…du 6 juillet 2012, sous la plume de Jean-Louis Tremblais, qui écrit ce qui ne peut être qu’une erreur – au mieux – ou un mensonge – au pire -, mais qui dans les deux cas est grave.
Voici la phrase : « …et le courageux Louis XVIII, rentré en France dans les fourgons des Cosaques et des Prussiens. »
Écrire ceci est tout simplement honteux, et n’honore pas celui qui le fait. Et l’on est surpris de trouver une telle « hénaurmité » dans Le Figaro magazine, qui nous a habitués à plus de sérieux. Pourquoi ? Parce que les faits sont bien établis, et que la vérité historique est bien connue, et que nul ne peut la changer….
Napoléon a prolongé à grands frais une partie perdue d’avance, et, faisant mourir « sans problème » un million et demi de français, jeunes pour la plupart, il a amené l’Europe entière coalisée contre nous à Paris, par deux fois; laissant la France plus petite qu’il ne l’avait trouvée, avec 500.000 habitants et dix villes en moins.
Bainville, lui-même, n’a nié ni son Art, ni sa Gloire, ni son Génie, qui tenaient, d’ailleurs, pour une large part, aux usages, à la culture, à la civilisation de l’ancienne France. Mais, il s’est aussi ravalé de lui-même, sans que rien ni personne ne l’y oblige, au rang infâmant de vulgaire délinquant de droit commun en faisant enlever le duc d’Enghien en territoire étranger, au mépris du droit international et du droit des gens les plus élémentaires; et en le faisant assassiner presque sur le champ, le duc passant, pour se rendre face à ses « juges » (!) devant ceux qui étaient en train de creuser sa tombe !
Et ne disons rien des propos antisémites de Napoléon, qui nous méneraient trop loin et que notre époque réprouve, sur les juifs : « On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C’est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France ».
Voilà pour l’homme qu’admire Jean-Louis Tremblais, ce qui est, d’ailleurs son droit.
Passons maintenant à ces Bourbons, qu’il méprise, qu’il injurie, et pour qui il reprend le plus vieux, le plus éculé, le plus faux des mensonges : ils seraient rentrés « dans les fourgons de l’étranger ».
D’abord, on vient de le dire, les « fourgons de l’étranger » ont été amenés en France et à Paris, inviolés depuis plus d’un siècle, par la Révolution, la République et Napoléon, leur sabre et continuateur : première « hénaurmité » qui ne semble pas choquer Jean-Louis Tremblais.
Ensuite, au moins les Anglais et les Prussiens haïssaient la France, et n’avaient qu’une idée en tête : la démembrer. Et les autres Alliés se souciaient comme d’une guigne de ces Bourbons qui avaient porté si haut la puissance française, et que personne, dans la Coalition, ne songeait une seconde à remettre sur le trône. La vérité vraie, que semble ignorer parfaitement Jean-Louis Tremblais (mais pourquoi écrit-il alors un article qui se veut historique ?…) c’est que la restauration de Louis XVIII a été voulue, et faite, par les Français eux-mêmes, et en aucun cas par les Alliés, qui n’en voulaient surtout pas, et qui ne rêvaient que de voir disparaître la France.
1. Ce fut d’abord la ville de Bordeaux qui frappa les esprits (notamment du Tsar) en proclamant Louis XVIII Roi de France;
2. Puis ce fut l’action, sur le terrain, de milliers de royalistes anonymes, dont ce fameux et si peu connu Vitrolles, dont parle Bainville dans son opuscule (qu’il appelle étude) intitulé Comment s’est faite la Restauration de 1814 :
« Ces royalistes, il importe de bien s’entendre, n’étaient pas du tout des « agents des princes ». C’étaient de simples citoyens français, convaincus de la nécéssité de rétablir la royauté pour sauver la France du désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. C’étaient même des femmes à l’esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette Aimée de Coigny, la « Mademoiselle Monk » dont Maurras a conté l’aventure dans son livre L’Avenir de l’Intelligence.
Vitrolles fut le type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire prévaloir l’unique solution nationale, l’unique solution raisonnable qui était la solution royale. Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l’étranger amenait, et pour de bon, dans ses fourgons: cette régence de Marie-Louise sous la tutelle autrichienne qu’acceptait Napoléon dans sa conversation avec Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d’Eugène de Beauharnais, candidats qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, -exactement comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard…. »
Cette expression « fourgons de l’étranger » était déjà présente dans les manuels scolaires d’histoire des années 60. Le dénommé Tremblais n’est peut-être qu’une victime de plus de l’Education ex- Nationale. Cela dit, et c’est une autre histoire, n’oublions pas ce jugement de Marie-Antoinette sur le futur Louis XVIII : » C’est Caïn…! »
Pitoyable de la part d’un journaliste du Fig Mag.
Le Fig Mag est vraiment devenu un torchon à l’usage de bobos en week end.
Le plus désolant avec les journalistes, du moins la plupart,est qu’ils croient connaître tout alors que leur ignorance est grande. Ce sont des cuistres qui règnent sur un peuple d’amnésiques, d’ignorants et de décérébrés. Ces Diafoirus encensent la révolution et, pour certains, l’Empire tout en ânonnant imperturbablement les droits de l’homme. Ils font partie de cette gent marécageuse dont se gaussait La Fontaine.
en lisant ceci on ne peut que mesurer la chute; depuis les alleamnds ont pris gout à la France, entre hommes à trois reprises puis en famille.
bientot ils nous manageront.
Bordeaux est passé de Louis XVIII à Juppé, c’est dire, maos bordeaux n’est ce pas le pluriel de bor….
enfin, l’horion es à l’image de la météo.