribution de Gérard Leclerc à celle de Frédéric Rouvillois, du Kessel au Boutang (puissant, lui aussi, sur L’Avenir de l’Intelligence….); et que dire de cette très réussie biobibliographie réalisée par Tisserand et Giocanti ! : il suffit de savoir qu’une bonne chose nous est arrivée, que nous disposons d’un nouvel outil de qualité pour partir présenter « le vrai Maurras » à ceux qui l’ignorent, en sachant que beaucoup feront comme ce chercheur du CNRS qu’évoque Nicole Maurras au cours de l’émission de Radio courtoisie et qui lui dit – s’étant mis à lire sur Maurras – « plus j’avance dans ce travail.. et plus aussi certaines préventions tombent… ».
Le travail continue donc, la tâche est loin d’être achevée, mais nous disposons maintenant d’un bel et bon outil supplémentaire, et, cela, c’est vraiment une bonne nouvelle…..
PS : et, bien sûr, comme le dit la publicité, si vous trouvez mieux pour moins cher ailleurs, lafautearousseau vous rembourse la différence !…
Il est sur mon bureau, je fonce dès que j’ai terminé le R.Seycher sur le génocide – mémoricide vendéen ! (une lecture salutaire mais douloureuse, d’ailleurs)