Les Messes pour Louis XVI ne doivent pas être de pure commémoration…..
Les Messes pour Louis XVI, dites partout en France, et même à l’étranger, depuis son exécution, ne doivent pas être de pure commémoration. Elles doivent aussi, elles doivent surtout, pour aujourd’hui, nourrir le processus de dérévolution dont la France a besoin pour renouer avec son Histoire, se replacer dans le droit fil de sa trajectoire historique et, s’il se peut, reprendre, un jour, sa marche en avant.
Pendant bien des années, en effet, tous les 21 janvier, les Messes pour Louis XVI étaient, essentiellement, commémoratives.
Les dernières de cette longue série, que l’Action française était presque seule à maintenir, ne réunissaient plus, du moins en province, malgré une fidélité admirable des participants, que peu de monde; elles étaient plutôt tristes; souvent, le célébrant ne disait pas un mot du roi Louis XVI; ces Messes avaient un air de naufrage du grand souvenir qui les motivait.
Les choses ont bien changé depuis déjà quelques années.
Il nous semble qu’elles ont basculé, pour un certain nombre de raisons assez identifiables, autour des années 1987, 1989 et 1993 …
1987, c’était le millénaire capétien où le comte de Paris eût l’heureuse initiative de titrer, avec solennité, ses petits-fils Jean et Eudes, ducs de Vendôme et d’Angoulême ; de désigner le prince Jean comme devant reprendre le flambeau de la Famille de France, de la tradition royale. Par là, il semble qu’il rouvrait à l’espérance monarchique un horizon nouveau …
1989, ce fut l’échec patent des commémorations de la Révolution.
1993, deuxième centenaire de l’exécution de Louis XVI, ce fut, grâce à l’action de quelques uns (Jean Raspail, Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut …) l’occasion d’un procès en règle de la Révolution, de ses horreurs, de l’exécution du Roi et de la Reine, du martyre de Louis XVII, de la Terreur, du génocide vendéen …
Quelques uns encore (Jean-Marc Varaut, Alain Besançon, Jean-François Mattéi) ont développé l’idée que cette révolution était la matrice des horreurs révolutionnaires et totalitaires qui ont marqué tout le XXème siècle. Ainsi, le rejet de la Révolution commençait à s’inscrire dans notre modernité. Et aboutissait, de facto, à la remettre en cause.
Au cours des années qui ont suivi, la redécouverte progressive de notre histoire monarchique par un certain nombre d’intellectuels, mais aussi dans la presse, les médias, et, finalement, une frange non négligeable de l’opinion française, s’est faite, de plus en plus, de façon non plus négative, mais positive.
De fait, notre hypothèse étant qu’un certain basculement de ce que Barrès nommait « les puissances du sentiment » s’est produit, en France, à partir de 1987 jusqu’à aujourd’hui, l’on ne peut plus parler ni de la Révolution ni de notre passé monarchique, après, comme on en parlait avant…
Ce n’est sûrement pas une coïncidence, si, simultanément, dans toute la France, les Messes du 21 janvier ont pris, de façon a priori surprenante, un nouveau visage. Les assistances sont devenues nombreuses, ferventes, priantes ; les prêtres sont devenus sensibles à l’exemplarité du Roi et de la Reine, au sort indigne infligé à Louis XVII, aux conséquences sociales, politiques et, même, religieuses de la Révolution. Ces Messes ont cessé d’être des Messes d’enterrement. Elles ont retrouvé un sens. La liturgie y est, souvent, redevenue très belle et la présence des Princes, à Paris, comme en Province, donne à ce qu’elles commémorent une incarnation qui pourrait être utile au temps présent.
C’est ainsi que les Messes pour Louis XVI contribuent symboliquement et performativement à ce que nous appelons le processus de dérévolution. Processus dont la France a besoin pour rompre le cycle schizophrène qui, depuis deux siècles, l’a coupée d’elle-même.
Nous avons la chance historique – pour la première fois depuis fort longtemps – que les Princes de la Maison de France, y soient, à titre éminent, partie prenante.
Si nous savons contribuer à activer et amplifier ce processus, tout simplement, nous serons utiles, non à notre propre plaisir, mais à notre Pays.
Nous publierons ici la liste de toutes celles dont nous aurons connaissance….
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Albert Camus, L’homme révolté (La Pléiade, pages 528/529) :
« Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Evangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt, mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau. »
* LUNDI 16 JANVIER :
* Bayonne : Mgr. Marc AILLET, Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron célèbrera la Messe pour le roi Louis XVI et pour la France à 19 heures en la cathédrale de Bayonne. Nous nous retrouverons à 20 h 15 dans un restaurant bayonnais proche de la cathédrale (prix du repas : 20 €). Contact : louis.angulo@experts-comptables.fr
* VENDREDI 20 JANVIER :
* SAMEDI 21 JANVIER :
* Belgique :
– Bruxelles : 11h00, Messe de Requiem pour le roi célébrée par Monseigneur Gilles Wach, Eglise Conventuelle du Couvent Sainte Anne, Avenue Léopold Wiener 26 B – 1170 Bruxelles.
