Deuxième délire de « Je-sais-tout/Je suis friqué mais je joue au prolo/Je suis…Je suis… », comme dirait Julien Lepers : il a salué « Arabes et Berbères » par qui sont venus en Europe « la science, les mathématiques ou la médecine » au temps où « l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain ».
Mais, Mélenchon, l’obscurantisme dont il parle, il n’est pas d’hier, dans l’Occident chrétien, qu’il méconnait complètement, mais d’aujourd’hui, et il est dans sa tête à lui, lui l’ignorant qui dit n’importe quoi. Il prétend parler au peuple : il ne sait donc pas que, dans le robuste bon sens populaire, il y a un dicton qui dit Quand on ne sait pas, on ne parle pas….?
Lui, il ne sait pas, mais cela ne le rend ni humble, ni modeste : au contraire, il pontifie, il gesticule comme un théâtreux grandiloquent, il hurle, il gueule : mais, ce faisant il ne fait qu’étaler au grand jour son ignorance. Il devrait méditer cet autre monument de la sagesse populaire : la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale…..
Alors, puisqu’il ne sait pas comment sont venues en Europe « la science, les mathématiques ou la médecine » (bref, le savoir), et puisque qu’il croit « obscurantiste » notre Moyen-Âge « énorme et délicat » (comme le disait ce grand royaliste de Verlaine (mais il ne doit pas l’aimer, lui, Verlaine…), on va lui remettre ce qu’on a déjà résumé ici de « l’affaire Gouguenheim », à propos de son bouquin fondamental, Aristote au Mont Saint Michel, et on en profite pour se faire un peu de pub au passage, en représentant notre Album sur Le Mont Saint-Michel, puisque c’est dans cet Album que se trouve ce résumé (24 photos, le résumé compose le commentaire de la photo n° 6) :
Bonne lecture, monsieur Mélenchon, si une bonne âme met cet Album sous vos yeux… Mais, gare à l’infarctus, vous n’êtes pas cardiaque, au moins ?….
Je n’ai aucune sympathie pour le candidat cité, mais son nom est Mélenchon, non « Mélanchon »!
Lors de l’explosion d’intelligence de Mai Soixante huit, l’un des slogans était « C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ». Mélenchon a dû l’intégrer dans son mental profond.
Très bien,tout çà.Mais il y a longtemps que nous savions que Mélenchon n’était pas des nôtres, et qu’il va appartenir au clan de Hollande.Et nous, sommes-nous pour Hollande ou Sarkozy ?Aucun autre choix ne nous étant offert,il faut avoir le courage et la lucidité de se déclarer,sans crainte de faire éventuellement de la peine à qui que ce soit,et si c’était le cas,quelle importance cela aurait-il pour l’avenir du pays qui compte plus que la satisfaction de notre ego ?
Aujourd’hui,les vaticinations intellectuelles,même justes et littéraires,servent-elles l’avenir brûlant de la France ?
Le problème n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre
Hollande ou Sarkozy, il y a un premier tour, pour commencer.
Ensuite, le problème est de savoir, qui défendra non pas, le
mieux nos intérêts, vu les deux finalistes pressentis, mais le
moins pire possible, nos intérêts. Vu le bilan et le projet
insignifiant de Sarkozy, il est clair que le choix d’ Hollande
sera sans doute celui des Français, qui ne se méprendront
pas une seconde fois à donner un chèque en blanc à celui qui
a trahi et violé le vote des Français de 2005 pour le
référendum sur le traité européen.
Apparemment,DC,vous préférez donner « un chèque en blanc, »comme vous dites,à l’attelage Hollande+Mélenchon-Joly-Aubry- Moscovici et compagnie,dont les programmes ressemblent plus à une surenchère démagogique qu’à un projet politique cohérent.On voit en outre que vous n’avez pas lu le projet de Sarkozy.
Je vous espère heureux dans ces conditions,pensant, à vous lire, que vous approuvez la sotte ineptie des Français d’avoir naguère porté au pouvoir Mitterrand en 1981 pendant 14 ans,accompagné qu’il fut, de mensonges et de ratés, prolongés ensuite par Jospin,DSK et Aubry,ce dont nous supportons encore aujourd’hui les néfastes conséquences.
Quant à l’euro dont, en néophyte, vous semblez ignorer complètement l’utilité,c’est pourtant le meilleur moyen que nous avons à notre disposition pour nous sauver d’une Europe socialiste,ainsi que de la tyrannie incontrôlable du dollar.Si la belle devise de la « France seule » avait une réalité tangible il y a un siècle,elle n’a hélas plus aucune signification positive à ce jour, au contraire.Et ce ne sont pas les rodomontades d’un Hollande sans expérience, et qui n’a jamais rien réussi dans sa vie « républicaine »,auquel il faut abandonner ses espoirs en 2012, surtout par défaut.Ne soyons pas naïfs,en particulier par idéologie.
Soyez sûr néanmoins que même si,par malheur pour notre pays,il était l’élu du 6 mai,je ne manquerais pas de vous féliciter de votre clairvoyance.
Patrick Haizet, je respecte votre choix, même si je ne le
partage pas, pour toutes les raisons déjà évoquées. Quant à
l’euro, d’une part, et c’est bien le problème, François
Hollande n’a pas, sur la monnaie elle-même, de différence
avec Nicolas Sarkozy, si cela peut vous rassurer. Quant à
penser que je prône le retour au franc, vous m’avez mal lu.
