Pour vendre, pour « faire du fric », Benetton a plusieurs fois fait des trucs minables, où le mauvais goût était plus que très largement dépassé, et qui dégoûtaient, tout simplement. Peut-être que cela « marchait », financièrement, et faisait vendre, mais c’était tout de même minable et de niveau caniveau;
On croyait juste qu’ « ils » avaient atteint une sorte de seuil du sordide et que, après ce qu’ils avaient montré, « ils » ne pourraient plus faire pire… On se trompait : si « impossible n’est pas français », « plus abject que le plus abject n’est pas Benetton »… Nous parlons, bien sûr, de cette série de photomontages répugnants où l’on voit des personnalités très diverses et très variées s’embrasser sur la bouche : on navigue entre la vulgarité et le manque total de « respect », ce mot si souvent employé aujourd’hui….
Sauf que, là, peut-être, et pour ce coup-ci, Benetton est allé trop loin…
Ces photomontages à vomir ont déclenché une immense vague d’indignation, venue de tous bords et de tous horizons (politiques, religieux…).
Celle, entre autre, de Jean-Marie Guénois :
« ….Mais cette fois Benetton a pris le risque de se mettre définitivement à dos des centaines de millions de clients potentiels qui pourraient boycotter la marque (il y a 1.2 milliard de catholiques dans le monde) car cette affaire ne passe pas dans les milieux catholiques. Et pas seulement chez les extrêmes.
Apprentis sorciers, les concepteurs ont joué avec des symboles mais ne se sont pas rendus compte de l’impact inconscient très profond de la manipulation des trois concepts qu’ils ont voulu lier : la papauté, l’homosexualité, l’islam. Mélange effectivement explosif.
La publicité comme un boomerang se retourne donc contre eux sous la forme d’un rejet pur et simple. Ils ne donnent vraiment pas envie de porter des vêtements dont « l’idée » instrumentalise une noble cause – « unhate » (l’absence de haine) – pour mieux « vendre » au prix du mépris effectif et massif du sentiment religieux et de la dignité humaine…. »
Intégralité de l’article :
http://blog.lefigaro.fr/religioblog/2011/11/tres-tres-grosse-colere-au-vat.html
Malheureusement combien de personnes réagiront,surtout chez les jeunes à qui notre société permissive et laxiste (parents n’élevant plus leurs enfants dans le sens des valeurs morales, l’Education nationale qui apprend le mépris desdites valeurs et la désobéissance aux élèves,etc…).
Mais vous avez raison, il faut, dans ce monde déstructuré,crier notre désaccord appuyé face à ces images sacrilèges.
D’accord,et ne plus acheter des produits Benetton !
Benetton se régale du buzz qu’il provoque à chaque nouvelle campagne publicitaire. Il compte sur la fidélité de sa clientèle majoritairement décérébrée ou inculte pour continuer à vendre sa production, fruit de la sueur du lumpenproleriat d’Asie ou d’ailleurs.
Cette société transalpine incarne le capitalisme caricatural fustigé par les grands dessinateurs du XIXe siècle avec comme blason le cigare et le knout. En Union Soviétique, ses dirigeants auraient été conduits sans ménagement dans un camp de rééducation et de travail. Dans nos sociétés dites libérales, seuls comptent les coups médiatiques qui enclenchent les sonneries perçantes des tiroirs-caisses.