Philippe Conrad a mis en ligne le 12 décembre, sur les réseaux sociaux, ces brèves notes particulièrement intéressantes sur l’essai de Jacques Hogard L’Europe est morte à Pristina. Il nous a paru opportun de les reprendre ici, notamment à la suite de l’article d’Antoine de Lacoste que JSF a publié le 14 décembre, Le Président du Kosovo enfin devant la justice internationale.
Guerre au Kosovo (Printemps – Eté 1999). Jacques Hogard livre ici son témoignage au travers d’un essai court, argumenté et percutant.
Lorsque se déclenchent les évènements du Kosovo qui défraient la chronique à l’automne 1998, Jacques Hogard est officier supérieur en service au Commandement des Opérations Spéciales (COS).
C’est ainsi qu’au tout début de 1999, il prend le commandement du Groupement interarmées des forces spéciales qui sera engagé par la France en Macédoine puis au Kosovo, aux côtés de nos alliés américains, britanniques, allemands et italiens.
Après plusieurs mois de suspens, la guerre est en effet déclenchée par l’OTAN contre la Serbie le 23 mars 1999 après l’échec des négociations de Rambouillet.
Ce que Jacques Hogard et ses hommes découvrent alors sur le terrain, la réalité de la situation ne correspond en rien à ce qu’en disent les médias occidentaux.
Homme de caractère, aux convictions trempées, le colonel Hogard va vivre cette ultime opération au Kosovo de manière intense. Elle lui laissera le sentiment amer d’un engagement irresponsable dans un conflit injuste, symbole de tous les échecs et reniements français et européens. ■
Aph Aph Philippe Conrad