Tout comme Nicolas Dupont Aignan, et bien d’autres, il me
semble que l’euro peut très bien être conservé comme unité
de compte, et servir de monnaie européenne commune face
au dollar, pour les échanges à l’extérieur de l’Union, tandis
que les monnaies nationales (euro-franc, euro-mark etc…)
qui ne seraient pas convertibles à l’extérieur de l’Union,
pourraient être réintroduites, afin de permettre au sein de
l’Union (soit pour environ 2/3 de nos échanges respectifs)
des ajustements de parité permettant des dévaluations pour
des pays comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la
France, pour lesquels l’euro, monnaie unique, ne convient pas
au niveau de leur économie au sein de l’Union.
L’échec de l’euro monnaie unique, plutôt que monnaie
commune européenne, est le reflet de la construction politique
de l’Union européenne; ce n’est ni un Etat, ni une nation et
ce ne le sera jamais ou il faudra renoncer à être ce que nous
sommes: Français, Espagnols …Dès lors, il est logique que
l’euro soit la monnaie commune d’une confédération d’Etats
souverains qui coopèrent entre eux, et non celle d’une
fédération purement utopique qui n’est en fait qu’un vaste
marché ultra-libéralisé, au profit de quelques uns et au
détriment des peuples.
En 1992, c’est bien Philippe SEGUIN qui avait raison, et non
François MITTERRAND. Mais il n’est jamais trop tard pour
reconnaître ses erreurs et les réparer.
Mon cher DC,ce n’est pas moi qui vous reprocherais de vous enfoncer dans l’erreur et l’utopie de la théorie.C’est de votre âge.
Je souhaite simplement que si votre héros du moment,Hollande, est élu,son effrayante inexpérience,l’avenir incohérent dans les chiffres stupides qu’il nous propose,le « rêve » qu’il promet,paraît-il, vous décillent les yeux quand vous le verrez à l’oeuvre avec tous ceux qui l’entoureront et il dont il ne pourra se passer. Et vous faire oublier le sectarisme un peu court qu’on a dû vous inoculer contre Sarkozy.
Quant à l’euro(dont me dites l’échec,ce qui est faux,car il se porte bien, plutôt trop bien même),je me permets de sourire lorsque vous citez Dupont-Aignan (dont la suffisance n’a d’égal que l’insuffisance), et ses rhétoriques gaulliennes de 1944-45 pour étayer votre thèse….un peu enfantine,et contraire à la réalité des faits et à leur dureté.De plus,votre Séguin était loin d’être un spécialiste de l’économie comme il l’a prouvé;quant à Mitterrand,il a trompé tout le monde,y compris lui-même !
Et vous vous préparez à voter sans hésitation pour Hollande alors que vous affirmez qu’il est pour l’euro.Si je ne vous comprend pas,je comprends Hollande, car l’euro l’aidera sans doute à être moins ridicule,comme il a aidé la Grèce,l’Irlande,l’Italie, l’Espagne.Il aidera aussi la France de Hollande,du moins on peut l’espérer.
J’avoue que j’ai du mal à percevoir l’intérêt de la France dans l’ensemble de vos propos,et je le regrette pour vous comme pour moi.
Il est vrai et pardonnez moi mon ironie, que les Grecs sont
beaucoup aidés en ce moment, grâce entre autre à la camisole
de l’euro qui leur est imposée, et à tout le reste.
Cette Europe là, non merci.
Avant de voter, pensez à Dimitris Christoulas, cela vous
ramènera aux tristes réalités.
Mon cher DC,je ne connaissais pas votre goût pour la galéjade,qui me plaît.Vous me parlez des « tristes réalités »,ce qui me fait penser immédiatement à Hollande.
Et puis,venant de vous, qui vous efforcez d’ assimiler des théories,cela me surprend fort.Vous semblez néanmoins extrapoler un peu vite des thèses purement imaginaires.
La « camisole » ? Attendons Hollande,si nous avons la malchance qu’il soit élu, pour transformer les Français en Grecs ou au mieux en Espagnols,puisque les socialistes ont la spécialité de ces transformations.Peut-être qu’additionnés des verts et des communistes (qui devraient devenir vos amis obligés, en cette occurrence)réussiront-ils mieux cette redoutable transformation.Voilà la réalité des choses.Elle est bien triste,je vous l’accorde volontiers.
Mon cher Patrick Haizet, ce qui est bien triste c’est que nous
ayons deux « finalistes », qui ne remettent pas en cause le
système dans lequel la France s’affaiblit et sombre.
Ce qui est encore plus triste, c’est que, royaliste, vous
défendez ce système, ce qui n’est pas mon cas.
Les Français ne seront pas transformés en Grecs ou en
Espagnols si François Hollande est élu, non pas
nécessairement parce qu’il réussira, mais parce que le
peuple français qui lui aura donné mandat pour ne pas subir
les diktats du marché et de Bruxelles, lui imposera la
résistance sur laquelle il pourra légitimement s’appuyer pour
défendre nos intérêts.
Elle sera là la différence avec Nicolas Sarkozy.
DC,si je comprends bien votre littérature,votre « système » à vous serait mieux défendu par l’incompétence et le « rêve » de Hollande (bien qu’il soit lui-même du « système »), son peuple de gauche et ses amis verts et communistes….et le »peuple français »en personne, contre tous les « diktats » qui nous environnent ! On ne sait pas trop comment ces belles choses se produiront ! De comique votre discours tend à devenir plutôt utopique ! Et j’ai du mal à m’y retrouver.