– Rixensart (1330) : 11h00, en l’église de la Sainte-Croix, au château des Princes de Mérode.
* Paris : – 12h, le Cercle de l’Oeillet Blanc vous invite à participer à la messe qui sera célébrée en l’église Saint–Germain–l’Auxerrois à la mémoire de la mort du Roi Louis XVI. Monseigneur Ravel, Evêque aux Armées, officiera….
– 11h, Paroisse Saint Eugène-Sainte Cécile, 4 rue du Conservatoire, 75009.
– 18h30, Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins, 75005.
– 19h00, Centre Saint-Paul, 12, rue Saint-Joseph – 75002.
* Agen : 9h, église Sante Foy.
* Avignon : 18h, en la chapelle de la Sainte Croix (Pénitents gris), 8 rue des Teinturiers.
* Beaune : 9h, Cloître Notre-Dame.
* Bergerac : 15h30, en l’église Saint-Jean, rue Clairat à Bergerac (24100)
* Béziers : 18h00, Chapelle des Pénitents Bleus, rue du 4 Septembre.
* Bordeaux : à 19h, en l’église Saint Bruno.
* Caen : à 11h, Chapelle Saint-Pie X 16, rue de Vaugueux – Degrés du Sépulcre.
*Carcassone : 18h, église Saint Vincent.
* Coligny : 10h, à Coligny (01270).
* Dieppe : 9h30, en l’église Saint Jacques.
* Dijon : 11h, église de St Bernard de Fontaines lès Dijon.
* Fabrègues : 18h30, Prieuré Saint François de Sales, 1 rue Neuve des Horts.
* Fontainebleau : 19h, au Carmel.
* Grenoble : 11h, Collégiale Saint-André.
* La Gaubretière : 11h, Prieuré de la Sainte Famille de La Gaubretière, Ramberge 85130.
* Lanvallay : 11h00, Prieuré Sainte-Anne, Lanvallay 22100.
* Le Puy en Velay: 10h30, en l’église de Ceyssac (43000).
* Lille : 11H, CHAPELLE 26 rue d’Angleterre (Vieux LILLE).
* Limoges : 11h15, église Saint-Michel-des-Lions, rue Adrien Dubouché. A 12H30, reaoas au Restaurant “Croquenbouche » en face du “Grain de sel”, 14 rue Haute-Cité. Pour participer au déjeuner, il faut s’inscrire obligatoirement (le lundi 16 janvier au plus tard) auprès d’Alain Rougevin-Bâville (Tél (Rép): 05-55-35-90-72) Courriel: alain.rougevin-baville@wanadoo.fr
* Louailles (Sarthe) : 11h00, en l’église, route de La Flèche, 72300. Après la messe déjeuner-débat à 12 h 30, salle polyvalente de Vion (3,5 km de Louailles) animé par Jacques Trémolet de Villers, sur le thème « La crise actuelle, agonie d’un régime ou aurore d’un royaume ? ». (Général : 17€ –Autre : 8 € (étudiants, ecclésiastiques, chômeurs)
* Marseille : 19h, Basilique du Sacré-Coeur, 81 Avenue du Prado (8ème – Métro : Castellane ou Périer).
* Montpellier : 18h, Chapelle des Pénitents bleus, rue des étuves.
* Mulhouse : 11h, église Saint Etienne.
* Nancy : – 17h30, église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg.
– 18H30, Chapelle du Sacré-Coeur, 65 rue du Maréchal Oudinot.
* Nantes : 9h30, à Saint Clément. 12H15 dépôt de gerbe à la statue Louis XVI.
Invitation_21_janvier_2012.doc
* Nice : – 10h, (avec la chorale des Pénitents Rouges), Chapelle du Saint Suaire.
– 18h30, en la Chapelle de la Visitation-Sainte-Claire, située au bout de la rue Sainte-Claire (perpendiculaire à la rue Saint-François), dans le Vieux-Nice.
* Nîmes : 11h, Eglise Sainte Perpétue.
* Orléans : 11h,Eglise Notre-Dame de Recouvrance, 10 rue Notre-Dame de Recouvrance.
* Perpignan : 18h30, Prieuré du Christ-Roi.
* Poitiers : 8 h 30, en l’église Notre-Dame-la-Grande.
* Port-Marly : 8h45, église Saint Louis du Port Marly, 78160 Marly-le-Roi.
* Reims : 11h en l’Eglise Notre Dame de France, 8 rue Edmé Moreau.
* Roullet : (11km au sud-ouest d’Angoulême)18h30.
* Saint-Denis : 12h, en la Basilique.
