Voici la réaction, courte mais musclée, de Gérard-François Dumont, démographe qu’on ne présente plus, à la « décision 221 » du Rapport Attali, prônant la relance de l’immigration pour « relancer la croissance »:
« Ces propositions sur la relance de l’Immigration trahissent une méconnaissance complète de l’état de la question: le problème de la France, c’est la faiblesse du taux d’emploi des seniors et des jeunes. C’est là qu’il faut intervenir, et on n’améliorera certainement pas ce taux d’emploi en faisant venir plus de migrants, eux-même particulièrement vulnérables au chômage… »
Pour reprendre la formule consacrée: Y a-t-il quelque chose à rajouter ?…
On nous cite le manque d’informaticiens….
Mon fils, frais diplômé ingénieur en informatique, n’a pas trouvé de travail, sur Paris, en un an!!
Dans ces rapports, les rédacteurs ont des références, (des incantations) qui ont plus de vingt ans!
La méconnaissance, comme vous le soulignez.
Je me permettrais, sans apporter le moindre contredit à Monsieur Dumont de préciser qu’une » richesse » non exploitée et non exploitable est un boulet pour la relance: en effet, si la main d’oeuvre est une richesse pour une entreprise ou un état, elle n’est enrichissante que dans la mesure où elle est exploitée. Combien de pays, riches en main d’oeuvre et en matières premières, sont pauvres parcequ’ils ne savent pas exploiter. Donc, ces immigrants de Monsieur Attali, aurons-nous les moyens et/ou la volonté de les rendre « rentables » alors que nous sommes incapables de « rentabiliser » nos propres chomeurs. Il faut « faire rentrer de la matière grise » et empécher la notre de partir.Il est grand temps de payer le travail à son prix,c’est a dire au prix qu’il coûte à l’entreprise et à l’état tenant compte des besoins des travailleurs.
Le problème ne serait-il pas que le travail des immigrés coûte moins cher que le travail français ?