Nous avons dit, on ne peut plus clairement, ce que nous pensions de ce magnifique Cahier de l’Herne consacré à Charles Maurras, que nous ont offert Stéphane Giocanti et Axel Tisserand ( Cahier de l’Herne Charles Maurras.pdf ).
Dans le n° 999 de Royaliste, Gérard Leclerc consacre sa page « Idées », justement, à ce Cahier. Et il conclut, lui aussi, que « Stéphane Giocanti et Axel Tisserand, dont la compétence est bien connue, ont réalisé, avec cette somme, si riche, un bel exploit littéraire ».
« …le cahier de l’Herne – dit encore, et il a raison, Gérard Leclerc – signifie un retour à Maurras, une chance de le découvrir pour les jeunes générations qui pourront enfin prendre conscience, au-delà des pures invectives, de la dimension du penseur et de l’écrivain… »
La seule chose que ne dit évidemment pas Gérard Leclerc, c’est qu’il a contribué – et de quelle façon !… – à la beauté de ce Cahier. Son « Charles Maurras, témoin unique du religieux » (pages 143 à 146) est bien, en effet, l’une des réussites de ce beau collier de perles qui nous est offert : « Lire Maurras, c’est risquer l’inépuisable », telle est la belle chute d’un article qui, beau, l’est tout entier.
Gérard Leclerc remercie, comme nous et comme il se doit, Stéphane Giocanti et Axel Tisserand : mais il est bien, lui aussi, dans cette cohorte des bons ouvriers qui ont fait là une belle oeuvre….
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Une anecdote, à propos du cher Gérard Leclerc et Maurras; En 1974, je venais d’arriver à la RN, et Gérard avait publié son bouquin « Un autre Maurras ». Sous l’égide de la NAF (qui « sortait du logiciel maurrassien, comme le dit L. de Goustine), avec laquelle nous étions évidemment en bisbises. Une plaisanterie pas très fine mais pas méchante et somme toute rigolote, courait les rangs des militants : Dis donc, tu as vu le dernier Maurras, qui vient de sortir… »Un autre Leclerc »….Ouarfff ! je suis sûr qu’il ne nous en veut pas…
À part ça, j’ai le « cahier », superbe !
Cher Denis, moi aussi, j’étais à la RN en 1974. Je ne me souviens pas de la plaisanterie « pas très fine, pas méchante » et finalement pas très rigolote. Je me souviens par contre très bien du bouquin de Leclerc. Un vrai choc pour ceux qui avaient été formé par le « musée Charles Maurras, fermé les dimanches et les jours de fête ». Une grande bouffée d’air. Ni une, ni deux, nous filions tous à la NAF, toute une équipe de bons copains. Et nous y sommes presque tous restés. Merci à Gérard, à Arnaud (Fabre), à Michel (Giraud), à Pierre (Boutang), à Bertrand, Yvan, et plein d’autres qui ont fait de nous des lecteurs de Maurras, de Bainville, de Bernanos, lecteurs fidèles, mais les yeux ouverts, vigilants, sans jamais tomber dans le catéchisme. « Un autre Maurras », c’était pour notre équipe, l’époque où nous avons commencé à faire de la politique.