Il l’a dit, sans le dire, tout en disant que cela ne voulait pas dire ce que pourtant – de toute évidence – cela voulait dire….. Bref, Jean-Claude Mailly ne veut pas rencontrer Marine Le Pen, parce que – dit-il – « le national-socialisme » n’est pas sa « tasse de thé ».
Comme quelqu’un qui s’enfonce dans des sables mouvants, et qui s’enfonce d’autant plus qu’il se remue frénétiquement, Jean-Claude Mailly a cafouillé un peu plus et aggravé son cas en précisant qu’il ne comparaît pas le FN aux nazis : pourquoi, alors, avoir tenu un tel propos, aussi misérable que scandaleux ?
Nous ne nous faisons pas, ici, les avocats de Marine Le Pen, qui est assez grande pour se défendre toute seule. Nous nous bornerons simplement à constater que Jean-Claude Mailly qui voit du national-socialisme là où il est difficile d’en voir ne voit pas l’horreur là où elle est facile à voir : il n’a semble-t-il, jusqu’ici, manifesté aucune réticence à rencontrer des Mélenchon, des Buffet, des Besancenot et autres, qui n’ont jamais manifesté ni le moindre rejet ni la moindre condamnation du marxisme-léninisme, qui est pourtant bien la pire entreprise d’asservissement et de destruction méthodique de la personne humaine que la terre ait jamais connue.
Une arme de destruction massive, en quelque sorte.
On ne sait pas si le marxisme-léninisme est « la tasse de thé » de Jean-Claude Mailly, mais on sait bien que, ce lundi 9 janvier, il a perdu une bonne occasion de se taire, et qu’il a terni son image d’une façon probablement irrattrapable. Il a « dérapé », comme disent les journalistes engagés (à gauche, évidemment…) dans leur jargon….
Aux « Hypocrites associés »…..
Pierre Builly sur Jean-Pierre Chevènement – entres autres sujets…
“Je ne regrette vraiment pas mon vote au premier tour de 2002 !”