Aux lecteurs de Je Suis Français.
Si vous voulez vous associer à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, actuellement en cours sous le patronage du Secrétariat Général du Mouvement, vous pouvez le faire par vos dons. Dons de tous documents : photos, films, livres, journaux, insignes, drapeaux etc. Ecrire pour cela à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .
Pour vous éclairer sur l’esprit et le détail de cette opération…
Source : Secrétariat Général de La Restauration Nationale – Action Française (Extraits)
Défendre l’héritage c’est avoir le souci de notre propre patrimoine. Nous devons laisser en mémoire l’histoire singulière de plus d’un siècle de militants royalistes français et d’une école de pensée qui a durablement marqué la pensée politique française.
L’Action française a un patrimoine intellectuel de premier ordre dans notre pays. Il n’en est pas de même au sujet de notre patrimoine matériel qui, année après année, génération après génération, a été dispersé et est venu, au mieux, enrichir des collections personnelles, au pire tomber définitivement dans l’oubli. Nous avons ainsi perdu les archives de la ligue et des camelots de l’entre-deux guerres dérobés par les Allemands, les vidéos des camps Maxime suite au décès d’un ancien magistrat de Marseille, de nombreux drapeaux et fanions d’AF éparpillés chez des particuliers, …
Il n’est jamais trop tard…
Voici trois ans, nous avons commencé la sauvegarde du patrimoine d’AF avec la récupération des archives restantes de Jacques Bainville. Nous avons également fait le choix de rassembler et trier les quelques archives éparses qui restaient au siège. Et, peu à peu, nous avons reçu des archives personnelles (…), mais aussi L’Action française mensuelle, La Nouvelle Guyenne, des archives du Camp Maxime del Sarte, des listings des années 60 et 70, des centaines de lettres des années 80 et 90, les comptes-rendus des congrès des années 50 et 60, des mémoires personnels (…).
Nous avons également pu récupérer le drapeau d’AF de Toulouse et celui de la Fédération du Nord, des plaques de camelot, des photographies …
Comment organisons-nous la sauvegarde ?
Depuis trois ans, nous avons fondé sous la présidence de Pascal Cauchy, Maître de conférences à l’IEP de Paris, la Société d’Histoire des Amis de Flore. L’objet de cette association précise : « L’association a pour but de promouvoir les travaux relatifs aux mouvements de l’Action française, de collecter, conserver, promouvoir et mettre à disposition des chercheurs la documentation et les archives, intéressant les mouvements de l’Action française, leurs membres, et les personnalités qui s’y sont rattachés. »Nous avons ainsi démarré un partenariat avec les Archives nationales pour leur remettre notamment quelques centaines de lettres de Maurras et Bainville. Notre Société d’Histoire en garde la propriété mais nous en confions ainsi la gestion aux spécialistes de la conservation.
Nous avons aussi débuté un partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France : nous établissons conjointement des listes de revues d’AF et nous complétons les collections de la BNF parcellaire.
Une salle du 10, rue Croix-des-Petits-Champs à Paris 1er est dédiée aux archives d’AF. Nous la plaçons sous le patronage de Pierre Juhel, Camelot du Roi, secrétaire-général d’AF, qui fut le passeur irremplaçable d’une partie d’un siècle à un autre. Une isolation du sol a été refaite pour permettre une bonne conservation des documents entreposés.
Qui constitue l’équipe des archives d’AF ?
L’équipe est réduite et multiforme car chacun apporte (ou apportera) une pierre distincte à cet édifice. Pour l’instant, Bernard Pascaud, Michel Franceschetti, Louis Juhel, Pierre Brousse, Pascal Cauchy, Marc Savina ont accepté de rejoindre ce pôle.
Tous les anciens d’Action française, qui sont parties prenantes, peuvent être un relais important. On a pu voir dernièrement encore sur un groupe d’anciens d’AF, des archives photos sortir et intégrer numériquement les collections de l’AF.
