Le Monde, et bien d’autres, se sont étouffés, et continuent…. Pensez-donc : l’appellation « République de Hongrie » disparaît au profit de « Hongrie », et d’une.
La Constitution fait explicitement référence à Dieu (« Dieu bénisse les Hongrois »), et de deux : pourtant, tous les dirigeants des USA , Obama le premier, emploient la formule « God bless America » ou « God bless you » vingt fois par jour, si ce n’est plus, depuis deux siècles, et personne n’a jamais rien dit… Bizarre ? bizarre….
Mais il y a plus grave, et c’est à notre très humble avis cela qui a déclenché la ire officielle :
Pensez, la Constitution rend rétroactivement « responsables des crimes communistes » commis jusqu’en 1989 les dirigeants de l’actuel Parti socialiste (ex-communiste).
Evidemment, si on se met à dénoncer les responsabilités du marxisme et des marxistes, cela change tout : vous imaginez, en France ? Les installés du Système et sa nomenklatura, qui hurlent contre Le Pen mais pas contre le NPA ou Lutte ouvrière, ou le PC, qui n’ont jamais ni renié le marxisme-léninisme ni dénoncé ses crimes; eux qui vivent dans un Système basé sur le petit cycle de 1945, bien douillet pour eux, bien confortable pour leurs avantages acquis (qu’on appelle, en bon français, des « privilèges », tel le Port de Marseille, « donné en 45 à la CGT », dixit François Chérèque lui-même …).
Oui, si on se met à appeler un chat un chat et le communisme non pas un fripon, mais une horreur, et la pire des abominations qu’ait jamais connue l’humanité depuis qu’elle existe, alors là c’est tout simplement pas possible pour eux…..
L’alliance des démocraties libérales et du communisme soviétique pendant la Deuxième Guerre mondiale, a consisté, pour les démocraties, à s’allier avec un totalitarisme pour en abattre un autre.
Il en résulte que les deux totalitarismes ne peuvent pas être mis sur pied d’égalité, car ce serait faire s’effondrer les bases mêmes de la légitimation de l’ordre politique mondial issu de la victoire de 1945.
Cette alliance agit rétrospectivement comme une véritable tunique de Nessus.
Qu’ajouter à l’écrit de Thulé, si ce n’est que le désastre de Juin 40 est arrivé par la faute d’hommes politiques irresponsables dont la veulerie pouvait être expliquée (mais pas excusée) par une France encore traumatisée par l’épouvantable boucherie de 14-18. Les gouvernants actuels n’ont pas cette excuse, car la décadence ou ils conduisent la France n’est que la soumission intellectuelle la pestilence gauchiste dont Mai 68 a été l’accélérateur.
Les Français ignorent superbement Eienne de Hongrie ou ne se font de lui qu’une idée caricaturale : celle d’un païen à la tête de hordes sauvages, qui ; serait soudain converti à la religion du Christ en entraînant ses guerriers avec lui.
Il mérite pourtant mieux que cette image sommaire car il a l’envergure d’autres bâtisseurs d’empires du Moyen Age, tels Clovis, Charlemagne Guillaume le Conquérant, Otton Ier ou Vladimir le Grand. Mille ans avant l’entrée de la Hongrie dans l’Union européenne, c’est lui qui a amarré a monde occidental le bassin des Carpates où les Magyars avaient fini par élir domicile au tournant des IXe et Xe siècles.
Déjà le prince Géza, père d’Etienne amorça vers 960/970 un revirement complet en sédentarisant son peuple, en choisissant le baptême dans le rite latin, en entamant l’évangélisation de ses compagnons et en recherchant la paix avec le puissant Saint Empire.
Après avoir conquis le pouvoir par les armes en 997, son fils Etienne obtint du pape la couronne qui marquait sa reconnaissance comme roi chrétien avec l’accord de l’empereur Otton III.
A l’intérieur, il s’imposa, par la force ou par la persuasion aux tenants des traditions ancestrales des Magyars : la fédération de tribus laissa place à un véritable royaume.
La conversion du peuple à peine achevée, Etienne fonda une Eglise nationale autonome, dirigé par l’archevêque d’Esztergom et animée par des clercs venus de Bohême ou de Vénétie.
Plus étonnant encore; il réussit à préserver l’indépendance de la Hongrie – à l’inverse de son voisin tchèque et avec des méthodes plu pacifiques que, son homologue polonais.
Mais la fin du règne fut assombri par la maladie et la douleur causée par la mort de son fils Emeric, sept ans avant lui (1038).
Preuve de la difficulté qu’eurent ses sujets à accepter se réformes, il fallut près d’un demi-siècle pour obtenir sa canonisation (1083).
C’était la première fois qu’un souverain n’étant pas mort martyr était porté sur les autels en Occident.
Il se trouvait ainsi érigé en modèle pou les générations à venir, pas seulement en Hongrie, mais aussi dans l’ensemble de la chrétienté médiévale.
En savoir plus sur Livre en Famille : http://www.livresenfamille.fr/p4866-marie_madeleine_de_cevins_saint_etienne_de_hongrie.html
Olrik, c’est Etienne de Vignolles (pas Vigoles) avec un « n »…l
La HONGRIE, dépecée en 1919 ( perte des 3/4 de son territoire: Slovaquie,Croatie…), puis victime des frères ennemis: Nazisme ET Communisme, ayant retrouvé sa liberté en 1989 n’a pas de compte à rendre à l’Europe. Le souvenir des HABSBOURG est resté très vivace.
J’espère que la constitution permettra le retour du fils d’OTTO de HABSBOURG, résidant en Hongrie.
Mille excuses au vétilleux academos pour cette faute de frappe.