MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d’information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf
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Extrait du Dumont, Les conséquences géopolitiques de « l’hiver démographique » en Europe (Conférence donnée aux Bernardins, 9 novembre 2011) :
En science de la population, la période élémentaire d’analyse est particulièrement longue, puisqu’elle correspond à la durée s’écoulant entre deux générations, soit une trentaine d’années.
Ainsi faut-il une telle durée pour renouveler les générations.
Tout changement démographique engendre donc des effets qui s’inscrivent sur une période au moins trentenaire – et même au-delà – c’est pourquoi cette durée constitue une unité de mesure essentielle en démographie.
Or, à l’examen des données des années 2000 en Europe, l’abaissement de la fécondité au-dessous du seuil de simple remplacement des générations atteint cette durée dans un nombre croissant de pays européens. En conséquence, les projections démographiques annoncent un vieillissement accru et une contraction possible de la population européenne, contraction déjà entamée dans quelques pays et de nombreuses régions, en dépit des éventuels apports migratoires.
Examinons d’abord comment l’ensemble des pays d’Europe a convergé vers une basse fécondité, entraînant un vieillissement « par le bas ».
En effet, le vieillissement de la population se définit généralement par l’accroissement de la proportion du nombre des personnes âgées dans la population totale. Se distinguent le vieillissement « par le bas », résultant d’une fécondité réduisant les effectifs des nouvelles générations, et le vieillissement « par le haut », résultant uniquement de l’augmentation des effectifs des personnes âgées. Dans ce texte, nous examinerons essentiellement le vieillissement « par le bas ».
Un deuxième point portera sur la géographie de la fécondité en Europe, pour mettre en évidence les disparités dans le rythme de l’évolution de la fécondité.
Enfin, il sera nécessaire d’analyser dans un troisième point les causes de cette faible fécondité, avant de réfléchir à ses effets géopolitiques.
« Hiver démographique » en Europe
Le nombre des décès excède celui des naissances
À partir des années 1960, la baisse progressive de la fécondité européenne la conduit au-dessous du taux de remplacement des générations : c’est alors que débute, dans les années 1970, une période de fécondité nettement et durablement au-dessous du seuil de remplacement des générations, les effectifs des jeunes générations diminuant en valeur absolue comme en valeur relative. Pour dénommer cette situation, j’ai proposé à la fin des années 1970 l’expression « hiver démographique ». Trente ans plus tard, dans les années 2000, tous les pays d’Europe ont une fécondité inférieure au seuil de remplacement des générations et l’Europe est le seul continent à enregistrer un taux d’accroissement naturel négatif…
Pas de soucis pour notre démographie …nous avons Mayotte