L’USRL (Union des Sections Royalistes Lorraines) est la représentation locale de La Restauration nationale.
Elle est dirigée par Philippe Schneider, et propose son Blog, La Lorraine royaliste dont nous extrayons, aujourd’hui, cet article de Philippe Schneider sur une résistante d’Action française, que l’on vient d’honorer à Villers-lès-Nancy, et qui vient illustrer à nouveau un thème que nous avons plsuieurs fois évoqué ici, notamment à partir de l’ouvrage de François-Marin Fleutot, Royalistes dans la Résistance
Native de la commune de Villers-les-Nancy en 1895, Madame de Saint-Venant eut un parcours exemplaire durant la deuxième guerre mondiale. Dès 1940, elle vient en aide aux prisonniers, fort nombreux dans notre province. ¨Puis, l’occupation allemande se faisant de plus en plus dure, elle agit pour faire évader, aider à s’échapper tous ceux qui étaient poursuivis par la Gestapo. Repérée, elle prend le nom de Marie-Odile Laroche, Marie-Odile devenant son nom de résistante. Elle part ensuite pour Lyon où elle aide les Israélites, les prisonniers, les Lorrains et les Alsaciens qui, enrôlés de force, désertaient l’armée allemande, etc. Tout en faisant du renseignement. C’est tout un réseau qu’elle mit sur pied et dont elle était l’âme. On note qu’elle a favorisé, avec son réseau, le passage à plus de 30.000 personnes de la ligne de démarcation. Son réseau a subi de nombreuses pertes : 80 morts et 200 déportés dont elle, qui fut arrêtée le 4 mai 1944, torturée, elle est ensuite déportée en Allemagne où elle décède le 23 mars 1945 à Ravensbrück.
Une vie exemplaire d’une combattante pour la France dans une période très difficile. Elle était aussi royaliste d’Action française, comme une bonne partie de sa famille. La municipalité de Villers les Nancy a décidé de lui rendre hommage en baptisant une rue à son nom le 8 mars dernier. Le Maire de Villers rappela sa vie en signalant son orientation politique.
Ajoutons, que, pour son action, elle fut décorée à titre posthume de la « Medal of Freedom » avec palme d’argent, la « King’s Medal for courage » avec palmes d’argent, la Médaille de la Résistance Française avec rosette, la Légion d’Honneur avec le grade de Chevalier et la Croix de Guerre avec palmes et citation à l’ordre de l’armée.
Philippe SCHNEIDER
Madame de Saint-Venant est un modèle de vraie patriote français
qui nous honore tout.
« Fiers enfants de la Lorraine… » Qu’elle repose en paix.
Je suis Lorrain…
Elle est Lorraine, à n’en point douter, car, comme beaucoup de ceux-ci, elle n’a jamais cherché à se mettre en avant, n’a jamais recherché les honneurs. Elle a fait ce qu’elle devait faire, en son âme et conscience, avec toute sa foi et sa générosité et avec humilité, comme tant d’autres Lorrains avant elle (Jeanne d’Arc, Jean Nicolas Stofflet, Lyautey, Bastien-thiry, Argoud et pardon pour tous ceux que j’oublie).
Je suis Lorrain…moi aussi…
Cette note aura aussi permis aux hommes d’une autre extrémité de la France, d’avoir une pensée puor la Lorraine et les Lorrains. Pour moi, sans-doute bien à tort, la Lorraine n’évoque pas immédiatement Jeanne d’Arc, Donrémy ou Vaucouleurs, mais Barrès, Charmes, Sion-Vaudémont, la colline inspirée, et la vallée de la Moselle, celle du Culte du Moi.
Barrès se voulait revêtu de « l’uniforme des hautes préoccupations ». En quoi, on peut le trouver nietzschéen…
La Lorraine, pour moi, c’est justement « l’uniforme des hautes préoccuipations ».
Je sais bien que ce n’est sûrement pas que cela. Et qu’à Metz, comme dans la Sarre ou le Palatinat voisins, l’on sait aussi vivre, rire, boire et chanter.
Bref, un salut aux Lorrains, pour le tout !