On s’en souvient, l’an passé – année Henri IV oblige – le Prince avait choisi de présenter l’oeuvre de son ancêtre – y compris dans des aspects parfois méconnus… – et avait choisi de dialoguer avec un journaliste de Radio Notre Dame; puis un petit clip vidéo nous avait montré les progrès du prince Gaston; Lorant Deutsch, absent, était cependant présent sous forme d’un clip, lui aussi…
Cette année, le Prince – qu’Emmanuel Le Roy-Ladurie et Mgr Brizard sont venus saluer – a choisi de reprendre un thème qui lui est cher : l’action sociale. Et c’est avec Frédéric Rouvillois – qui vient de donner une contribution signalée au Cahier de l’Herne – qu’il a dialogué….
Comme toute Assemblée générale, la soirée a débuté par les habituels rapports « techniques » (financiers…) et moraux : le rapport moral a, justement, permis à Christian Franchet d’insister sur « le lien social » et l’activité sociale, axe fort de l’action du Prince Jean.
On se souvient de la visite de Saint Denis, mais il y a eu aussi cette autre visite à Reims, où le Prince a emmené 60 enfants, de 5 à 15 ans, visiter la cathédrale des Sacres. Ces enfants viennent du quartier de Clignancourt, dans le XVIIIème arrdt. de Paris, donc d’un quartier souvent qualifié de « difficile », et n’avaient jamais entendu parler de ce dont le Prince les a entretenus ce jour-là….
Christian Franchet a également rappelé l’action du Prince en ce qui concerne les PME (à travers le Comité Vauban) ses conférences sur le Management capétien : bref, des actions concrètes pour un prince qui se veut sur le terrain….
Ensuite, il y a eu ce dialogue entre le Prince et Frédéric Rouvillois, dont l’humour et la profondeur ne furent pas absents : le Prince avait choisi, cette année de présenter les grandes figures des Rois à travers les siècles, de Clovis jusqu’à Louis-Philippe; puis celle des Princes, jusqu’à son grand’père, le Comte de Paris. Mais, toujours, en montrant combien fut fort chez eux le désir de justice (Saint Louis rendant la justice à Vincennes), de proximité avec les humbles et les pauvres (Louis XVI distribuant des aumônes au cours d’un hiver rigoureux), bref, ce lien social, indissociable de la durée, que les Rois ont tissé durant mille ans avec le peuple : « la royauté est populaire dans son essence » dit le Prince, et les exemples qu’il a choisis le montrent bien. Cette tradition ne s’est pas interrompue : les temps changent, mais ce souci de justice, de proximité avec les humbles ne change pas….
Très prochainement sera postée, sur le Site du Prince, une vidéo dont on a pu voir quelques extraits hier….
Puis le buffet, très chaleureux et très fourni, comme l’annnée dernière, a permis à tous de se retrouver (on était venu de la France entière…), d’entourer un Prince et une Princesse qui ont su – comme d’habitude – se rendre présents et accessibles à tous, et, tout en se restaurant, d’en profiter pour parler de mille et une choses avec… et d’évoquer les progrès accomplis depuis l’année dernière. On pouvait croiser Gérard Leclerc, Jean Sévillia, Yvan Aumont, Jacques Trémollet de Villers… au milieu des amis retrouvés d’un peu partout
Car, si beaucoup reste à faire, beaucoup a été fait, et des progrès, il y en a eu, et les bonnes nouvelles n’ont pas manqué…
Tout le monde se souvient avec quelle allure et quelle distinction la Princesse Philoména a représenté non seulement la Famille de France mais, de fait, la France tout court lors des obsèques d’Otto de Habsbourg, à Vienne. On pouvait être fier, et on l’était, de dire aux gens : Voyez notre Famille, voyez la Princesse, le petit Prince, comme ils nous renvoient une image positive et saine – et même joyeuse, malgré les circonstances... Dans cette actualité et ce monde politique si souvent moroses, au mieux, repoussants, au pire…..
Pendant ce temps, le Prince Jean était, pour un long voyage de onze jours, en Asie centrale, au Tadjikistan. Il a, évidemment, pu nouer de nouveaux contacts, tisser de nouveaux liens, compléter et parfaire sa connaissance des problèmes, étudier de nouvelles thématiques, dominer de nouveaux dossiers… Rencontrer des militaires, des diplomates, des économistes, des scientifiques et des chercheurs, mais aussi des petites gens, des gens de la base, si l’on peut dire, ces rencontres-là étant aussi indispensables que les autres si l’on veut appréhender vraiment les choses dans leur infinie complexité…
La liste des pays que le Prince a visités s’allonge, donc, et parallèlement, en sillonnant ainsi et le monde et la France, sa connaissance des choses et des réalités, des gens et de leurs problèmes : le Prince poursuit, améliore, approfondit, parfait sa préparation. Il devient chaque jour un peu plus ce qu’il est : un recours, qui se prépare et qui se forme… Une chance pour la France….
On a aussi appris avec joie la bonne nouvelle : cette Famille de France, qui nous sourit déjà de ses trois visages, va bientôt s’agrandir et nous offrira très vite – pour janvier… – un quatrième sourire. Une Famille heureuse déjà forte et unie, qui se renforce : beau symbole pour nos temps troublés….
Mais il y a eu aussi une quatrième « grande » chose cette année : ce nouveau Site du prince, un outil indispensable, qui sert déjà beaucoup le Prince, en lui donnant une notoriété et une crédibilité plus grandes. Et ce n’est qu’un début, car le dynamisme entraîne le dynamisme, et le mouvement démultiplie le mouvement : il suffit de consulter les statistiques que fournit le site Viméo – qui héberge les vidéos du Site du Prince – pour voir l’intérêt que suscitent, justement, ces vidéos, de plus en plus regardées et de plus en plus téléchargées. Et, plus encourageant, un intérêt qui ne faiblit pas, mais qui au contraire va croissant….
Encore à ses débuts, ce Site, par sa qualité et par l’image de sérieux – bien méritée – qu’il donne du Prince est indéniablement un plus pour lui : pour son action, pour se faire toujours plus et toujours mieux connaître, mieux comprendre et, finalement, mieux apprécier et mieux accepter….
Après cette AG et cette soirée d’hier, il nous reste donc à repartir de plus belle pour la tâche qui reste à accomplir : tâche immense et difficile, ne nous leurrons pas, mais, quand les choses ont-elles été faciles ? Pendant la Guerre de Cent ans ? Pendant les Guerres de Religion ? Pendant et après la Révolution ?
Nous savons, avec Bainville, que tout a toujours très mal marché, et que tout a toujours été très difficile : « Les temps sont durs, mais ce sont nos temps » dit le Prince.
Et nous sommes résolus, aujourd’hui plus qu’hier, à marcher avec lui, à le suivre, à l’aider et à soutenir son action : une action pour le Bien commun, une action pour la France, autour de notre Famille de France, autour du Prince Jean !…..
Ce fut une merveilleuse soirée, dommage pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu la chance de rencontrer le Prince Jean