Ceux qui souhaitent rester dépositaires des biens confiés (drapeaux, bibliothèques de sections, insignes, archives, etc.) en ont la possibilité.
Ceux qui souhaitent faire don d’un bien d’AF à leur décès peuvent remplir l’acte de donation qui convient. Certains anciens d’AF n’ont pas de descendance ou aucun enfant portant un intérêt à nos idées. Il serait dommageable que des bibliothèques et des archives se perdent. Faire un don à l’AF, c’est également perpétuer la mémoire du donateur.
Quels sont les chantiers en cours ?
1. Finaliser un accord avec les Archives nationales sur le Fonds Jacques Bainville.
2. Compléter la liste des revues d’AF conjointement réalisées avec la BNF.
3. Transmettre de nouveaux dons (complément des collections) à la BNF.
4. Récupérer les archives d’AF stockées chez des particuliers, les trier et les classer (Nous avons déjà 3 ou 4m² d’archives à aller chercher chez deux cadres du mouvement…).
5. Lister les biens détenus par des individualités et des sections (souvent des drapeaux, patrimoine de sections, bibliothèques, etc.). Bien souvent, il s’agit d’anciens militants qui, du fait de leur loyauté au mouvement, ont été dépositaires d’une partie de notre patrimoine.
6. Nettoyer et sauvegarder les tombes d’AF et les monuments aux morts réalisés par Maxime Real del Sarte pour les sections d’AF.
7. Numériser Aspects de la France, hebdomadaire d’Action française, de 1947 à 1992.
8. Editer aux Editions de Flore des biographies de cadres d’AF ou des parties de notre histoire. Actuellement, quatre projets sont à l’étude : Marie de Roux, Léon Daudet, l’Amiral Schwerer mais aussi L’AF et la grande guerre.
Combien coûte cette sauvegarde ?
Pour l’instant, nous avons limité les achats à l’acquisition d’un stock de plaques de camelots que détenait un collectionneur et à l’achat d’une centaine de livres de Maurras. Le coût de cette sauvegarde a été de 4000 euros.
Nous devons impérativement faire nettoyer les tombes d’AF de la rue de Vaugirard qui se détériorent rapidement. Cette sauvegarde est essentielle. Nous n’avons pas pu sauver la – belle – tombe du poète Marius André voici quelques années faute de moyens et de vigilance… L’urgence est de faire nettoyer les tombes d’Ernest Berger, Marius Plateau, Marcel Langlois, et Edgar Trullet. Le coût par tombe est d’environ 300€ TTC par lavage (haute-pression + produits fongicides) soit 1200€ TTC.
Pour préserver les collections de nos journaux, notamment les 4 dernières années de L’Action française 2000, il faut compter 170€ pour faire relier chaque année.
Nous souhaitions également restaurer les reliures de notre collection de L’Action française quotidienne. Il faut compter 190€ par volume et 10000€ pour l’ensemble de notre collection de 1908 à 1944.
Un généreux donateur nous a offert une machine professionnelle pour scanner les livres, photographies, tracts, etc. d’une valeur de 800€.
Comment financer notre action ?
La Restauration Nationale n’a pas vocation à financer le patrimoine d’AF. Les adhésions et dons faits au mouvement d’Action française sont réservés à la propagande royaliste et d’Action Française.
Le financement de ce pôle provient uniquement de dons ciblés mais aussi de la Librairie de Flore qui vend -notamment- des ouvrages d’occasion provenant de dons d’amis. Faire un don ou donner des livres à la librairie, c’est nous assurer les moyens de sauvegarder notre patrimoine.
Comment nous aider dès à présent ?
Dès aujourd’hui, vous pouvez rejoindre notre équipe et vous investir dans l’une des missions de ce pôle de sauvegarde. Vous pouvez aussi faire l’inventaire du patrimoine d’AF en votre possession et nous avertir de vos souhaits pour aujourd’hui et demain.