Le banquet réunissant une centaine de convives au restaurant la Ratatouille (entièrement à notre disposition) a été l’occasion de joyeuses libations entre les militants de l’Action-Française, les rédacteurs et des abonnés au journal AF 2000.
En présence de Stéphane Blanchonnet, Marielle Pujo, François Marcilhac, Marc Savina, votre serviteur et de nombreux rédacteurs du journal et cadres du mouvement, les discussions passionnées, ponctuées par les chants des militants permirent a chacun de goûter l’enthousiasme communicatif de l’amitié Française.
A cette occasion notre ami François Marcilhac, directeur éditorial de l’AF 2000 devait prendre la parole et rappeler les raisons de notre combat dans cette république finissante.
Après ces agapes et plus tard dans la soirée une partie d’entre nous se rendit au rendez-vous traditionnel devant la plaque des étudiants Parisiens qui effectuèrent, en rendant hommage aux aînés morts en 14-18 pour la France, malgré l’interdiction de l’occupant, le premier acte de résistance.
Rappel des faits :
En ce 11 novembre 1940, 3.000 à 5.000 étudiants convergent courageusement vers les Champs-Elysées pour commémorer la signature de l’Armistice, vingt deux ans après la fin des combats effroyables de la Première Guerre mondiale. Qu’ils soient gaullistes ou royalistes, ils entendent tous braver la menace des forces allemandes en défiant pareillement l’occupant pour la première fois depuis juin 1940. Les étudiants et lycéens parisiens décidèrent d’en faire un symbole de résistance. L’initiative de la manifestation revient largement à la Corpo de droit, fondée en 1934, et largement pénétrée par les idées de l’Action française dont particulièrement son président André Pertuzio. Il y eut bien sûr d’autres nationaux, des gaullistes de la première heure, et même quelques communistes bravant les ordres du parti, mais les principaux animateurs de la manifestation, Jean Ebstein-Langevin, vice-président de la Corpo, Alain Griotteray, étaient issus de la mouvance royaliste. Parmi les nombreux lycéens de Buffon, Janson de Sailly, Louis le Grand, Condorcet, présents ce jour-là, beaucoup de royalistes également dont un certain Roger Nimier, le futur romancier alors collégien au lycée Pasteur de Neuilly. La répression sera brutale : Les manifestants patriotes doivent déplorer une centaine d’arrestations et les blessés se comptent alors par dizaines.
Ce 11 novembre 2011,la fidélité d’Action Française s’est a nouveau exprimée devant la plaque commémorative en haut des Champs Elysées. Tandis que les étudiants et quelques anciens formaient deux haies de drapeaux, notre ami André Pertuzio relata avec précision ces évènements et fut applaudi avec enthousiasme par les jeunes et moins jeunes présents. Puis Karim Ouchik, vice président du Rassemblement pour l’Indépendance de la France (RIF) nous fit entrevoir la similitude de la situation de la France occupée et commandée de l’étranger, entre 1940 et aujourd’hui, avec la nécessité de réagir à l’occasion des présidentielles de 2012.
Enfin, le responsable Étudiant, Antoine Desaunay, après lecture de l’appel aux étudiants et lycéens pour la manif de 1940, lança à son tour un appel aux étudiants et lycéens pour libérer la France de la tutelle d’une République au service des puissances mondialistes. Il déchaina par la vigueur de ses mots une véritable bronca des étudiants notamment. Une Gerbe de lys blancs portée par une ravissante étudiante fut déposée au pied de la plaque et une vibrante royale conclut cette manifestation.
Olivier Perceval, Secretaire général de l’Action française
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