Les utopies cromagnonesques des écolos de la secte verte; l’insconscient ou subconscient néanderthalien des khmers verts, c’est une chose : leur(s) folie(s) les regarde(nt), après tout. Mais les réalités, et notre avenir, en sont une autre…
S’il plaît à Madame Duflot et consorts d’avoir en tête de reconstruire des cités lacustres, ou d’habiter de nouveau dans des cavernes, mangeant de la viande crue, et de ressembler au Caïn du vers de Hugo « Lorsque, avec ses enfants, vêtus de peaux de bêtes / Echevelés, livides, au milieu des tempêtes… », encore une fois, c’est son problème.
Le Président de la République, en visite sur le site Areva de Tricastin, dans la Drôme, le 25 novembre derneir, a eu raison de rappeler, d’une part, que la sortie suicidaire du nucléaire telle que proposée par « la secte » toucherait 240.0000 emplois (ce dont semblerait se ficher comme d’une guigne la-dite Dame Duflot); il a eu raison, aussi, de dire que « le nucléaire n’est ni de gauche, ni de droite, il est l’intérêt supérieur de la France ».
« Ecologiquement correcte », la voiture de demain, pour les khmers verts ?…..
L’écologie est devenue l’un des vrais enjeux de notre temps. Certes, on peut toujours discuter des méfaits réels ou supposés du nucléaire, ou de l’aggravation de l' » effet de serre ». Mais on ne peut nier la désertification et la baisse des rendements agricoles, les retombées acides, la détérioration des couches phréatiques, la réduction de la biodiversité, la déforestation et le recul des terres arables. On ne peut nier la diminution des stocks de pêche, la disparition de l’humus et des couvertures végétales, les terres livrées au ruissellement, les rivières transformées en égouts, l’épuisement des ressources minières, le « matraquage » des sols suite à l’usage intensif des engrais chimiques.
Les dégâts se constatent en effet dans la vie quotidienne, avec les pollutions qui touchent aussi bien les habitats que les espèces, les fertilisants chimiques dont les surplus sont véhiculés par les eaux, les pesticides, les nitrates, les déchets industriels.Dans le même temps, on voit apparaître des épidémies nouvelles et resurgir des maladies qu’on croyait disparues.
De la guerre entre les hommes, la nature sortait naguère toujours vainqueur. Il n’en est plus de même depuis que c’est à elle que l’on s’attaque.
Dans l’Antiquité, chaque arbre, chaque source, chaque filet d’eau, chaque colline avait son propre genius loci, son génie protecteur. Ces esprits étaient accessibles à l’homme, tout en différant grandement de lui, comme l’atteste l’ambivalence des centaures, des faunes et des sirènes. Avant de couper un arbre, de percer une montagne ou de détourner un ruisseau, il était donc important d’apaiser le génie protecteur du lieu et de faire en sorte qu’il demeure apaisé. En détruisant l’animisme païen, le christianisme a permis, lui, d’exploiter la nature sans aucune limite.
L’idéalisation de l’Antiquité, l’apologie de l' »anismisme païen » et, symétriquement, la mise en accusation systématique du christianisme, coupable de tous les maux, en tous domaines, c’est un peu simple, non ?
Ni l’un ni l’autre ne dominent plus le monde : le premier depuis de nombreux siècles, le second depuis que les Lumières, la Révolution, et, sans-doute, auparavant, déjà, la Renaissance, ont marqué son déclin.
Les forces dominantes du monde actuel ne se rattachent, évidemment, ni à l’un ni à l’autre. Ce sont ces forces qui sont responsables de l’état du monde.
Dans la théologie chrétienne, le monde advient comme nouveauté radicale, produit du libre vouloir d’un Dieu à la perfection duquel il ne saurait ajouter quoi que que ce soit.
Le monde, en tant qu’être créé, ne saurait donc être par lui-même porteur de la moindre sacralité. L’ancienne perspective « cosmique » se trouve ainsi abolie.
L’existence de l’humanité ne s’inscrit plus dans le rythme éternel des cycles et des saisons, mais s’ordonne avant tout à une conception linéaire du temps. Elle trouve désormais son origine dans une Révélation historique et s’inscrit dans une trajectoire orientée vers le salut. Il n’y a plus de temps sacré, de lieux sacrés : le « saint » remplace le sacré.
Désacralisé, l’univers est vidé de ses forces magiques ou spirituelles. Une « chose » que l’homme peut soumettre à sa guise.
Parabellum porte bien son nom.Je ne comprends pas bien ses propos mais je suis sacrément heureuse de savoir que l’homme ne peut(et de loin)tout maitriser.Ouf!! Nous appartenons à la Terre,Elle ne nous appartient pas. ET VERBUM CARO FACTUM EST!