* Thiberville : 17h30, en l’église du Planquay. La messe sera célébrée par Monsieur l’abbé Michel, recteur. Eglise du Planquay (à Thiberville, prendre la direction Orbec sur 5 Km – Dans le Planquay, 1ère à droite).
* Toulon : 18h30, paroisse Saint-François de Paule.
* Toulouse : – 11h, Chapellle N-D du Férétra, Place Saint Roch.
– 12h15, Eglise Saint Jérôme, 2 rue du LCI Pélissier.
* Val-de-Marne : 11h00, en l’église Saint-André, 22, avenue de Verdun, 94410 Saint Maurice (Métro : Charenton-Ecoles – ligne 8). Puis, Banquet présidé par Pierre Bernard, député maire honoraire et président de l’Alliance royale, à midi, dans la salle paroissiale. Participation au frais : 15 euros. Contact : dominique-hamel@wanadoo.fr
* Versailles : 11h, chapelle de l’Immaculée Conception.
* DIMANCHE 22 JANVIER :
* Amiens : 10h30, Chapelle 191-195 rue Léon Dupontreué
* Belloy en France : 11h00, en l’église Saint-Georges
* Les-Plats-de-Saint-Clément (19700) : 10H30, en la chapelle Saint-Loup.
* Limoges : 10H30, en la chapelle Saint Martial, 7 rue Guillaumin
* Nancy : à 9h25, Eglise Saint-Pierre, Avenue de Lattre de Tassigny. Suivie par la Fête des Rois de l’U.S.R.L. et de La Lorraine Royaliste, « Chez Maître Marcel » (au coin des rues Raymond Poincaré et de l’Armée Patton). Avec Paul Luporsi, Philippe Schneider et Patrick Brousse, qui présentera son livre, Le diable se fait moine.
* Nice : – 9 h, Monastère des Clarisses, 30 Avenue Sainte Colette.
– 10h: chapelle du Saint-Suaire (Pénitents rouges), 1 rue du St Suaire.
* Rennes : 10h, en la chapelle Sts Pierre et Paul – 44, rue du Manoir de Servigné.
* SAMEDI 28 JANVIER :
* Tarascon : 19h00, Abbaye Saint Michel de Frigolet.
On peut s’étonner qu’à TOURS (37) il n’ y ait jamais de messe de commémoration.
Pour Strasbourg ? pouvez vous me dire s’il y aura une Messe?
Merci.
(A « defer » et Danielle Roussel) : pour l’instant, nous n’avons rien, ni à Tours ni à Strasbourg.
A Caen à la FSSPX 18h30 normalement ( il y en avait une l’année passée)
(A Stéphane) En effet, nous venons d’appeler, il y en a une le samedi 21 janvier à 11h; elle est inscrite sur notre Tableau récapitualtif. Merci pour l’info….
A 11 h ? merci du renseignement je croyais que c’était à 18h30.
Au Puy en Velay (43000)
Messe de Requiem chantée selon le rite latin traditionnel
en l’église de Ceyssac (43000)
le samedi 21 janvier à 10h30
(A Stéphane) Confirmation, nous avons retéléphoné : c’est bien à onze heures; l’an passé, c’était à 18h30 parce que c’était « en semaine », mais là c’est l’horaire « samedi/dimanche »
bonsoir
y aura t il une messe le 21 janvier a st Germain en laye ?
merci de votre reponse
Francois
Une messe sera célébrée par Monseigneur Marc AILLET, Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron. Pour le roi Louis XVI et pour la France lundi 16 janvier 2012 à 19 heures en la cathédrale de Bayonne. Nous nous retrouverons à 20 h 15 dans un restaurant bayonnais proche de la cathédrale (prix du repas : 20 €)
Inscriptions : courriel : louis.angulo@experts-comptables.fr
Versailles, chapelle de l’Immaculée Conception. Messe de requiem chantée. Forme extraordinaire du rite romain. Samedi 21 janvier à 11h
Vous avez oublié :
Dimanche 22 janvier à 10h30
Chapelle expiatoire
Square Louis XVI
62 rue d’Anjou
PARIS (8è)
Pouvez vous annoncer la messe:
LILLE – SAMEDI 21 JANVIER à 11HOO
CHAPELLE 26, rue d’Angleterre ( Vieux LILLE)
Avec mes remerciements
(à Setadire ») : bien sûr ! Voilà qui est fait.. Et merci pour l’info…..
Pour Strasbourg, j’ai lu sur le Forum Catholique :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=700477
A l’occasion du deux-cent-vingtième anniversaire de la mort du Roi Louis XVI, le Cercle Saint Louis d’Alsace vous prie d’assister à la Messe de requiem qui sera célébrée selon le rite traditionnel pour tous les martyrs de la révolution, le SAMEDI 19 JANVIER 2013 à 16 h 30 en la cathédrale Notre Dame de Strasbourg.